De gauche à droite, Dakouri Kadja, Yannick Anaky et Keli Désirée. ( Photo:Franck YEO)
Désinformation en ligne : L’Oidh enregistre 12 cas du 1er août 2021 au 28 février 2022
L’Observatoire ivoirien des droits de l’homme (Oidh) a enregistré sur la période allant du 1er août 2021 au 28 février 2022, 12 cas de désinformation en ligne liés au processus politique provenant de 87 plateformes de discussions et 332 cas de violences en ligne issues de 21 plateformes facebook.
C’est ce qui ressort d’une conférence de presse co-animée le jeudi 7 avril 2022, au siège de l’Oidh, à Abidjan-Cocody, par Yannick Anaky, chef du projet de monitoring sur la désinformation en ligne, Dakouri Kadja Sely et Keli Désirée Jeanne D’Arc, toutes deux membres de l’Oidh.
Trois typologies de désinformation se dégagent des données recueillies. Il s’agit de contenus fabriqués (50%), les contenus manipulés (41,66%) et les contenus imposteur (8,34%). En effet, le monitoring des violences en ligne a revélé que 17 femmes engagées en politique ont été les cibles principales. Ces femmes issues de toutes les chapelles politiques ont pour la plupart, occupé des postes nominatifs (58,82%), des postes électifs (70,58%) ou ont cumulé les deux (41,17%). Par ailleurs, sept d’entre elles ont subi 82,2% des attaques.
Les propositions de l’Oidh
Pour atténuer l’impact des violences en ligne contre les femmes engagées en politique, l’Oidh invite le gouvernement à former les acteurs étatiques et le grand public au problème des violences contre les femmes en politique, à mettre en place des mécanismes pour recueillir des témoignages sur les violences faites à l'égard des femmes en vue de libéraliser la parole et surtout de veiller à l’application effective de la loi sur la représentativité des femmes dans les assemblées élues et assortir cette loi de mesures de coercition.
Aux acteurs politiques, l’Oidh recommande de sensibiliser former leurs militants et abonnés (followers) sur les bonnes pratiques démocratiques, de les sensibiliser sur les méfaits des violences en ligne faites à l’égard des femmes en politique en tant que problème pour la démocratie et surtout former les militants sur la sensibilité du genre et le harcèlement sexuel en ligne.
En outre, l’Oidh invite les administrateurs des plateformes à élaborer une charte commune incluant des sanctions contre les membres de leur flora qui publient des discours haineux, xénophobes ou de fausses informations de nature à troubler l’ordre public. Les médias sont également invités à soutenir les initiatives de lutte contre les violences faites aux femmes en politique pour une meilleure visibilité et de promotion.
Trois typologies de désinformation se dégagent des données recueillies. Il s’agit de contenus fabriqués (50%), les contenus manipulés (41,66%) et les contenus imposteur (8,34%). En effet, le monitoring des violences en ligne a revélé que 17 femmes engagées en politique ont été les cibles principales. Ces femmes issues de toutes les chapelles politiques ont pour la plupart, occupé des postes nominatifs (58,82%), des postes électifs (70,58%) ou ont cumulé les deux (41,17%). Par ailleurs, sept d’entre elles ont subi 82,2% des attaques.
Les propositions de l’Oidh
Pour atténuer l’impact des violences en ligne contre les femmes engagées en politique, l’Oidh invite le gouvernement à former les acteurs étatiques et le grand public au problème des violences contre les femmes en politique, à mettre en place des mécanismes pour recueillir des témoignages sur les violences faites à l'égard des femmes en vue de libéraliser la parole et surtout de veiller à l’application effective de la loi sur la représentativité des femmes dans les assemblées élues et assortir cette loi de mesures de coercition.
Aux acteurs politiques, l’Oidh recommande de sensibiliser former leurs militants et abonnés (followers) sur les bonnes pratiques démocratiques, de les sensibiliser sur les méfaits des violences en ligne faites à l’égard des femmes en politique en tant que problème pour la démocratie et surtout former les militants sur la sensibilité du genre et le harcèlement sexuel en ligne.
En outre, l’Oidh invite les administrateurs des plateformes à élaborer une charte commune incluant des sanctions contre les membres de leur flora qui publient des discours haineux, xénophobes ou de fausses informations de nature à troubler l’ordre public. Les médias sont également invités à soutenir les initiatives de lutte contre les violences faites aux femmes en politique pour une meilleure visibilité et de promotion.