Cop15/Green business forum: Le secteur privé ivoirien invité à capter les ressources de la finance climatique
Dans le cadre de la Cop15 ouverte le 9 mai 2022, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, un forum d’affaires sur la finance climatique s’est tenu, mardi, sous la présidence du ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme.
L’un des moments forts de la deuxième journée (le 10 mai) de la Cop15 sur la désertification et la sécheresse qui se tient depuis le 9 mai, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, a été le forum d’affaires sur la finance verte.
Des dizaines d’acteurs du secteur privé ivoirien, africain et de plusieurs autres pays du monde se sont retrouvés à la salle des fêtes avec des institutions nationales, régionales et internationales de la finance climatique pour discuter ensemble de la contribution que peut et doit apporter le secteur privé. Ce, dans la réalisation des principaux défis de la présente Cop. A savoir, freiner la dégradation et la perte des terres arables, et intensifier les productions agricoles tout en préservant les ressources forestières.
Pour le secteur privé ivoirien, l’objectif était de réfléchir aux meilleures stratégies à mettre en place pour la mobilisation de la finance verte pour un développement économique durable de la Côte d’Ivoire. Ce forum a été présidé par le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, qui représentait le Premier ministre Patrick Achi.
« En plus du secteur public, les acteurs du secteur privé et particulièrement les Pme et les grandes entreprises sont appelés à jouer leur partition dans la transition écologique dans la mesure où elles occupent une place prépondérante dans la création d’emplois et de richesses », a indiqué Souleymane Diarrassouba.
Selon l'Organisation internationale du travail, le 21e siècle est confronté à deux défis majeurs. D’une part, la nécessité de prévenir le changement climatique et la détérioration des ressources naturelles et d’autre part, l’obligation d'assurer un développement social et un travail décent pour tous. Il s’agit dès lors de concilier l’impératif devoir de sauvegarde de l’environnement avec l’incontournable besoin de création d’emplois et de richesses, source de réduction de pauvreté.
« En cela, le recours à la mobilisation des finances vertes pour le financement du développement économique de nos pays semble être une panacée. Dans ce sens, la communauté internationale recommande l’adoption du développement durable, de l’économie verte et de l’économie circulaire », a expliqué Souleymane Diarrassouba.
Aussi, selon les Nations unies, environ 12 millions d’hectares de terre sont perdus chaque année, et avec eux, le potentiel de production de 20 millions de tonnes de céréale ; et 1,5 milliard de personnes sont touchées par la sécheresse et la désertification. Et ce, avec des pertes économiques estimées à 124 milliards de dollars au moins au cours des deux dernières décennies.
L’appel de Jean-Marie Ackah
« Dans un tel contexte, l’engagement du secteur privé, en tant qu’acteur majeur de cette dégradation, à lutter contre la désertification et la sécheresse, constitue un défi majeur pour le développement durable de nos économies. Car, faut-il le rappeler, le secteur agricole produit à lui seul 24% des émissions des gaz à effet de serre et le secteur industriel en produit 11% », a soutenu Souleymane Diarrassouba.
Le secteur privé ivoirien, à en croire son patron Jean-Marie Ackah, est bien conscient de la situation. « La gravité de la situation n’échappe à personne. C’est pourquoi les acteurs du secteur privé ivoirien sont pleinement engagés aux côtés des pouvoirs publics, notamment en ce qui concerne les engagements climatiques et la mise en œuvre des aspects environnementaux du Pnd 2021-2025. Nous appelons maintenant les uns et les autres au respect des engagements de financement pris », a expliqué Jean-Marie Ackah.
In fine, une implication plus forte du secteur privé dans la promotion d’une agriculture intensive, tout en préservant les acquis écologiques, est donc indispensable pour garantir une offre suffisante en produits, et assurer ainsi la souveraineté alimentaire, « ce qui va contribuer à la lutte contre la flambée des prix des produits alimentaires », selon Souleymane Diarrassouba.
Pour le secteur privé ivoirien, l’objectif était de réfléchir aux meilleures stratégies à mettre en place pour la mobilisation de la finance verte pour un développement économique durable de la Côte d’Ivoire. Ce forum a été présidé par le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba, qui représentait le Premier ministre Patrick Achi.
« En plus du secteur public, les acteurs du secteur privé et particulièrement les Pme et les grandes entreprises sont appelés à jouer leur partition dans la transition écologique dans la mesure où elles occupent une place prépondérante dans la création d’emplois et de richesses », a indiqué Souleymane Diarrassouba.
Selon l'Organisation internationale du travail, le 21e siècle est confronté à deux défis majeurs. D’une part, la nécessité de prévenir le changement climatique et la détérioration des ressources naturelles et d’autre part, l’obligation d'assurer un développement social et un travail décent pour tous. Il s’agit dès lors de concilier l’impératif devoir de sauvegarde de l’environnement avec l’incontournable besoin de création d’emplois et de richesses, source de réduction de pauvreté.
« En cela, le recours à la mobilisation des finances vertes pour le financement du développement économique de nos pays semble être une panacée. Dans ce sens, la communauté internationale recommande l’adoption du développement durable, de l’économie verte et de l’économie circulaire », a expliqué Souleymane Diarrassouba.
Aussi, selon les Nations unies, environ 12 millions d’hectares de terre sont perdus chaque année, et avec eux, le potentiel de production de 20 millions de tonnes de céréale ; et 1,5 milliard de personnes sont touchées par la sécheresse et la désertification. Et ce, avec des pertes économiques estimées à 124 milliards de dollars au moins au cours des deux dernières décennies.
L’appel de Jean-Marie Ackah
« Dans un tel contexte, l’engagement du secteur privé, en tant qu’acteur majeur de cette dégradation, à lutter contre la désertification et la sécheresse, constitue un défi majeur pour le développement durable de nos économies. Car, faut-il le rappeler, le secteur agricole produit à lui seul 24% des émissions des gaz à effet de serre et le secteur industriel en produit 11% », a soutenu Souleymane Diarrassouba.
Le secteur privé ivoirien, à en croire son patron Jean-Marie Ackah, est bien conscient de la situation. « La gravité de la situation n’échappe à personne. C’est pourquoi les acteurs du secteur privé ivoirien sont pleinement engagés aux côtés des pouvoirs publics, notamment en ce qui concerne les engagements climatiques et la mise en œuvre des aspects environnementaux du Pnd 2021-2025. Nous appelons maintenant les uns et les autres au respect des engagements de financement pris », a expliqué Jean-Marie Ackah.
In fine, une implication plus forte du secteur privé dans la promotion d’une agriculture intensive, tout en préservant les acquis écologiques, est donc indispensable pour garantir une offre suffisante en produits, et assurer ainsi la souveraineté alimentaire, « ce qui va contribuer à la lutte contre la flambée des prix des produits alimentaires », selon Souleymane Diarrassouba.