Des acteurs du secteur minier, des Technologies de l’information et de la communication (Tic) et ceux des institutions étatiques, ont pris part, le 21 mars à Abidjan-Plateau, à une table ronde organisée par l’ambassade du Canada en Côte d’Ivoire. Ils ont débattu sur le thème : « Le financement des institutions d’enseignement technique et professionnel : cas de l’industrie extractive et des Tic ».

Cette rencontre fut l'occasion de discuter des problématiques communes en vue de dégager des pistes de solutions.

Moustapha Sangaré, directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage a souligné que l’amélioration de l’offre de formation est un enjeu important pour les institutions locales.

Selon lui, le développement des enseignements techniques et de la formation professionnelle est freiné par la question de financement. C’est pourquoi, il a salué l'initiative de cette rencontre qui permet d’améliorer les différents dispositifs de son ministère.

Moustapha Sangaré a également saisi l'occasion pour non seulement présenter les défis auxquels sont confrontés son département ministériel mais surtout, il a mis l’accent sur les ambitions du ministère de l’Enseignement technique dont l’insertion professionnelle des diplômés, l’adéquation formation-emploi, l’encadrement des établissements privés, la qualité des infrastructures.

La coopération entre la Côte d’Ivoire et l’ambassade a, par ailleurs été évoquée. L’ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire, Claude Demers, a rappelé les investissements réalisés par son pays au profit de la Côte d’Ivoire, notamment dans le secteur minier. Il s’agit de plus de 670 millions de dollars.

Les critères de financement ont été à l’ordre du jour

Pour Gertrude Koné Douyere Kouassi, directrice exécutive de l’Union nationale des entreprises de télécommunication de Côte d’Ivoire (Untel), la Côte d’Ivoire regorge certes, d’entreprises compétentes, mais celles-ci doivent davantage, améliorer leurs performances avec la digitalisation de l’économie ivoirienne.

C’est pourquoi, avance-t-elle, le partenariat entre les entreprises ivoiriennes et canadiennes va booster la Côte d’Ivoire en compétence.

Les besoins en formation, surtout dans le secteur minier, ont également été au cœur des échanges. Christine Logbo Kossi, directeur général du Groupement professionnel des miniers de Côte d’Ivoire (Gpmci), a rappelé que ledit domaine est encore méconnu. Aussi encourage-t-elle à accroître la technicité dans certains secteurs.