"Paquinou" 2022 : Faible mobilisation dans le Gbêkê
La célébration de Paquinou postcovid-19 sans aucune mesure restrictive a bel et bien eu lieu dans la région de Gbêkê. Même si la mobilisation de la diaspora n’a pas été à la hauteur des éditions précédentes de cette fête de retrouvailles.
Edmond Koffi Taiguain, maire de la commune de Djébonoua, a fait un constat, le dimanche 17 avril 2022, alors qu’il visitait le chantier du foyer des jeunes en travaux. « Il y a eu une a paupérisation concernant les familles vulnérables du fait de la vie chère. "Paquinou" 2022 nous a permis de nous rendre compte vraiment que les temps sont durs pour beaucoup de nos parents », a-t-il affirmé. « Il faut le dire, la mobilisation n’a pas été à la hauteur de nos espérances », a regretté le maire de Djébonoua.
Ajouté à cette raison, une pluie diluvienne s’est invitée à la fête, le samedi 16 avril 2022, en fin d’après-midi, dans toute la région. A la grande surprise des fêtards. Au moment où la fête battait son plein, le ciel s’est subitement assombri. Par la suite, une forte pluie s’est abattue durant pratiquement toute la nuit. Douchant quelque peu l’ardeur des fêtards. Certains ont préféré rentrer chez eux. Par contre, d'autres ont continué jusqu’au petit matin dans les maquis et autres endroits festifs.
A Djébonoua où nous étions, ce mauvais temps a eu pour conséquence de contraindre les organisateurs à annuler, le premier concert qui était programmé, ce samedi.
Dans tous les cas, le constat général que nous avions fait, "Paquinou" s’est déroulé un peu partout dans la région. Les temps forts se sont déroulés autour des mutuelles de développement qui ont organisé des réunions et ont permis de faire les bilans de leurs activités avec en toile de fond les perspectives d'avenir, des inaugurations de projets de développement ou encore des concerts géants avec des artistes de renommées nationales.
Kouabo relié au réseau électrique
A Kouabo, village situé à une vingtaine de kilomètres de Bouaké, chef-lieu de la sous-préfecture, la Murka (Mutuelle des ressortissants de Kouabo résidant à Abidjan) a célébré la lumière.
La particularité de ce village, c’est qu’il était le dernier du canton N’Dranouan à n’avoir pas encore bénéficié de l’électricité. L’occasion était donc belle pour les fils et filles d’exprimer toute leur gratitude au Président de la République, Alassane Ouattara, qui a permis à leur village d’être électrifié après tant d’années d’attente. Et cela dans le cadre de sa politique d’électrification pour toutes les localités de plus 500 âmes.
On comprend dès lors la grande joie de la population qui s’est retrouvée, ce samedi 16 avril 2022, sur la place de l’école primaire dudit village pour communier dans une ferveur totale.
Marius Kouamé, secrétaire général de la Murka, a exprimé la gratitude du village au Chef de l’Etat. « Des ténèbres, Kouabo est passé à la lumière, selon la volonté du Président de la République, Alassane Ouattara », s’est-il écrié. Par la suite, il dira que par cet acte, le Président a permis à leur village d’amorcer enfin le développement.
Patrice Kouassi Yao, directeur politique, représentant le parrain Jacques Konan Assahoré, directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, s’est réjoui de cette reconnaissance, tout en appelant à la cohésion et à l’entente entre les fils et filles de Kouabo. « Il n’y a pas de développement sans la paix et l’union », a-t-il conseillé, au nom du parrain.
La fête de la lumière a pris fin par un bal poussière.
Moloukro fête les 50 ans de sa mutuelle
La Mudemo (Mutuelle de développement de Moloukro) a 50 ans d’existence. Les fils et filles de Moloukro, village de la sous-préfecture de Sakassou, de la tribu Lomo, ont célébré l'évènement le samedi 16 avril 2022.
Au-delà de la fête, il s’agissait de présenter une case de santé et de livrer le foyer des jeunes qui a été rénové dans le cadre des activités de cette mutuelle. Un foyer qui a été baptisé du nom du parrain.
