Alphabétisation et éducation non formelle: Des acteurs renforcent leur maîtrise de l’outil statistique
Une quinzaine d’acteurs en charge des questions de statistiques de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle y prennent part. Pour distiller cette formation, la Fondation Karanta a sollicité les services d’un des meilleurs spécialistes de la place sur les questions de statistiques dans l’environnement académique.
Il s’agit d’Emmanuel Essoua, chef du service des statistiques à la Direction des Stratégies, de la Planification et des Statistiques (Dsps). Il a relevé l’importance de la fiabilité des données pour adresser avec efficacité les problématiques liées à l’alphabétisation et l’éducation non formelle.
« Sans données fiables, les décideurs ne peuvent pas efficacement orienter leurs politiques », a-t-il expliqué. D’où la pertinence de cet atelier qui permettra notamment de faire la mise à jour et renforcer les capacités des participants.
Devant de tels enjeux, Clément Ndoli, sous-directeur suivi-évaluation et statistiques à la direction de l’alphabétisation, a invité les participants à tirer le meilleur parti de ce moment d’apprentissage.
Créée le 15 décembre 2015, à Dakar (Sénégal), la Fondation Karanta se présente comme une alliance géostratégique rassemblant 6 pays ouest-africains (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger et Sénégal). Son but est d’adresser de façon solidaire et concertée la problématique de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle.