Congrès des juridictions constitutionnelles africaines : Chantal Camara défend le principe de la dignité humaine
La présidente du Conseil constitutionnel, à la tête d'une délégation, a représenté la Côte d'Ivoire à ses Assises à Zimbabwé.
La sauvegarde de la dignité humaine est un droit fondamental protégé par le Conseil constitutionnel. Chantal Camara, la présidente de la juridiction ivoirienne chargée de la régulation des pouvoirs publics en Côte d’Ivoire, a défendu, récemment, à Victoria Falls au Zimbabwe, ce principe à valeur constitutionnelle. A l’entame du panel, à la tribune du Congrès des juridictions constitutionnelles africaines (Cjca), elle a déclaré que le principe de la dignité humaine se distingue des autres principes constitutionnels en ce sens qu’il soumet le commun des mortels à la réflexion et à la définition de l’être humain.
Pour elle, selon la note information mise à notre disposition, ce principe « peut permettre au juge de renforcer la protection des droits de l’homme en transformant le champ d’application de certains droits fondamentaux et au gré de l’évolution de la société ». Cette rencontre de haut niveau avait pour thème : « La dignité humaine en tant que valeur et principe fondamentaux, source d’interprétation constitutionnelle, de protection et d’application des droits fondamentaux de l’homme ».
Les panélistes, dans leur ensemble, ont soutenu que la dignité humaine est la fois une valeur et un droit fondamentaux reconnus à tout être humain. Ils ont affirmé que sa protection doit être assurée par l’État et garantie par le juge constitutionnel, même dans le silence des dispositions de la Constitution. Ces experts ont avancé que le juge constitutionnel doit user de son pouvoir d’interprétation pour ériger le respect de la dignité humaine en principe fondamental intangible, insusceptible de dérogation, même en période de conflit armé. La présidente du Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire, Chantal Camara, a reçu une invitation pour prendre part aux travaux de la 18e session du bureau de la Cjca, prévus les 24 et 25 janvier 2025 au Caire, en Egypte. L’institution qu’elle préside a aussi été élue membre du bureau du Congrès des juridictions constitutionnelles africaines.
Les panélistes, dans leur ensemble, ont soutenu que la dignité humaine est la fois une valeur et un droit fondamentaux reconnus à tout être humain. Ils ont affirmé que sa protection doit être assurée par l’État et garantie par le juge constitutionnel, même dans le silence des dispositions de la Constitution. Ces experts ont avancé que le juge constitutionnel doit user de son pouvoir d’interprétation pour ériger le respect de la dignité humaine en principe fondamental intangible, insusceptible de dérogation, même en période de conflit armé. La présidente du Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire, Chantal Camara, a reçu une invitation pour prendre part aux travaux de la 18e session du bureau de la Cjca, prévus les 24 et 25 janvier 2025 au Caire, en Egypte. L’institution qu’elle préside a aussi été élue membre du bureau du Congrès des juridictions constitutionnelles africaines.