Président en exercice de la Mudemo a tenu à rappeler que c’est en avril 1972 que leurs parents ont eu l’idée de mettre sur pied cette mutuelle pour accompagner le développement de leur village.
« Je voudrais rendre hommage à nos devanciers qui pour la plupart ne sont plus de notre monde », a-t-il dit. Non sans rappeler que c’est la mutuelle qui a permis de doter le village d’un certain nombre d’infrastructures telles que l’école primaire, le forage, l’électricité et l’eau courante. « Sans oublier le plan de lotissement et d’extension qui a été agréé par l’Etat », a-t-il indiqué.
Dans la foulée, le président de la mutuelle a annoncé les projets tels que doter le village d’un véritable centre de santé, d’un château d’eau, d’un établissement secondaire technique, de structures de transformation des produits locaux, etc.
Apkess Yapo, a, au nom du parrain, Jacques Assahoré, réaffirmé l’intérêt que ce dernier accorde au foyer des jeunes qui porte dorénavant son nom. D’ailleurs, il a pris l’engagement de l’équiper en vue de son fonctionnement.
Djébonoua : Concert et ambiance dans les maquis
Le peuple Saa autochtone du territoire communal de Djébonoua a vécu au rythme d’un concert et des folles ambiances des maquis qui ont été pratiquement pris d’assaut par les fêtards.
Francis Yao Kan, un cadre de Djébonoua, a encore tenu son pari d’organiser depuis quatre ans une série de concerts sur la place publique en face de la préfecture.
Du fait d’un certain nombre d’impondérables et du mauvais temps, il n’y a eu qu’un seul concert animé par le groupe Eden, le dimanche 17 avril 2022. Le public a chanté et dansé au rythme de la musique chrétienne proposée par les chantres de ce groupe.
Au même moment, les maquis étaient pratiquement envahis. C’est le cas au maquis Espace du Repos. Loukou Kouassi, enseignant et l’un des promoteurs de ces maquis s'est frotté les mains. « Depuis quatre jours, nous ne dormons pratiquement pas », s’est-il réjoui.
Par contre, Lucien Kouakou Konan, propriétaire du maquis Mercato, fait grise mine. « Par rapport aux éditions précédentes, l’affluence est en deçà de nos espérances », a-t-il déploré.
Pour ce qui est relatif aux actions de développement, Edmond Taiguain, maire de Djébonoua, a donné rendez-vous à l’édition 2023 de Paquinou pour une série d’inaugurations d’infrastructures de base et l’organisation d’un festival culturel pour mettre en exergue la culture Saa pour sa préservation.
Ajouté à cette raison, une pluie diluvienne s’est invitée à la fête, le samedi 16 avril 2022, en fin d’après-midi, dans toute la région. A la grande surprise des fêtards. Au moment où la fête battait son plein, le ciel s’est subitement assombri. Par la suite, une forte pluie s’est abattue durant pratiquement toute la nuit. Douchant quelque peu l’ardeur des fêtards. Certains ont préféré rentrer chez eux. Par contre, d'autres ont continué jusqu’au petit matin dans les maquis et autres endroits festifs.
A Djébonoua où nous étions, ce mauvais temps a eu pour conséquence de contraindre les organisateurs à annuler, le premier concert qui était programmé, ce samedi.
Dans tous les cas, le constat général que nous avions fait, "Paquinou" s’est déroulé un peu partout dans la région. Les temps forts se sont déroulés autour des mutuelles de développement qui ont organisé des réunions et ont permis de faire les bilans de leurs activités avec en toile de fond les perspectives d'avenir, des inaugurations de projets de développement ou encore des concerts géants avec des artistes de renommées nationales.
Kouabo relié au réseau électrique
A Kouabo, village situé à une vingtaine de kilomètres de Bouaké, chef-lieu de la sous-préfecture, la Murka (Mutuelle des ressortissants de Kouabo résidant à Abidjan) a célébré la lumière.
La particularité de ce village, c’est qu’il était le dernier du canton N’Dranouan à n’avoir pas encore bénéficié de l’électricité. L’occasion était donc belle pour les fils et filles d’exprimer toute leur gratitude au Président de la République, Alassane Ouattara, qui a permis à leur village d’être électrifié après tant d’années d’attente. Et cela dans le cadre de sa politique d’électrification pour toutes les localités de plus 500 âmes.
