Inflation : Les prix flambent…et des têtes tombent
Le mercredi 30 mars 2022, le ministre de l’Économie de la RDC, Jean-Marie Kalumba, a été destitué par le Parlement à la suite d’un vote intervenu dans le cadre du contrôle parlementaire. Il lui était reproché de ne pas avoir fait assez d’efforts pour contenir la flambée des prix des denrées de première nécessité.
Jean-Marie Kalumba n’est pas le seul à avoir fait les frais de l’inflation issue de la crise en Ukraine et de son corollaire de tension sur le prix des hydrocarbures. Les prix ont également eu raison le mardi 29 mars 2022, du gouvernement sortant de Mohamed Ould Bilal en Mauritanie, même si le Président Mohamed Ould Ghazouani lui a renouvelé sa confiance le lendemain, lui demandant de former un nouveau gouvernement.
Au Brésil, c’est le président du groupe énergétique public, Petrobas, Joaquim Silva e Luna, en poste depuis le 16 avril 2021, qui a été limogé par le Chef de l’État, Jair Bolsonaro. Le Chef de l’Exécutif brésilien n’a pas digéré la hausse des prix des produits pétroliers, pourtant directement liée à la crise ukrainienne.
Fin février 2022, 13 des 40 maroquins de ministres et secrétaires d’État au Tchad ont été réattribués, dont ceux du Pétrole, de l’Économie, de la Sécurité publique ou encore de l’Éducation. Ce remaniement était donc en partie dû à la flambée des prix dont s’inquiétaient les Tchadiens et objet d’une émission sur les antennes de la radio Vox of America, le 23 mars 2022.
Plus tôt à Madagascar, seul le Premier ministre échappe au remaniement ministériel d’août 2021. Tous les ministres du gouvernement de Christian Ntsay ont été remerciés, le Président Andry Rajoelina ayant mis sa menace à exécution. Trois jours plus tôt, il avait donné un ultimatum aux ministres pour engager des réformes économiques afin de limiter la flambée des prix.
Partout, des gouvernements tanguent et des postes sont en jeu. En Côte d’Ivoire, l’on s’est empressé de prendre des mesures de plafonnement de certains prix, notamment du pain, du riz, du sucre, des produits pétroliers...
Au Brésil, c’est le président du groupe énergétique public, Petrobas, Joaquim Silva e Luna, en poste depuis le 16 avril 2021, qui a été limogé par le Chef de l’État, Jair Bolsonaro. Le Chef de l’Exécutif brésilien n’a pas digéré la hausse des prix des produits pétroliers, pourtant directement liée à la crise ukrainienne.
Fin février 2022, 13 des 40 maroquins de ministres et secrétaires d’État au Tchad ont été réattribués, dont ceux du Pétrole, de l’Économie, de la Sécurité publique ou encore de l’Éducation. Ce remaniement était donc en partie dû à la flambée des prix dont s’inquiétaient les Tchadiens et objet d’une émission sur les antennes de la radio Vox of America, le 23 mars 2022.
Plus tôt à Madagascar, seul le Premier ministre échappe au remaniement ministériel d’août 2021. Tous les ministres du gouvernement de Christian Ntsay ont été remerciés, le Président Andry Rajoelina ayant mis sa menace à exécution. Trois jours plus tôt, il avait donné un ultimatum aux ministres pour engager des réformes économiques afin de limiter la flambée des prix.
Partout, des gouvernements tanguent et des postes sont en jeu. En Côte d’Ivoire, l’on s’est empressé de prendre des mesures de plafonnement de certains prix, notamment du pain, du riz, du sucre, des produits pétroliers...