Sécurisation de Paquinou 2022 : Un "dispositif capable de réagir en cas de nécessité"
Les grands commandements recommandent à leurs éléments la vigilance lors de la procession du Chemin de croix et la veillée pascale.
Du 15 au 18 avril, 14 000 éléments des forces de défense et de sécurité seront déployés sur l’étendue du territoire national pour la sécurisation de « Paquinou 2022 ». Vendredi 15 avril matin, les grands commandements des armées se sont réunis à l’état-major général des armées au Plateau (Abidjan) pour s’assurer de l’effectivité des dispositions prises, avant le démarrage de l’opération.Et de souligner : « Le dispositif sécuritaire mis en place est capable de réagir en cas de nécessité ».
A la fin de la rencontre, les grands commandements ont recommandé à la police et à la gendarmerie « la vigilance » lors de la veillée pascale et pendant la procession pour le chemin de croix.
Pour mener à bien ce plan de sécurisation des populations et, notamment des lieux de culte, des espaces de grands rassemblements et des sites d’attraction, les Forces de défense et de sécurité (Fds) ont assuré de l’effectivité de tous leurs éléments.
"Les Fds sont à 100% de leurs effectifs pour l'opération Paquinou 2022"
« A ce jour, nous sommes à 100% de nos effectifs. Et nous sommes en mesure de remplir nos missions », ont-elles affirmé.
Avant chaque évènement de tradition, l’armée met en œuvre un plan de sécurisation. La veille, les grands commandements vérifient que toutes les dispositions ont été prises. Et de rectifier quelques éventuels soucis sur cette opération en question.
Il faut indiquer que ces 14 000 éléments sont constitués de 6000 policiers, 6000 gendarmes et 2000 militaires.
Ils seront postés à des sites stratégiques pour assurer non seulement la régulation du trafic en zone urbaine et la répression des infractions sur la voie publique. Mais aussi la traque de toute forme de délinquance et de la grande criminalité et, parallèlement, assurer la veille anti-terroriste. Dans cette opération, les forces de première catégorie, c’est-à-dire la police et la gendarmerie seront en première ligne. Les militaires, en plus d’appuyer ces forces, eux, assureront la veille aux frontières, précisent les Fds