Élection du nouveau président du Cno: Georges N’Goan-Bamba Cheick, un combat de chefs
En attendant l'ouverture de la campagne électorale, la bataille fait rage. Les états-majors, déjà en place, affutent leurs armes. L’enjeu de cette élection, c’est d’harmoniser le Comité national olympique avec l’ensemble des performances sportives au plus haut niveau, en Afrique et dans le monde. De permettre aux athlètes ivoiriens d’être capables de rivaliser avec les meilleurs au monde. Un Cno Côte d’Ivoire bien organisé et structuré, avec une gestion aux antipodes de ce que l’on a pu voir ces 20 dernières années.
Après 20 ans de règne du Général Lassana Palenfo...
A 72 ans, le président Lassana Palenfo, arrivé au pouvoir après le décès du premier président du Cno, l’ambassadeur Louis Guirandou N’Diaye en 1999, a tout donné. En 20 ans de règne, l’intendant général à la retraite s’est battu pour offrir à la Côte d’Ivoire deux centres « olympafrica ». Le premier à Soubré et le second dont le premier coup de pioche a eu lieu en 2019 est en réalisation à Sassandra. Un programme qui a vu le jour en 1988, grâce à Juan Antonio Samaranch, alors président du Comité international olympique. L’objectif de ces centres était de permettre aux pays en développement de bénéficier pleinement des effets positifs de l’Olympisme à travers la création de petits centres multisports et socio-éducatifs. Bien que Soubré soit quasiment un fiasco, la Côte d’Ivoire, grâce à l’entregent du président Palenfo, a bénéficié d’un deuxième centre qui est en cours de réalisation.
A côté de cela, le Cno a vaqué à ses occupations quotidiennes, c’est-à-dire exécuter les programmes mondiaux de la Solidarité olympique (So) sur les athlètes, entraîneurs, gestion du siège et autres programmes continentaux. Grâce à ces programmes de la Solidarité olympique, plusieurs athlètes ont pu bénéficier de bourses, environ cinq cent mille Francs Cfa par athlète. Certains techniciens ont bénéficié également de bourses olympiques pour mettre leurs connaissances à jour.
Du chemin reste à parcourir...
Pour une structure dont la mission est de « développer, promouvoir et protéger le Mouvement Olympique, d’organiser la représentation de la Côte d’Ivoire aux Jeux olympiques et aux compétitions multispports régionales, continentales ou mondiales patronnées par le comité international olympique (Cio) », il faut l’avouer, l’on est loin du compte. Depuis des années, la maison fait du surplace. Aucune créativité, là où tout près de nous, au Mali, au Sénégal, les Cno sont devenus incontournables. C’est pour nettoyer les toiles d’araignée et rendre l’institution plus vivante que Georges N’Goan a décidé de se porter candidat à la présidence du Cno. C’est pour la même raison qu’après avoir fait ses preuves à la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd), Bamba Cheick Daniel a décidé de briguer le poste. Deux personnalités de haut rang, de brillants intellectuels qui ont chacun des arguments à revendre.