Thèse de Doctorat : Mention très honorable pour Diabaté Pori
« Côte d’Ivoire : Tengréla, des origines à 1954. » Tel est le thème de thèse de doctorat unique de Diabaté Pori, spécialité histoire de l’Afrique.
Il a soutenu, récemment, cette thèse pour l’obtention du grade de docteur à l’Ufr des Sciences de l’homme et de la société (Shs), département d’histoire de l'Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody. Ce, en présence d'enseignants, de parents, d'amis et de connaissances. Après son exposé, le jury l'a, à l'unanimité, élevé au grade de docteur avec la mention très honorable.
Cette thèse qui a porté essentiellement sur l'histoire de Tengréla, a pour objectif, selon Diabaté Pori, de retracer l’histoire de Tengréla, des origines à 1954. Elle vise également à montrer que Tengréla, en dépit de son appellation mandingue, est une ville sénoufo, faire ressortir que grâce à la fréquentation des Dioula commerçants, Tengréla a connu un rayonnement, un essor commercial du XVIIe siècle jusqu’au début des années 1880.
À l’en croire, il s’agit de montrer les influences extérieures sur la ville de Tengréla. Pour l’impétrant, l’époque précoloniale a vu se développer dans le nord de l’actuelle Côte d’Ivoire, une série de cités marchandes ayant joué autrefois un rôle très important dans le développement des échanges entre les régions à productions complémentaires.
Tengréla faisait partie de ce vaste réseau de cités marchandes qui couvrait toute la surface de l’ouest africain comprise entre la zone sahélienne au nord et la bande forestière longeant le golfe de Guinée au Sud.
En raison de sa situation géographique stratégique, Tengréla ne tarda pas à devenir un grand centre urbain commercial, si bien que cette prospérité a été à l’origine de sa convoitise au XIXe siècle par des forces militaires étrangères.
Poursuivant, Diabaté Pori a indiqué qu’après la défaite des conquérants africains dont les diverses incursions dans le Kadlé et son voisinage avaient entraîné une atmosphère de fin de monde, les populations de Tengréla ont fait face à la colonisation française avec ses mutations socio-politiques et économiques.
Au cours de cette période, Tengréla devint le chef-lieu du canton Kadlé dont l’histoire coloniale fut marquée par le long règne et la personnalité de Tiémogoba Coulibaly (1917-1954).
Le jury, il faut le noter est composé du Pr Aloko N’Guessan Jérôme (président), Pr Ibo Guéhi Jonas (examinateur), Dr Ouattara Tiona (directeur de recherche), Dr N’Guessan Mahomed Boubacard et Dr Binaté Issouf (rapporteurs).
Cette thèse qui a porté essentiellement sur l'histoire de Tengréla, a pour objectif, selon Diabaté Pori, de retracer l’histoire de Tengréla, des origines à 1954. Elle vise également à montrer que Tengréla, en dépit de son appellation mandingue, est une ville sénoufo, faire ressortir que grâce à la fréquentation des Dioula commerçants, Tengréla a connu un rayonnement, un essor commercial du XVIIe siècle jusqu’au début des années 1880.
À l’en croire, il s’agit de montrer les influences extérieures sur la ville de Tengréla. Pour l’impétrant, l’époque précoloniale a vu se développer dans le nord de l’actuelle Côte d’Ivoire, une série de cités marchandes ayant joué autrefois un rôle très important dans le développement des échanges entre les régions à productions complémentaires.
Tengréla faisait partie de ce vaste réseau de cités marchandes qui couvrait toute la surface de l’ouest africain comprise entre la zone sahélienne au nord et la bande forestière longeant le golfe de Guinée au Sud.
En raison de sa situation géographique stratégique, Tengréla ne tarda pas à devenir un grand centre urbain commercial, si bien que cette prospérité a été à l’origine de sa convoitise au XIXe siècle par des forces militaires étrangères.
Poursuivant, Diabaté Pori a indiqué qu’après la défaite des conquérants africains dont les diverses incursions dans le Kadlé et son voisinage avaient entraîné une atmosphère de fin de monde, les populations de Tengréla ont fait face à la colonisation française avec ses mutations socio-politiques et économiques.
Au cours de cette période, Tengréla devint le chef-lieu du canton Kadlé dont l’histoire coloniale fut marquée par le long règne et la personnalité de Tiémogoba Coulibaly (1917-1954).
Le jury, il faut le noter est composé du Pr Aloko N’Guessan Jérôme (président), Pr Ibo Guéhi Jonas (examinateur), Dr Ouattara Tiona (directeur de recherche), Dr N’Guessan Mahomed Boubacard et Dr Binaté Issouf (rapporteurs).