9e Revue du portefeuille de projets avec la Banque mondiale: La Côte d’Ivoire affiche un taux de décaissement de 9,8%
Des travaux de la 9e Revue des projets et programmes financés et co-financés par la Banque mondiale se sont tenus ce 24 mars 2022 à la Primature. Il ressort que le taux de décaissement est de 9,78 % contre 20% initialement prévu. Taux extrêmement faible que les acteurs sont appelés à améliorer rapidement. Le Togo et le Bénin sont respectivement à 22 % et 11 %.
Le ministre de l'Économie et des Finances, Adama Coulibaly, a indiqué que la Côte d’Ivoire ne saurait se contenter d’un taux d’absorption aussi bas. C'est donc en présence notamment de son collègue en charge du Budget et du Portefeuille de l'Etat, Moussa Sanogo, qu'il a invité les parties prenantes notamment étatiques de tirer les leçons des défis qui restent à relever.
Au dire d'Adama Bamba, consultant, l’atteinte des objectifs pourrait se faire si les 228 millions de dollars qui attendent de faire l’objet de signature et d’être délaissés sont rapidement traités. Il a fait savoir qu'une modification avant le 30 mai 2022 du Décret 475 du 1er juillet 2015 régissant la collaboration avec les partenaires techniques et financiers, l'amélioration du contrôle des projets avec des délais courts et l'adoption avant le 30 septembre prochain du nouveau Code de l'environnement contribueraient certainement à atteindre les objectifs visés.
Le coordonnateur général des projets financés par les partenaires techniques et financiers, Silué Siélé, a indiqué que cette contre-performance du portefeuille découle notamment du fait que le secteur privé national ne dispose pas toujours de la surface technique et financière nécessaire à la mise en œuvre desdits projets. Il a aussi relevé les lourdeurs administratives qu’il faudra régler au niveau des ministères, notamment ceux en charge de l’Économie et des Finances, puis du Budget.
Cette situation a pour conséquence de ne pas permettre à la Côte d’Ivoire d’introduire d’autres demandes de ressources. Puisque comme confirmé par Coralie Gevers, la Banque mondiale ne peut allouer d’autres ressources pendant que celles mises à disposition ne sont pas utilisées.
Ce sont actuellement 27 projets qui sont actifs dans le portefeuille d’un montant de 3,5 millions de dollars, selon Siaka Bakayoko, coordonnateur de la Cellule de coordination des projets et programmes financés par la Banque mondiale.
La coopération porte également sur 11 projets en cours de préparation d’un coût d’un million de dollars et un appui budgétaire d’environ 300 millions de dollars.
Au dire d'Adama Bamba, consultant, l’atteinte des objectifs pourrait se faire si les 228 millions de dollars qui attendent de faire l’objet de signature et d’être délaissés sont rapidement traités. Il a fait savoir qu'une modification avant le 30 mai 2022 du Décret 475 du 1er juillet 2015 régissant la collaboration avec les partenaires techniques et financiers, l'amélioration du contrôle des projets avec des délais courts et l'adoption avant le 30 septembre prochain du nouveau Code de l'environnement contribueraient certainement à atteindre les objectifs visés.
Le coordonnateur général des projets financés par les partenaires techniques et financiers, Silué Siélé, a indiqué que cette contre-performance du portefeuille découle notamment du fait que le secteur privé national ne dispose pas toujours de la surface technique et financière nécessaire à la mise en œuvre desdits projets. Il a aussi relevé les lourdeurs administratives qu’il faudra régler au niveau des ministères, notamment ceux en charge de l’Économie et des Finances, puis du Budget.
Cette situation a pour conséquence de ne pas permettre à la Côte d’Ivoire d’introduire d’autres demandes de ressources. Puisque comme confirmé par Coralie Gevers, la Banque mondiale ne peut allouer d’autres ressources pendant que celles mises à disposition ne sont pas utilisées.
Ce sont actuellement 27 projets qui sont actifs dans le portefeuille d’un montant de 3,5 millions de dollars, selon Siaka Bakayoko, coordonnateur de la Cellule de coordination des projets et programmes financés par la Banque mondiale.
La coopération porte également sur 11 projets en cours de préparation d’un coût d’un million de dollars et un appui budgétaire d’environ 300 millions de dollars.