Alphabétisation et éducation non formelle: Des acteurs renforcent leur maîtrise de l’outil statistique

Clément Ndoli, sous-directeur suivi-évaluation et statistiques (à droite), et le formateur, Emmanuel Essoua. (DR)
Clément Ndoli, sous-directeur suivi-évaluation et statistiques (à droite), et le formateur, Emmanuel Essoua. (DR)
Clément Ndoli, sous-directeur suivi-évaluation et statistiques (à droite), et le formateur, Emmanuel Essoua. (DR)

Alphabétisation et éducation non formelle: Des acteurs renforcent leur maîtrise de l’outil statistique

Le 19/04/22 à 21:57
modifié 19/04/22 à 23:14
L’absence de données fiables constitue l’un des principaux obstacles à l’élaboration de politiques efficientes en matière d’alphabétisation.

Pour résoudre l’équation, la Fondation Karanta, active dans le domaine de l’éducation non formelle en Afrique de l’Ouest, organise une session de renforcement des capacités, à Abidjan. Cet atelier de 72h a ouvert ses portes le 19 avril au Centre national des matériels scientifiques (Cnms), à Cocody.

Une quinzaine d’acteurs en charge des questions de statistiques de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle y prennent part. Pour distiller cette formation, la Fondation Karanta a sollicité les services d’un des meilleurs spécialistes de la place sur les questions de statistiques dans l’environnement académique.

Il s’agit d’Emmanuel Essoua, chef du service des statistiques à la Direction des Stratégies, de la Planification et des Statistiques (Dsps). Il a relevé l’importance de la fiabilité des données pour adresser avec efficacité les problématiques liées à l’alphabétisation et l’éducation non formelle.

Les participants à l'atelier attentifs aux explications du formateur, Emmanuel Essoua (dans le fond en position arrêtée). (DR)
Les participants à l'atelier attentifs aux explications du formateur, Emmanuel Essoua (dans le fond en position arrêtée). (DR)



« Sans données fiables, les décideurs ne peuvent pas efficacement orienter leurs politiques », a-t-il expliqué. D’où la pertinence de cet atelier qui permettra notamment de faire la mise à jour et renforcer les capacités des participants.

Devant de tels enjeux, Clément Ndoli, sous-directeur suivi-évaluation et statistiques à la direction de l’alphabétisation, a invité les participants à tirer le meilleur parti de ce moment d’apprentissage.

Créée le 15 décembre 2015, à Dakar (Sénégal), la Fondation Karanta se présente comme une alliance géostratégique rassemblant 6 pays ouest-africains (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger et Sénégal). Son but est d’adresser de façon solidaire et concertée la problématique de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle.



Le 19/04/22 à 21:57
modifié 19/04/22 à 23:14