Sites à risques: Bouaké Fofana fait l’état des lieux à Attécoubé et à Adjamé

Bouaké Fofana 1
Bouaké Fofana 1
Bouaké Fofana 1

Sites à risques: Bouaké Fofana fait l’état des lieux à Attécoubé et à Adjamé

Le 11/04/22 à 08:42
modifié 11/04/22 à 12:08
Le ministre de l’Assainissement et de la Salubrité (Minass), Bouaké Fofana, à la tête d’une délégation de collaborateurs et de dirigeants de structures sous tutelle, a effectué, jeudi dernier, à Attécoubé et Adjamé, une visite des sites à risques d’inondation et d’éboulement en saison des pluies.

L’autorité gouvernementale a indiqué que cette descente sur le terrain vise à faire l’état des lieux des zones représentant une menace pour les populations. Elle a surtout pour objectif de sensibiliser les ménages riverains à quitter volontairement les sites dangereux pour leur propre vie. « Chaque année, ces endroits enregistrent d’énormes dégâts et des pertes en vie humaine. Il faut que ça cesse ! », a martelé Bouaké Fofana.

Le Minass, qui avait à ses côtés le maire d’Attécoubé, Paulin Claude Danho, a parcouru les quartiers d’Agban Attié et de Mossikro. Il a souligné que les habitants de ces zones côtoient le danger en permanence. « Dans ces quartiers, les populations, surtout les enfants, sont livrées à elles-mêmes du fait de la précarité des lieux », a ajouté Bouaké Fofana.

La délégation a également fait une escale au niveau de l’ouvrage d’assainissement du Banco, à quelques encablures d’une société de fabrication de béton. Le Minass a noté que l’ouvrage connaît de véritables problèmes, car il n’arrive plus à évacuer normalement les eaux de pluie à cause d’un dysfonctionnement engendré par les déchets ménagers qui obstruent les canaux en amont.

Bouaké Fofana et sa délégation se sont ensuite rendus à Bracodi et au pont piéton à Adjamé. Il y a également fait l’amer constat de l’obstruction des canaux d’évacuation. Dans le secteur, plusieurs maisons sont construites à proximité des ouvrages de drainage sur des pentes à forte érosion. « Il faut beaucoup de sensibilisation pour arriver à un changement de comportement. Le Minass ne le réussira pas seul. Il faut une forte implication des autorités locales, des leaders communautaires et des ménages », a recommandé le ministre.

Il a, par ailleurs, évoqué la mise en œuvre d’un projet de prévisions précises des pluies avec la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (Sodexam). Bouaké Fofana ambitionne aussi de mettre en place, avec l’Office national de la protection civile (Onpc) et l’unité des sapeurs-pompiers militaires, un système d’alerte en cas de grosses pluies.


Le 11/04/22 à 08:42
modifié 11/04/22 à 12:08