Emerse Faé, adjoint de Jean-Louis Gasset. (Ph: Dr)
Éléphants : Faé, l’adjoint idéal de Gasset
Emerse Faé est, depuis vendredi, le sélectionneur de l’équipe espoir de Côte d’Ivoire. Il cumulera ce poste avec celui d’adjoint des Éléphants, aux côtés de Jean-Louis Gasset.
Ancien international ivoirien et entraîneur de l'équipe réserve du Clermont foot en France, Emerse Faé n’a plus que quelques matches à disputer sur le banc clermontois, avant de faire ses valises pour rejoindre son pays d’origine.
En course avec Haïdara Souhalio pour ce poste, l’ancien milieu relayeur international ivoirien de Nice et de Nantes a finalement eu l’assentiment de la Fif. C’est d’ailleurs Haïdara Souhalio que Fae remplace à la tête des Éléphants olympiques. Une équipe qu’il devra qualifier pour les Jeux olympiques de Paris, en 2024.
Âgé de 38 ans, Emerse Faé débarque avec un solide bagage professionnel. Joueur au poste de milieu défensif, il totalise 195 matches de Ligue 1 avec le Fc Nantes et l’Ogc Nice et 8 matches de Premier League avec Reading. Déjà à 21 ans, Faé choisit de défendre les couleurs de la Côte d’Ivoire.
Son parcours international (45 sélections) l’emmène jusqu’en finale de la Coupe d’Afrique des nations (2006). Il faisait partie de la génération dorée aux côtés des frères Kolo et Yaya Touré et de Didier Drogba, Zokora Didier, Baky Koné (défaite face à l’Égypte, 0-0, 4 Tab à 2). Puis, il met subitement un terme à sa carrière, en février 2012. Pour cause de phlébites à répétition. Il intègre alors le centre de formation de l’Ogc Nice où il a fait ses armes en tant qu'entraîneur.
Il y a quelques années, en 2019, la Fédération ivoirienne de football (Fif) lui avait proposé d’intégrer le staff technique des Éléphants. Ce n’était pas vraiment pour devenir sélectionneur. « Mais comme je l’avais dit, je ne voulais pas brûler les étapes, j’avais encore beaucoup de choses à apprendre », avait confié Faé. Il n’avait cependant pas abandonné son rêve d’entraîner un jour dans un grand club de football, voire la sélection nationale ivoirienne.
La maîtrise de l’environnement de l’équipe
En course avec Haïdara Souhalio pour ce poste, l’ancien milieu relayeur international ivoirien de Nice et de Nantes a finalement eu l’assentiment de la Fif. C’est d’ailleurs Haïdara Souhalio que Fae remplace à la tête des Éléphants olympiques. Une équipe qu’il devra qualifier pour les Jeux olympiques de Paris, en 2024.
Âgé de 38 ans, Emerse Faé débarque avec un solide bagage professionnel. Joueur au poste de milieu défensif, il totalise 195 matches de Ligue 1 avec le Fc Nantes et l’Ogc Nice et 8 matches de Premier League avec Reading. Déjà à 21 ans, Faé choisit de défendre les couleurs de la Côte d’Ivoire.
Son parcours international (45 sélections) l’emmène jusqu’en finale de la Coupe d’Afrique des nations (2006). Il faisait partie de la génération dorée aux côtés des frères Kolo et Yaya Touré et de Didier Drogba, Zokora Didier, Baky Koné (défaite face à l’Égypte, 0-0, 4 Tab à 2). Puis, il met subitement un terme à sa carrière, en février 2012. Pour cause de phlébites à répétition. Il intègre alors le centre de formation de l’Ogc Nice où il a fait ses armes en tant qu'entraîneur.
Il y a quelques années, en 2019, la Fédération ivoirienne de football (Fif) lui avait proposé d’intégrer le staff technique des Éléphants. Ce n’était pas vraiment pour devenir sélectionneur. « Mais comme je l’avais dit, je ne voulais pas brûler les étapes, j’avais encore beaucoup de choses à apprendre », avait confié Faé. Il n’avait cependant pas abandonné son rêve d’entraîner un jour dans un grand club de football, voire la sélection nationale ivoirienne.
