
Les acteurs du développement de l'agriculture durable satisfaits de l'atelier (Photo Bavane)
Les acteurs du développement de l'agriculture durable satisfaits de l'atelier (Photo Bavane)
Agriculture durable : L’utilisation des pesticides au cœur de la "Journée internationale de la terre nourricière"
Chaque 22 avril, le monde entier célèbre la Journée internationale de la Terre Nourricière. En Côte d’Ivoire, l’évènement a été célébré cette année par Inades-Formation qui a convié les acteurs de l’agriculture et le public à une conférence-débat sur le thème central : « Les pesticides et fertilisants chimiques face au défi d’une terre nourricière pour l’agriculture durable ».
La rencontre s’est déroulée dans les locaux de l’institution à Cocody, ce vendredi 22 avril 2022.
La conférence qui a réuni une trentaine d’acteurs au développement, vise à Faire connaitre au public l’importance de la résolution des Nations Unies sur la journée de la terre nourricière ; Faciliter des échanges sur les réalités en matière d’intrants chimiques agricoles et les défis à relever pour la prise en compte effective de la résolution sur la journée de la terre nourricière.
Ainsi que sur le renforcement des capacités des participants sur ce qu’il faut connaître par rapport aux problèmes de dangerosité des intrants chimiques de synthèse sur la qualité de la terre nourricière, socle d’une agriculture durable d’une part et des mesures à prendre d’autre part.
L'usage des intrants chimiques dans l'agriculture, met en danger la santé humaine
Sena Adessou, secrétaire général d'Inades Formation, dans son intervention, a fait savoir que de nombreuses analyses et recherches confirment que l'usage des intrants chimiques dans l'agriculture, met en danger la santé humaine et celle de la Terre et constituent ainsi une véritable menace.
D’où, le nécessité à travers cette campagne d’inviter les paysans à mieux définir les modes d’utilisation des pesticides chimiques qui se retrouvent sur le marché. Des pesticides qui selon lui, ne sont pas parfois homologués et qui se retrouvent dans les champs des paysans. « Ces pesticides sont utilisés dans le sol et le sol en retour rétrocède à la plante et c’est ce que nous consommons. Cela ne garantit pas la santé humaine », a-t-il déploré et d’inviter les Etats à jeter un regard sur la question afin que la terre qui est le bien commun, ne soit pas impactée négativement par l’utilisation de ces produits chimiques.
La question du cadre juridique et conventionnelle sur les pesticides a été au cœur de l’exposé du conférencier Prof Ardjouma Dembélé, directeur de la recherche à l’Université Nagui Abrogoua. Il n’a pas manqué toutefois d’avouer qu’il existe un cadre juridique mais, il y a beaucoup d’insuffisance. « Ce qui fait qu’au niveau des produits qui entrent et qui sont utilisés, l’on observe beaucoup de contrefaçons. Il va donc falloir améliorer les textes juridiques pour que cela accompagne les producteurs, les vendeurs de produits et d’intrants », a-t-il proposé.
Et d’aborder la question de la composition des produits chimiques et les risque et dangers que présente leur l’utilisation. Il a aussi mis l’accent sur les effets des pesticides et fertilisants chimiques de synthèse. Sur la qualité d’une terre nourricière. Et comment les reconnaitre et les évaluer. Avec à l’appui des recommandations pour relever le défi d’une terre nourricière.
La conférence qui a réuni une trentaine d’acteurs au développement, vise à Faire connaitre au public l’importance de la résolution des Nations Unies sur la journée de la terre nourricière ; Faciliter des échanges sur les réalités en matière d’intrants chimiques agricoles et les défis à relever pour la prise en compte effective de la résolution sur la journée de la terre nourricière.
Ainsi que sur le renforcement des capacités des participants sur ce qu’il faut connaître par rapport aux problèmes de dangerosité des intrants chimiques de synthèse sur la qualité de la terre nourricière, socle d’une agriculture durable d’une part et des mesures à prendre d’autre part.
L'usage des intrants chimiques dans l'agriculture, met en danger la santé humaine
Sena Adessou, secrétaire général d'Inades Formation, dans son intervention, a fait savoir que de nombreuses analyses et recherches confirment que l'usage des intrants chimiques dans l'agriculture, met en danger la santé humaine et celle de la Terre et constituent ainsi une véritable menace.
D’où, le nécessité à travers cette campagne d’inviter les paysans à mieux définir les modes d’utilisation des pesticides chimiques qui se retrouvent sur le marché. Des pesticides qui selon lui, ne sont pas parfois homologués et qui se retrouvent dans les champs des paysans. « Ces pesticides sont utilisés dans le sol et le sol en retour rétrocède à la plante et c’est ce que nous consommons. Cela ne garantit pas la santé humaine », a-t-il déploré et d’inviter les Etats à jeter un regard sur la question afin que la terre qui est le bien commun, ne soit pas impactée négativement par l’utilisation de ces produits chimiques.
La question du cadre juridique et conventionnelle sur les pesticides a été au cœur de l’exposé du conférencier Prof Ardjouma Dembélé, directeur de la recherche à l’Université Nagui Abrogoua. Il n’a pas manqué toutefois d’avouer qu’il existe un cadre juridique mais, il y a beaucoup d’insuffisance. « Ce qui fait qu’au niveau des produits qui entrent et qui sont utilisés, l’on observe beaucoup de contrefaçons. Il va donc falloir améliorer les textes juridiques pour que cela accompagne les producteurs, les vendeurs de produits et d’intrants », a-t-il proposé.
Et d’aborder la question de la composition des produits chimiques et les risque et dangers que présente leur l’utilisation. Il a aussi mis l’accent sur les effets des pesticides et fertilisants chimiques de synthèse. Sur la qualité d’une terre nourricière. Et comment les reconnaitre et les évaluer. Avec à l’appui des recommandations pour relever le défi d’une terre nourricière.