Sécurisation du foncier rural/Kobenan Kouassi Adjoumani : "L’AFOR a fait un travail remarquable"

Les dirigeants de l'Afor saluent le ministre d’État (au centre) pour son implication personnelle dans la marche de la structure. (Dr)
Les dirigeants de l'Afor saluent le ministre d’État (au centre) pour son implication personnelle dans la marche de la structure. (Dr)
Les dirigeants de l'Afor saluent le ministre d’État (au centre) pour son implication personnelle dans la marche de la structure. (Dr)

Sécurisation du foncier rural/Kobenan Kouassi Adjoumani : "L’AFOR a fait un travail remarquable"

Le 30/03/22 à 19:09
modifié 31/03/22 à 00:43
En fin d’après-midi du mardi 29 mars, le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, est sorti de la visite de travail qu’il venait d’effectuer dans les locaux de l’Agence foncière rurale (Afor), « heureux et fier ». Et pour cause, il a été « impressionné par le travail remarquable effectué » par cette structure publique autonome chargée de la sécurisation du foncier rural. Ce « travail remarquable » s’illustre par les résultats qui, dit-il, lui ont été présentés lors des échanges.

A ce propos, convient-il de le noter, l’Afor a délivré, entre autres 13694 certificats fonciers, au 28 mars 2022. Au niveau des fondamentaux, on note l’opérationnalité pleine des rouages de la production des actes. A savoir, entre autres, les Comité villageois de gestion foncière rurale et les Comité sous-préfectoraux de gestion du foncier rural. Ce n’est pas tout. Il y a le Système d’information du foncier rural (Sifor) – une plate-forme internet qui permet aux demandeurs de certificats fonciers de suivre l’évolution de leurs dossiers. L’autre fleuron des réalisations de l’Afor est sans conteste la mise en place du réseau Cors qui apporte la précision et la productivité au travail des opérateurs fonciers.

Mais, le ministre d’État, comme le lui ont fait remarquer les dirigeants de l’Agence foncière rurale, note que la structure a été confrontée à des difficultés. Au nombre desquelles les réticences de certaines personnes originaires des localités couvertes par la phase pilote du Projet d’amélioration et de mise en œuvre de la politique foncière rurale de la Côte d’Ivoire (Pamofor).

Pour le ministre d’État, c’étaient des « incompréhensions » de la part de personnes qui, au départ, ignoraient que « c’est pour leur bien-être » que l’Afor opérait.

Fort heureusement, il constate que les choses semblent évoluer finalement dans le bon sens. Vu le nombre appréciable de certificats fonciers délivrés et le nombre de villages délimités.

C’est la preuve, dit-il, que les dirigeants de l’Afor ont abattu un grand travail pédagogique en direction des populations concernées.

Cela ne surprend pas le ministre de tutelle de leur part. Car, explique-t-il, il s’agit d’un tandem mené par un général de corps d’armée, Gervais Kouassi, et un préfet hors grade, Bamba Cheick Daniel. Respectivement, président du Conseil de surveillance et directeur général.

Pour la suite, en tant que tutelle, le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural a pris l’engagement de faire en sorte que l’AFOR continue à bénéficier du soutien de l’État, afin qu’elle puisse atteindre les objectifs qui lui ont été assignés.

Il a promis à cet effet de saisir le Premier ministre qui fera remonter au Président de la République les préoccupations de l’agence. Notamment en ce qui concerne le financement. Car il sait que « les fonds ne suffisent pas ». En la matière, il faut que des décisions soient prises pour que l’Afor puisse continuer « son travail important et remarquable », dit-il.

Au soutien de son engagement à être l’avocat de l’Afor auprès de ses supérieurs hiérarchiques, Kobénan Kouassi Adjoumani évoque les importants enjeux de la sécurisation foncière. Qui concernent aussi bien les activités agricoles que les activités industrielles.

Les propos du ministre d’État ne peuvent que conforter les dirigeants de l’Afor dans leur confiance en leur ministre. Qui a toujours fait preuve de « son implication personnelle » dans les procédures administratives en leur faveur. Le président du conseil de surveillance le lui a reconnu de vive voix dans son mot de bienvenue.

Faut-il de le noter, l’Agence foncière rurale (Afor), mise en place en 2017, est la cheville ouvrière des activités de sécurisation du foncier rural en Côte d’Ivoire. L’un des projets phares qu’elle conduit actuellement est le Pamofor financé par la Banque mondiale à hauteur de 50 millions de dollars (plus de 25 milliards de francs CFA).


Le 30/03/22 à 19:09
modifié 31/03/22 à 00:43