On comprend dès lors la grande joie de la population qui s’est retrouvée, ce samedi 16 avril 2022, sur la place de l’école primaire dudit village pour communier dans une ferveur totale.
Marius Kouamé, secrétaire général de la Murka, a exprimé la gratitude du village au Chef de l’Etat. « Des ténèbres, Kouabo est passé à la lumière, selon la volonté du Président de la République, Alassane Ouattara », s’est-il écrié. Par la suite, il dira que par cet acte, le Président a permis à leur village d’amorcer enfin le développement.
Patrice Kouassi Yao, directeur politique, représentant le parrain Jacques Konan Assahoré, directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, s’est réjoui de cette reconnaissance, tout en appelant à la cohésion et à l’entente entre les fils et filles de Kouabo. « Il n’y a pas de développement sans la paix et l’union », a-t-il conseillé, au nom du parrain.
La fête de la lumière a pris fin par un bal poussière.
Moloukro fête les 50 ans de sa mutuelle
La Mudemo (Mutuelle de développement de Moloukro) a 50 ans d’existence. Les fils et filles de Moloukro, village de la sous-préfecture de Sakassou, de la tribu Lomo, ont célébré l'évènement le samedi 16 avril 2022.
Au-delà de la fête, il s’agissait de présenter une case de santé et de livrer le foyer des jeunes qui a été rénové dans le cadre des activités de cette mutuelle. Un foyer qui a été baptisé du nom du parrain.
Président en exercice de la Mudemo a tenu à rappeler que c’est en avril 1972 que leurs parents ont eu l’idée de mettre sur pied cette mutuelle pour accompagner le développement de leur village.
« Je voudrais rendre hommage à nos devanciers qui pour la plupart ne sont plus de notre monde », a-t-il dit. Non sans rappeler que c’est la mutuelle qui a permis de doter le village d’un certain nombre d’infrastructures telles que l’école primaire, le forage, l’électricité et l’eau courante. « Sans oublier le plan de lotissement et d’extension qui a été agréé par l’Etat », a-t-il indiqué.
Dans la foulée, le président de la mutuelle a annoncé les projets tels que doter le village d’un véritable centre de santé, d’un château d’eau, d’un établissement secondaire technique, de structures de transformation des produits locaux, etc.
Apkess Yapo, a, au nom du parrain, Jacques Assahoré, réaffirmé l’intérêt que ce dernier accorde au foyer des jeunes qui porte dorénavant son nom. D’ailleurs, il a pris l’engagement de l’équiper en vue de son fonctionnement.
Djébonoua : Concert et ambiance dans les maquis
Le peuple Saa autochtone du territoire communal de Djébonoua a vécu au rythme d’un concert et des folles ambiances des maquis qui ont été pratiquement pris d’assaut par les fêtards.
Francis Yao Kan, un cadre de Djébonoua, a encore tenu son pari d’organiser depuis quatre ans une série de concerts sur la place publique en face de la préfecture.
Du fait d’un certain nombre d’impondérables et du mauvais temps, il n’y a eu qu’un seul concert animé par le groupe Eden, le dimanche 17 avril 2022. Le public a chanté et dansé au rythme de la musique chrétienne proposée par les chantres de ce groupe.
Au même moment, les maquis étaient pratiquement envahis. C’est le cas au maquis Espace du Repos. Loukou Kouassi, enseignant et l’un des promoteurs de ces maquis s'est frotté les mains. « Depuis quatre jours, nous ne dormons pratiquement pas », s’est-il réjoui.
Par contre, Lucien Kouakou Konan, propriétaire du maquis Mercato, fait grise mine. « Par rapport aux éditions précédentes, l’affluence est en deçà de nos espérances », a-t-il déploré.
Pour ce qui est relatif aux actions de développement, Edmond Taiguain, maire de Djébonoua, a donné rendez-vous à l’édition 2023 de Paquinou pour une série d’inaugurations d’infrastructures de base et l’organisation d’un festival culturel pour mettre en exergue la culture Saa pour sa préservation.