
La présidente du Conseil scientifique du Fonsti, Pr Coulibaly Aoua Sougo, a invité les femmes à prendre conscience de leur valeur. (Ph: Dr)
La présidente du Conseil scientifique du Fonsti, Pr Coulibaly Aoua Sougo, a invité les femmes à prendre conscience de leur valeur. (Ph: Dr)
Leadership féminin : Le Fonsti et le Pasres honorent les femmes des sciences et de la recherche
Le Fonds national pour la science, la technologie et l’innovation et le Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique ont offert un dîner de gala aux femmes dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme édition 2022.
Le Fonds national pour la science, la technologie et l’innovation (Fonsti) et le Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique (Pasres) n’ont pas voulu rester en marge de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme, édition 2022. Autour d’un dîner-gala à l’hôtel Palm-Club de Cocody dans la soirée du vendredi 18 mars, les dames du domaine des sciences et de la recherche ont été valorisées.
Présidant cette cérémonie qui met en lumière les femmes, le président de l’Université de Man, Pr Coulibaly Lacina, a indiqué qu’il ne peut y avoir une humanité sans femme et un monde stable sans droit de la femme.
S’appuyant sur le Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), il a soutenu que l’égalité constitue non seulement un droit fondamental mais aussi et surtout un moyen de parvenir à atteindre les ambitions de développement et de réduction de la pauvreté. « Les femmes ont le droit de vivre à l’abri du besoin et de la peur. C’est également une commission indispensable au développement et à la réduction de la pauvreté », a-t-il déclaré.
L’autonomisation des femmes contribue à la santé des communautés
Pour lui, l’un des moyens fondamentaux pour valoriser la femme est son autonomisation, car dit-il, une femme autonome contribue à la santé des communautés et à l’amélioration des perspectives des opérations futures. Et les femmes du domaine de la science et de la recherche constituent d’autant plus un véritable instrument pour relever les défis les plus urgents au niveau mondial que leur contribution dans le système de recherche est indispensable pour atteindre les objectifs.
Faisant l’état des lieux en Côte d’Ivoire, Pr Coulibaly Lacina a mentionné les efforts faits par l’État avec la ratification de plusieurs conventions internationales et régionales proclamant l’égalité en dignité et en droit de tous les citoyens. Sans oublier l’existence des nombreux textes pris pour reconnaître à la femme ses droits et promouvoir son autonomisation et la mise en place de structures en charge de la promotion et de la protection des droits de la femme.
Malheureusement, a-t-il relevé, l’existence de certaines pratiques éliminatoires que subissent encore les femmes en Afrique notamment celles portant sur le point d’accès à la propriété foncière dans un continent majoritairement agricole, la faible valorisation des femmes dans les administrations et dans les sphères politiques et aussi l’accès difficile au crédit, ce qui influence la capacité à entreprendre des activités économiques durables. Aussi a-t-il encouragé les autorités ivoiriennes à continuer les efforts d’amélioration dans ce sens.
Au nom du Secrétaire général du Fonsti, monsieur Sangaré Yaya, Pr Coulibaly Aoua Sougo, présidente du Conseil scientifique, a remercié les femmes pour leurs actions au quotidien au sein des organes de gestion de ces institutions de financement de la recherche pour le rayonnement de la science et le développement socio-économique des femmes et, par ricochet, de notre pays. Soutenant que « le monde a besoin de science et la science a besoin de femme », elle a invité les femmes à prendre conscience de la valeur qu’elles possèdent.
Conscients de ce que la stabilité d’un environnement, le développement durable et l’équilibre des nations passent par le soutien à la promotion des droits de la femme, les responsables du Fonsti et du Pasres encouragent la gent féminine à s’impliquer davantage dans les différents domaines de la recherche scientifique. Et cela se remarque à travers plusieurs actions de ces structures, notamment l’encouragement des candidatures féminines lors du lancement des appels à projets de recherche ; la promotion de la parité entre hommes et femmes ; la promotion du mérite, de l’excellence et de l’intelligentsia féminine par l’institution de divers Prix d’excellence féminine.
Aussi, conformément aux orientations stratégiques de leurs organes de décision, plusieurs prix notamment la distinction des meilleures étudiantes en Sciences, technologie, ingénierie et mathématique (Stim) dans les Universités publiques de Côte d’Ivoire sont organisés... Des initiatives qui mettent en valeur les femmes des sciences.
Dans ces structures dédiées à la recherche et aux sciences, les femmes occupent une place de choix dans les systèmes opérationnels, de management et de stratégie. Elles ont une place capitale dans le développement de la société.
Indiquons qu’à cette cérémonie qui a rassemblé les femmes scientifiques, de nombreux témoignages ont été faits. Ces femmes professeurs, docteurs, apprenantes... du Fonsti et du Pasres ont expliqué leurs différents parcours souvent parsemés d’embûches dans ce domaine où il y a plus d’hommes.
La femme doit se donner les moyens
Parmi celles-ci, figure la rédactrice en chef du quotidien Fraternité Matin, Germaine Boni. A la fois littéraire et scientifique de formation, elle a galvanisé les femmes sur trois valeurs essentielles. A savoir le travail, la méthodologie et la persévérance.
Pour celle qui se présente à ce jour comme un modèle dans la presse ivoirienne, dans n’importe quel secteur d’activité, il y a de la place pour tout le monde et c’est à la femme de se donner les moyens. Mieux, de s’y faire un nom. « Personne ne vous dressera le lit tout de suite. Vous êtes d’abord mise à l’épreuve. Ce sera l’occasion pour vous de prouver afin de vous faire un nom », a-t-elle déclaré.
