Digitalisation de l’assurance: Les intermédiaires interpellent les assureurs sur leur mise à l'écart du projet
Les intermédiaires en assurance, membres du Syndicat des agents généraux d'assurance de Côte d’Ivoire (Sagaci), ont animé une conférence de presse à la place Téré à Adjamé Williamsville le 19 mai 2022, pour interpeller leurs partenaires assureurs qui menacent leur travail par certaines décisions.
Selon M. Dosso Samba, secrétaire général dudit syndicat, qui a entretenu la presse, rien ne va désormais plus entre leur mouvement syndical et les deux entités du secteur de l’assurance, à savoir l’Association des sociétés d'assurance de Côte d’Ivoire (Asaci) et la Direction des assurances (Da). Il les accuse d’agir et de prendre des décisions de façon unilatérale sans tenir compte d'eux.
« Les nouvelles mesures prises par l'Asaci ne sont pas faites pour nous rassurer car elles sont unilatérales. Nous avons l'impression que nos partenaires veulent nous écarter de cette chaîne de l’assurance. Sinon, comment peut-on introduire le projet de digitalisation sans nous tenir informer ni nous associer au projet ? Nous avons surtout été surpris par cette décision. Ce projet vise à nous évincer du système », déplore-t-il.
Et d’ajouter : « Ils ont également mis en place le Poul Tpv (Transport public voyageur) qui vise à uniformiser toutes les primes d'assurance afin de partager les charges des sinistres. Nous n'avons pas été aussi associés à ce projet. Et pourtant, notre corporation constitue une force au point de vue des ressources humaines ».
Leogniny Jérôme, coordinateur dudit syndicat, a déclaré que la place des intermédiaires en assurance est indispensable dans la chaîne. « Nous contributions à hauteur de 80% au chiffre d'affaires des assurances. Aussi, nous sommes plus de 12 000 membres au sein de notre syndicat et un million d'agents si nous tenons compte des agents généraux, courtiers et les mandataires », a-t-il souligné.
Dans l’objectif de revenir sur les bons rapports qu’ils entretiennent, les intermédiaires, selon Dosso Samba, demandent à leurs partenaires d’ouvrir le dialogue par une rencontre. « Quand la communication fait défaut, cela laisse libre champ à toute sorte de spéculations. Il faut qu'ils nous disent ce qu'ils pensent de nous, leurs griefs afin de trouver ensemble des solutions », a-t-il lancé.
Par ailleurs, il exhorte l’Etat ivoirien à jeter un regard sur ce problème qui, selon lui, pourrait porter un coup à la vie sociale. Car, dit-t-il, ce sont plus d’un million de chefs de familles qui verront leur gagne-pain arraché.
« Les nouvelles mesures prises par l'Asaci ne sont pas faites pour nous rassurer car elles sont unilatérales. Nous avons l'impression que nos partenaires veulent nous écarter de cette chaîne de l’assurance. Sinon, comment peut-on introduire le projet de digitalisation sans nous tenir informer ni nous associer au projet ? Nous avons surtout été surpris par cette décision. Ce projet vise à nous évincer du système », déplore-t-il.
Et d’ajouter : « Ils ont également mis en place le Poul Tpv (Transport public voyageur) qui vise à uniformiser toutes les primes d'assurance afin de partager les charges des sinistres. Nous n'avons pas été aussi associés à ce projet. Et pourtant, notre corporation constitue une force au point de vue des ressources humaines ».
Leogniny Jérôme, coordinateur dudit syndicat, a déclaré que la place des intermédiaires en assurance est indispensable dans la chaîne. « Nous contributions à hauteur de 80% au chiffre d'affaires des assurances. Aussi, nous sommes plus de 12 000 membres au sein de notre syndicat et un million d'agents si nous tenons compte des agents généraux, courtiers et les mandataires », a-t-il souligné.
Dans l’objectif de revenir sur les bons rapports qu’ils entretiennent, les intermédiaires, selon Dosso Samba, demandent à leurs partenaires d’ouvrir le dialogue par une rencontre. « Quand la communication fait défaut, cela laisse libre champ à toute sorte de spéculations. Il faut qu'ils nous disent ce qu'ils pensent de nous, leurs griefs afin de trouver ensemble des solutions », a-t-il lancé.
Par ailleurs, il exhorte l’Etat ivoirien à jeter un regard sur ce problème qui, selon lui, pourrait porter un coup à la vie sociale. Car, dit-t-il, ce sont plus d’un million de chefs de familles qui verront leur gagne-pain arraché.