
Les différents responsables des structures et le directeur général de l’énergie, Cissé Sabati, ont rehaussé de leur présence, la cérémonie. (Ph: Dr)
Les différents responsables des structures et le directeur général de l’énergie, Cissé Sabati, ont rehaussé de leur présence, la cérémonie. (Ph: Dr)
Economie énergétique : L’immeuble Sogefiha conforme à la réglementation
La Direction générale de l’énergie, Expertise France et le Club Abidjan ville durable ont co-organisé un atelier le 18 mars, à Abidjan-Plateau sous le thème : « Efficacité énergétique dans les bâtiments publics en Côte d’Ivoire. Enjeux et futur envisageable : Cas de l’immeuble Sogefiha ».
L’objectif de cette rencontre est de présenter le projet pilote de rénovation thermique et énergétique de l’immeuble Sogefiha qui se veut exemplaire.
L’efficacité énergétique dans le bâtiment a toujours été au cœur des politiques de l’État de Côte d’Ivoire, fait remarquer le directeur général de l’énergie, Cissé Sabati, représentant le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Thomas Camara.
Déjà en 1986, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un bureau de l’économie et d’énergie. Selon Cissé Sabati, 26 bâtiments du secteur tertiaire et 34 établissements industriels ont fait l’objet d’un diagnostic énergétique en 1987 et les résultats ont révélé un important potentiel d’économie d’énergie.
Parlant de l’immeuble Sogefiha, il note que la composante 2 du projet Ecler Ivoire a permis de réaliser un audit énergétique très approfondi dudit bâtiment. « La rénovation est en cours afin de faire de ce bâtiment une référence en matière d’efficacité énergétique », a-t-il déclaré.
Dans le souci d’améliorer l’efficacité énergétique, de nombreuses actions ont été entreprises par le gouvernement.
Au titre des actions figurent l’adoption d’une politique sectorielle de développement des énergies renouvelables dont les objectifs visent à faire en sorte qu’à l’horizon 2030 la construction des bâtiments neufs intègre les exigences d’efficacité énergétique. Les enjeux de l’efficacité énergétique dans le bâtiment ont été débattus par les différents panélistes lors de cet atelier.
A en croire Siriki Gnigbognima, responsable à la direction de la maîtrise de l’énergie à la Direction générale de l’énergie (Dge), le bâtiment exige une forte demande d’électricité entre 60 et 70%. A titre d’exemple, il précise que les bâtiments publics ont consommé 450 Gigawatt-heures d’électricité au cours de l’année 2021, pour une facture de 38 milliards de FCfa. Il conseille d’agir sur le bâtiment pour la sécurité énergétique du pays.
Ce dernier affirme ainsi que le projet pilote qui porte sur la rénovation de l’immeuble Sogefiha va permettre de réaliser une économie d’énergie de 30%. La construction de certains ouvrages doit évoluer. C’est ce qu’explique Bruno Chrétien, expert international, responsable de la composante 2 du projet Ecler Ivoire. Il a quelque peu critiqué les modèles de construction de base dans les pays proches de l’équateur.
Selon lui, les grandes baies vitrées s’accommodent parfaitement aux pays tempérés pour l’éclairage. Mais dans des régions comme la Côte d’Ivoire, ce sont « des gouffres pour la climatisation ». C’est pourquoi il invite à réaliser des bâtisses qui s’adaptent aux conditions climatiques.
Pour Jean-Baptiste Dotia, directeur des opérations de Smart energy, l’enjeu primordial c’est la préservation de la planète. Selon lui, pour avoir un impact significatif sur le climat, il faut changer la production énergétique et elle passe par une décentralisation. Faisant remarquer que la qualité de l’énergie doit être opérationnelle pour l’efficacité énergétique.
Comme tous ces prédécesseurs, Djro Ella, directrice de la construction et de la maintenance au ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanime, a fait part de l’expérience menée au sein de plusieurs immeubles publics dont l’immeuble Postel, des tours A et B.