S’agissant de son parcours, Germaine Boni a fait savoir qu’elle est diplômée d’un DEA en gestion de l’environnement et doctorante dans la même filière. Bien avant, elle a eu une Maîtrise en Lettres modernes et un baccalauréat série A2.
Si elle adore ce boulot, elle reconnaît cependant qu’elle l’a embrassé faute de moyens financiers pour poursuivre sa formation à l’université. « De père planteur et de mère ménagère, il fallait travailler pour poursuivre les études », a-t-elle confié.
S’appuyant sur le Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), il a soutenu que l’égalité constitue non seulement un droit fondamental mais aussi et surtout un moyen de parvenir à atteindre les ambitions de développement et de réduction de la pauvreté. « Les femmes ont le droit de vivre à l’abri du besoin et de la peur. C’est également une commission indispensable au développement et à la réduction de la pauvreté », a-t-il déclaré.
L’autonomisation des femmes contribue à la santé des communautés
Pour lui, l’un des moyens fondamentaux pour valoriser la femme est son autonomisation, car dit-il, une femme autonome contribue à la santé des communautés et à l’amélioration des perspectives des opérations futures. Et les femmes du domaine de la science et de la recherche constituent d’autant plus un véritable instrument pour relever les défis les plus urgents au niveau mondial que leur contribution dans le système de recherche est indispensable pour atteindre les objectifs.
Faisant l’état des lieux en Côte d’Ivoire, Pr Coulibaly Lacina a mentionné les efforts faits par l’État avec la ratification de plusieurs conventions internationales et régionales proclamant l’égalité en dignité et en droit de tous les citoyens. Sans oublier l’existence des nombreux textes pris pour reconnaître à la femme ses droits et promouvoir son autonomisation et la mise en place de structures en charge de la promotion et de la protection des droits de la femme.
Malheureusement, a-t-il relevé, l’existence de certaines pratiques éliminatoires que subissent encore les femmes en Afrique notamment celles portant sur le point d’accès à la propriété foncière dans un continent majoritairement agricole, la faible valorisation des femmes dans les administrations et dans les sphères politiques et aussi l’accès difficile au crédit, ce qui influence la capacité à entreprendre des activités économiques durables. Aussi a-t-il encouragé les autorités ivoiriennes à continuer les efforts d’amélioration dans ce sens.
Au nom du Secrétaire général du Fonsti, monsieur Sangaré Yaya, Pr Coulibaly Aoua Sougo, présidente du Conseil scientifique, a remercié les femmes pour leurs actions au quotidien au sein des organes de gestion de ces institutions de financement de la recherche pour le rayonnement de la science et le développement socio-économique des femmes et, par ricochet, de notre pays. Soutenant que « le monde a besoin de science et la science a besoin de femme », elle a invité les femmes à prendre conscience de la valeur qu’elles possèdent.
Conscients de ce que la stabilité d’un environnement, le développement durable et l’équilibre des nations passent par le soutien à la promotion des droits de la femme, les responsables du Fonsti et du Pasres encouragent la gent féminine à s’impliquer davantage dans les différents domaines de la recherche scientifique. Et cela se remarque à travers plusieurs actions de ces structures, notamment l’encouragement des candidatures féminines lors du lancement des appels à projets de recherche ; la promotion de la parité entre hommes et femmes ; la promotion du mérite, de l’excellence et de l’intelligentsia féminine par l’institution de divers Prix d’excellence féminine.
Aussi, conformément aux orientations stratégiques de leurs organes de décision, plusieurs prix notamment la distinction des meilleures étudiantes en Sciences, technologie, ingénierie et mathématique (Stim) dans les Universités publiques de Côte d’Ivoire sont organisés... Des initiatives qui mettent en valeur les femmes des sciences.
Dans ces structures dédiées à la recherche et aux sciences, les femmes occupent une place de choix dans les systèmes opérationnels, de management et de stratégie. Elles ont une place capitale dans le développement de la société.
Indiquons qu’à cette cérémonie qui a rassemblé les femmes scientifiques, de nombreux témoignages ont été faits. Ces femmes professeurs, docteurs, apprenantes... du Fonsti et du Pasres ont expliqué leurs différents parcours souvent parsemés d’embûches dans ce domaine où il y a plus d’hommes.
La femme doit se donner les moyens
Parmi celles-ci, figure la rédactrice en chef du quotidien Fraternité Matin, Germaine Boni. A la fois littéraire et scientifique de formation, elle a galvanisé les femmes sur trois valeurs essentielles. A savoir le travail, la méthodologie et la persévérance.
Pour celle qui se présente à ce jour comme un modèle dans la presse ivoirienne, dans n’importe quel secteur d’activité, il y a de la place pour tout le monde et c’est à la femme de se donner les moyens. Mieux, de s’y faire un nom. « Personne ne vous dressera le lit tout de suite. Vous êtes d’abord mise à l’épreuve. Ce sera l’occasion pour vous de prouver afin de vous faire un nom », a-t-elle déclaré.
S’agissant de son parcours, Germaine Boni a fait savoir qu’elle est diplômée d’un DEA en gestion de l’environnement et doctorante dans la même filière. Bien avant, elle a eu une Maîtrise en Lettres modernes et un baccalauréat série A2.
Si elle adore ce boulot, elle reconnaît cependant qu’elle l’a embrassé faute de moyens financiers pour poursuivre sa formation à l’université. « De père planteur et de mère ménagère, il fallait travailler pour poursuivre les études », a-t-elle confié.