Week-end pascal : Ambiance faible dans les établissements de loisir

Les tenanciers des bars n'ont pas reçu assez de clients. (Ph: Dr)
Les tenanciers des bars n'ont pas reçu assez de clients. (Ph: Dr)
Les tenanciers des bars n'ont pas reçu assez de clients. (Ph: Dr)

Week-end pascal : Ambiance faible dans les établissements de loisir

Le 17/04/22 à 10:55
modifié 17/04/22 à 13:11
Au cours de ce week-end pascal (samedi 16 avril et dimanche 17 avril 2022), dans l’ensemble, l’ambiance était morose dans certains "maquis" (buvettes) et bars. Notamment au Dokui et à Angré respectivement dans les communes d'Abobo et de Cocody.

Dans la majorité des restaurants et bars du Dokui que nous avons sillonnés entre 23h et 1h du matin, les tenanciers et leurs employés ont attendu en vain leur clientèle des grands moments festifs. D’autres ont même décidé de fermer, vu la clientèle qui a brillé par son absence.

Raison évoquée par les gestionnaires des "maquis", cette situation inhabituelle, en cette période de la pâques, est due au jeûne musulman.

Selon Marie-Madeleine K., tenancière de "maquis" à Angré, tout le stock prévu pour la circonstance est resté intact. Précisant que l’an passé, à la même date, elle avait épuisé tout son lot de boisson.

Faible affluence dans des bars de Dokui et Angré. (Ph: Dr)
Faible affluence dans des bars de Dokui et Angré. (Ph: Dr)



Au Dokui, la situation était pareille. Les espaces de loisir n’ont pas enregistré leur affluence ordinaire.

Départ massif des populations au centre du pays

Pour dame Sarah, propriétaire de restaurant, les départs massifs des populations dans les villes et villages du centre de la Côte d’Ivoire pour célébrer la « paquinou » ont constitué une raison majeure de cette rareté de clients. De l’avis de quelques clients fidèles, cette situation est relative à l’absence de moyens financiers.

En revanche, dans la nuit de samedi au dimanche, les chrétiens ont préféré plutôt prendre d’assaut les églises et les temples, malgré la pluie, pour célébrer la naissance du Christ dans la prière et la joie.

Comme en témoigne, Jean-Christophe Koffi : « Je n’ai pas l’habitude de me rendre dans les paroisses les dimanches. Mais, je participe toujours à la messe de la vigile pascale. Cela me met en communion avec mon Dieu ». Toutefois, il a donné rendez-vous à ses enfants et à ses amis dans un temple de la joie à Yopougon dans un espace aménagé pour célébrer la « paquinou ».



Le 17/04/22 à 10:55
modifié 17/04/22 à 13:11