Rideau sur la Cop 15. Du 9 au l20 mai à Abidjan, les représentants des 197 pays membres de cette convention ont cherché à s’accorder sur des engagements communs pour lutter efficacement contre la désertification et la dégradation des sols.

Au terme des riches échanges pour la préservation de la planète qui ont meublé ces grandes rencontres internationales, 38 décisions ont été adoptées, notamment sur les régimes fonciers, les migrations et le genre. La communauté internationale s’est engagée à « accélérer la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici à 2030 ». Un objectif louable.

Le point sur la mise en pratique de cette noble ambition sera fait en Arabie Saoudite. Pays choisi pour abriter la Cop 16 dans deux ans, soit en 2024. L'Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole brut au monde, souhaite atteindre zéro émission de gaz d'ici à 2060, grâce à une stratégie d'économie circulaire du carbone. Cette annonce avait été faite par le prince héritier, Mohammed Ben Salmane.

Il convient de rappeler que la Conférence des parties (Cop) de la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (Cnulcd) est l’une des trois conventions de Rio.

Elles sont issues de la Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement ou encore le Sommet de la Terre tenu au Brésil en 1992. Elles ont pour but d’assurer la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de ses éléments et le juste partage des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques.