Presse club: Du tennis à la diplomatie, l’’ambassadeur de l’Ue, Jobst von Kirchmann, se confie à Esprit magazine
« Quitter la fonction de juge et aller vers les affaires étrangères n’est pas le choix le plus curieux que j’ai fait dans ma vie. Par exemple, j’ai quitté une carrière de tennisman pour me lancer dans le droit», a-t-il confié

Et de poursuivre pour articuler qu’à l’époque, il jouait à un niveau national en Allemagne. « J’avais une école de tennis et j’étais bien classé. Seulement, à un moment donné, je me suis demandé ce que je ferais quand j’aurais 40 ans, avec ce sport. Et là je me suis dit : ce n’est pas ça. Alors avec le même élan et la même persévérance, je me suis lancé dans l’étude du droit. C’était le premier grand changement qui m’a amené à faire une carrière dans mon pays, l’Allemagne, en tant qu’avocat et juge », appuie le diplomate.
Puis, de continuer pour raconter qu’il va connaître un deuxième grand changement. C’est-à-dire quitter son pays pour travailler dans un contexte européen. « J’ai commencé à travailler avec des collègues de tous les États membres de l’Union européenne à Bruxelles et j’ai trouvé ces échanges enrichissants. Aller encore au-delà et vouloir goûter à la richesse du monde entier a été ensuite pratiquement logique », a-t-il fait savoir.
Sur la question de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne, l’ambassadeur a été moins bavard : « Aujourd’hui nous sommes un partenaire de la Côte d’Ivoire, nous voulons accompagner le pays selon sa propre vision. Car les seuls qui connaissent la Côte d’Ivoire et ce qui est bon pour elle sont les Ivoiriens et Ivoiriennes. Je vis ici depuis bientôt quatre ans et la Côte d’Ivoire est un pays que j’adore»