La maîtrise de l’environnement de l’équipe
En acceptant, en 2022, de venir s’asseoir sur le banc des Éléphants, l’ancien Pachyderme estime être désormais armé. En plus d’être titulaire du Brevet d’entraîneur formateur de football (Beff), au terme d’une formation, Faé peut se vanter d’avoir la maîtrise de l’environnement des Éléphants. Le profil idéal pour aider Jean-Louis Gasset à façonner le groupe ivoirien.
En effet, il a l’expérience de cette équipe ivoirienne. « Quand vous avez beaucoup de talents comme on en avait en équipe nationale, malheureusement, vous tombez souvent dans la facilité. Et nous, ça a été notre gros défaut. À partir du moment où c’était trop facile pour nous, on relâchait, on baissait l’attention et la concentration. C’est toujours comme ça qu’on se faisait surprendre. En revanche, dès qu’on était dos au mur, qu’on était critiqué, on savait que les matches, on allait les gagner. On les gagnait jusqu’à ce que ça devienne trop facile. Et une fois que c’était trop facile, on retombait dans nos travers. On avait peut-être une trop grosse génération », note-il, parlant de l’époque de la génération dorée.
Pour lui, le foot en Côte d’Ivoire et en Afrique va au-delà du simple jeu. « C’est une bouffée d’oxygène énorme ! On ne peut pas comprendre tant qu’on n’est pas sur place et qu’on ne le voit pas », confiait-il.
Aux côtés de Jean-Louis Gasset, l’ancien international compte surtout s’inspirer de ce qu’il a vécu, vu, mais aussi de ce qu’il pense du football pour essayer d’imprimer sa marque.
En tout cas, les Éléphants auront à travailler avec un entraîneur réputé pour être proche de ses joueurs. Un technicien qui essaie sans relâche de faire prendre conscience des choses à ses poulains : « De ce qu’ils savent faire, de ce qu’ils ne savent pas faire, mais aussi de ce qu’il faut faire pour arriver là où ils veulent arriver ».
Ce n’est pas toujours évident pour les joueurs dans leur tête. Mais Emerse Faé, lui, aime bien s’adonner à cet exercice.
En effet, il a l’expérience de cette équipe ivoirienne. « Quand vous avez beaucoup de talents comme on en avait en équipe nationale, malheureusement, vous tombez souvent dans la facilité. Et nous, ça a été notre gros défaut. À partir du moment où c’était trop facile pour nous, on relâchait, on baissait l’attention et la concentration. C’est toujours comme ça qu’on se faisait surprendre. En revanche, dès qu’on était dos au mur, qu’on était critiqué, on savait que les matches, on allait les gagner. On les gagnait jusqu’à ce que ça devienne trop facile. Et une fois que c’était trop facile, on retombait dans nos travers. On avait peut-être une trop grosse génération », note-il, parlant de l’époque de la génération dorée.
Pour lui, le foot en Côte d’Ivoire et en Afrique va au-delà du simple jeu. « C’est une bouffée d’oxygène énorme ! On ne peut pas comprendre tant qu’on n’est pas sur place et qu’on ne le voit pas », confiait-il.
Aux côtés de Jean-Louis Gasset, l’ancien international compte surtout s’inspirer de ce qu’il a vécu, vu, mais aussi de ce qu’il pense du football pour essayer d’imprimer sa marque.
En tout cas, les Éléphants auront à travailler avec un entraîneur réputé pour être proche de ses joueurs. Un technicien qui essaie sans relâche de faire prendre conscience des choses à ses poulains : « De ce qu’ils savent faire, de ce qu’ils ne savent pas faire, mais aussi de ce qu’il faut faire pour arriver là où ils veulent arriver ».
Ce n’est pas toujours évident pour les joueurs dans leur tête. Mais Emerse Faé, lui, aime bien s’adonner à cet exercice.