Filière Coton / Bilan 2021-2022 : D’importants acquis pour assurer la durabilité de la filière
Le Centre national de recherche agronomique (Cnra), le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (Firca) et leurs principaux partenaires de mise en œuvre du Programme régional de production intégrée du coton en Afrique (Pr-Pica) ,volet Côte d’Ivoire (phase lll), qui couvre la période 2019-2022, se sont retrouvés depuis le 17 mars 2022, à l’hôtel Hanniel de Yamoussoukro pour faire le bilan des activités de la campagne agricole 2021-2022.
Comme l’a expliqué Dr Edmond Koffi, chercheur au Cnra, qui représentait le directeur général de cette structure de recherche, le Pr-Pica est une plateforme régionale qui regroupe tous les acteurs de la filière coton de 8 pays de l’Afrique, à savoir le Bénin, Burkina Faso, Mali, Sénégal, Togo, Cameroun, Tchad et la Côte d’Ivoire, autour du thème important de la production intégrée du coton.
Les efforts communs de ces pays visent à faire face à la faible performance agronomique et technologique des variétés de coton, à lutter contre l’appauvrissement des sols, à freiner l’émergence et la résurgence des nuisibles du cotonnier et enfin à trouver des solutions appropriées au faible niveau d’adoption des innovations.
Cette rencontre a donc pour but de présenter les résultats des activités de recherche conduites au cours de la campagne 2021-2022.Globalement, les résultats présentés par Dr Malano, coordonnateur du Pr-Pica, sont très satisfaisants, en ce sens qu’ils permettent de garantir la durabilité de la filière coton et d’améliorer les rendements et les revenus des acteurs.
En effet, selon lui, aujourd’hui les nouvelles variétés ,qui vont aller chez les producteurs, sont accompagnées d’une fiche variétale qui va indiquer clairement à quelle densité il faut semer, quelle dose d’engrais il faut utiliser et quel programme de protection mettre en œuvre pour obtenir un bon rendement.
De même, il a révélé qu’un certain nombre de croisements ont été initiés pour améliorer les caractéristiques génétiques des variétés ainsi que les performances au profit des parents producteurs.
Quant à la fertilité des sols, les acquis sont encore importants. Car 3 formules d’engrais ont été mises au point. Aujourd’hui, 2 formules peuvent remplacer, selon Dr Malano, l’ancienne formule utilisée depuis 20 ans et qui a occasionné une acidification des sols.
Ces 2 formules, a-t-il souligné, vont être réparties selon les zones de production, à l’effet de corriger l’infertilité des sols.
Mieux, pour lutter efficacement contre les nuisibles du cotonnier, 2 programmes ont été retenus. Des biopesticides conçus vont réduire l’utilisation des engrais chimiques.
Des atomiseurs ont également été mis au point, qui permettent de traiter simultanément 5 à 10 lignes et de gagner du temps.
En termes de perspectives, Dr Malano a noté que ces acquis du volet 3 de la phase 3 du Pr-Pica devront être diffusés largement en vue d’une bonne appropriation par les parents producteurs.
Pour sa part, Traoré Sita qui représentait le Firca, a félicité les chercheurs du Cnra qui, malgré les difficultés de tous ordres, ont capitalisé de très bons résultats au cours de ce 3e volet.
Elle a rappelé que depuis le début de ce programme en 2010 à ce jour, sa structure a mis 350 millions de FCfa à la disposition des chercheurs du Cnra.
Selon elle, «malgré les acquis des programmes précédents, la filière doit encore faire face à de nouveaux défis de protection phytosanitaire, de fertilisation des sols et de gestion des effets néfastes du changement climatique».
C’est pourquoi, elle a souhaité que cet atelier puisse prendre en compte toutes les préoccupations des producteurs.
Elle a, en outre, plaidé auprès de l’Intercoton pour l’octroi de financements au Cnra afin de poursuivre les activités du Pr-Pica, notamment les activités d’entomologie, essentielles pour la protection du cotonnier.
Coulibaly Yaya, secrétaire général de la préfecture de Yamoussoukro, qui a ouvert les travaux, a exhorté les participants à des échanges fructueux, afin que cet atelier permette d’adopter des résultats profitables aux acteurs de la filière coton.
N'dri CelestinLes efforts communs de ces pays visent à faire face à la faible performance agronomique et technologique des variétés de coton, à lutter contre l’appauvrissement des sols, à freiner l’émergence et la résurgence des nuisibles du cotonnier et enfin à trouver des solutions appropriées au faible niveau d’adoption des innovations.
Cette rencontre a donc pour but de présenter les résultats des activités de recherche conduites au cours de la campagne 2021-2022.Globalement, les résultats présentés par Dr Malano, coordonnateur du Pr-Pica, sont très satisfaisants, en ce sens qu’ils permettent de garantir la durabilité de la filière coton et d’améliorer les rendements et les revenus des acteurs.
En effet, selon lui, aujourd’hui les nouvelles variétés ,qui vont aller chez les producteurs, sont accompagnées d’une fiche variétale qui va indiquer clairement à quelle densité il faut semer, quelle dose d’engrais il faut utiliser et quel programme de protection mettre en œuvre pour obtenir un bon rendement.
De même, il a révélé qu’un certain nombre de croisements ont été initiés pour améliorer les caractéristiques génétiques des variétés ainsi que les performances au profit des parents producteurs.
Quant à la fertilité des sols, les acquis sont encore importants. Car 3 formules d’engrais ont été mises au point. Aujourd’hui, 2 formules peuvent remplacer, selon Dr Malano, l’ancienne formule utilisée depuis 20 ans et qui a occasionné une acidification des sols.
Ces 2 formules, a-t-il souligné, vont être réparties selon les zones de production, à l’effet de corriger l’infertilité des sols.
Mieux, pour lutter efficacement contre les nuisibles du cotonnier, 2 programmes ont été retenus. Des biopesticides conçus vont réduire l’utilisation des engrais chimiques.
Des atomiseurs ont également été mis au point, qui permettent de traiter simultanément 5 à 10 lignes et de gagner du temps.
En termes de perspectives, Dr Malano a noté que ces acquis du volet 3 de la phase 3 du Pr-Pica devront être diffusés largement en vue d’une bonne appropriation par les parents producteurs.
Pour sa part, Traoré Sita qui représentait le Firca, a félicité les chercheurs du Cnra qui, malgré les difficultés de tous ordres, ont capitalisé de très bons résultats au cours de ce 3e volet.
Elle a rappelé que depuis le début de ce programme en 2010 à ce jour, sa structure a mis 350 millions de FCfa à la disposition des chercheurs du Cnra.
Selon elle, «malgré les acquis des programmes précédents, la filière doit encore faire face à de nouveaux défis de protection phytosanitaire, de fertilisation des sols et de gestion des effets néfastes du changement climatique».
C’est pourquoi, elle a souhaité que cet atelier puisse prendre en compte toutes les préoccupations des producteurs.
Elle a, en outre, plaidé auprès de l’Intercoton pour l’octroi de financements au Cnra afin de poursuivre les activités du Pr-Pica, notamment les activités d’entomologie, essentielles pour la protection du cotonnier.
Coulibaly Yaya, secrétaire général de la préfecture de Yamoussoukro, qui a ouvert les travaux, a exhorté les participants à des échanges fructueux, afin que cet atelier permette d’adopter des résultats profitables aux acteurs de la filière coton.