Transfert d’argent: 49 milliards de dollars envoyés vers l’Afrique subsaharienne en 2021 par les migrants
La Banque mondiale prévoit une augmentation de 7,1 % de ces transferts de fonds vers l’Afrique subsaharienne en 2022. Ce, grâce à la poursuite du recours aux canaux officiels au Nigéria ( notamment le eNaira) et de la hausse des prix des denrées alimentaires, étant entendu que les migrants enverront probablement plus d'argent aux pays d'origine qui subissent actuellement des augmentations extraordinaires des prix des denrées de base, selon l’institution de Breton Wood.
Le Nigeria en tête...
Dans sa note d’information, la Banque mondiale relève qu’en 2021, « la croissance des envois de fonds a bénéficié de la forte activité économique en Europe et aux États-Unis ». Et que « les transferts enregistrés vers le Nigéria, le plus grand pays bénéficiaire de la région, ont augmenté de 11,2 %, en partie grâce aux politiques visant à canaliser les envois par le biais du système bancaire », notamment le Naira sous sa forme numérique (eNaira).
Les pays d’Afrique subsaharienne enregistrant des taux de croissance des transferts de fonds à deux chiffres sont Cabo Verde (23,3 %), la Gambie (31 %) et le Kenya (20,1 %), selon la Banque mondiale. Les pays où le volume des remises migratoires en pourcentage du PIB est conséquent sont la Gambie (27 %), le Lesotho (23 %), les Comores (19 %) et Cabo Verde (16 %), précise l’institution.
Sur le plan global (mondial), « les envois de fonds officiellement enregistrés vers les pays à revenu faible et intermédiaire devraient augmenter de 4,2 % et s'élever à 630 milliards de dollars en 2022. Cette hausse fait suite à une reprise presque record de 8,6 % en 2021, selon la la Banque mondiale.