Pour clore son propos, elle a rappelé que le souci de sa tutelle est le bien-être de l’usager indiquant que cela passe par la rénovation et l’entretien de tous les édifices.
Notons que le projet Ecler Ivoire s’inscrit dans le cadre d’appui d’énergie initié par la Direction générale de l’énergie et financé par l’Union européenne. Les travaux ont débuté en décembre 2021 pour une durée de 12 mois.
L’efficacité énergétique dans le bâtiment a toujours été au cœur des politiques de l’État de Côte d’Ivoire, fait remarquer le directeur général de l’énergie, Cissé Sabati, représentant le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Thomas Camara.
Déjà en 1986, la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un bureau de l’économie et d’énergie. Selon Cissé Sabati, 26 bâtiments du secteur tertiaire et 34 établissements industriels ont fait l’objet d’un diagnostic énergétique en 1987 et les résultats ont révélé un important potentiel d’économie d’énergie.
Parlant de l’immeuble Sogefiha, il note que la composante 2 du projet Ecler Ivoire a permis de réaliser un audit énergétique très approfondi dudit bâtiment. « La rénovation est en cours afin de faire de ce bâtiment une référence en matière d’efficacité énergétique », a-t-il déclaré.
Dans le souci d’améliorer l’efficacité énergétique, de nombreuses actions ont été entreprises par le gouvernement.
Au titre des actions figurent l’adoption d’une politique sectorielle de développement des énergies renouvelables dont les objectifs visent à faire en sorte qu’à l’horizon 2030 la construction des bâtiments neufs intègre les exigences d’efficacité énergétique. Les enjeux de l’efficacité énergétique dans le bâtiment ont été débattus par les différents panélistes lors de cet atelier.
A en croire Siriki Gnigbognima, responsable à la direction de la maîtrise de l’énergie à la Direction générale de l’énergie (Dge), le bâtiment exige une forte demande d’électricité entre 60 et 70%. A titre d’exemple, il précise que les bâtiments publics ont consommé 450 Gigawatt-heures d’électricité au cours de l’année 2021, pour une facture de 38 milliards de FCfa. Il conseille d’agir sur le bâtiment pour la sécurité énergétique du pays.
Ce dernier affirme ainsi que le projet pilote qui porte sur la rénovation de l’immeuble Sogefiha va permettre de réaliser une économie d’énergie de 30%. La construction de certains ouvrages doit évoluer. C’est ce qu’explique Bruno Chrétien, expert international, responsable de la composante 2 du projet Ecler Ivoire. Il a quelque peu critiqué les modèles de construction de base dans les pays proches de l’équateur.
Selon lui, les grandes baies vitrées s’accommodent parfaitement aux pays tempérés pour l’éclairage. Mais dans des régions comme la Côte d’Ivoire, ce sont « des gouffres pour la climatisation ». C’est pourquoi il invite à réaliser des bâtisses qui s’adaptent aux conditions climatiques.
Pour Jean-Baptiste Dotia, directeur des opérations de Smart energy, l’enjeu primordial c’est la préservation de la planète. Selon lui, pour avoir un impact significatif sur le climat, il faut changer la production énergétique et elle passe par une décentralisation. Faisant remarquer que la qualité de l’énergie doit être opérationnelle pour l’efficacité énergétique.
Comme tous ces prédécesseurs, Djro Ella, directrice de la construction et de la maintenance au ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanime, a fait part de l’expérience menée au sein de plusieurs immeubles publics dont l’immeuble Postel, des tours A et B.
Pour clore son propos, elle a rappelé que le souci de sa tutelle est le bien-être de l’usager indiquant que cela passe par la rénovation et l’entretien de tous les édifices.
Notons que le projet Ecler Ivoire s’inscrit dans le cadre d’appui d’énergie initié par la Direction générale de l’énergie et financé par l’Union européenne. Les travaux ont débuté en décembre 2021 pour une durée de 12 mois.