Reconstitution du couvert forestier: Reforest’Action et Agro-Map sensibilisent à l’agroforesterie à Taabo
Alors que la Cop 15 sur la lutte contre la désertification et la sècheresse vient de prendre fin, l’entreprise sociale Reforest’Action et son partenaire technique ivoirien de mise en œuvre de ses projets agricoles et forestiers, Agro-Map, ont lancé il y a quelques jours une grande séance de sensibilisation de masse et de planting d’arbres à Sokrogbo, un village de la sous-préfecture de Taabo.
Cette session de sensibilisation s’inscrit dans le cadre du Projet d’agroforesterie et de reforestation des ilots forestiers porté par les deux structures partenaires. « Parce que la forêt est la meilleure solution pour le climat et la biodiversité, il est primordial pour nous d’agir maintenant avant qu’il ne soit trop tard », a soutenu le fondateur et directeur général d’Agro-Map, Patrice Adaye.
En ce sens, cette séance de sensibilisation a été couplée d’une séance de planting communautaire d'arbres forestiers et fruitiers sur une superficie de deux hectares avec la participation du sous-préfet de Taabo, Mariam Traoré, le chef de cantonnement des Eaux et Forêts de Taabo, la chefferie traditionnelle du village Sokrogbo et de plus de 300 participants constitués de femmes, de jeunes et d’enfants dudit village.
« Nous devons mettre tout en œuvre pour stopper l’avancée du désert dans notre pays. C’est pourquoi le Président de République a réuni du 9 au 20 mai 2022, à Abidjan, les experts de 197 pays pour réfléchir sur le phénomène de désertification », a déclaré le sous-préfet, Mariam Traoré.
Le Projet d’agroforesterie et de reforestation des ilots forestiers, à en croire ses responsables, a porté de beaux fruits depuis 2019. Un million de plants forestiers et fruitiers produits et plantés ; plus de 7 000 producteurs de cacao et 60 communautés sensibilisés et formés à l’agroforesterie, les systèmes agroforestiers à base de cacao, le nouveau code forestier, la propriété de l’arbre et la reforestation communautaire ; plus de 7 500 ha d’exploitations cacaoyères convertis en systèmes agroforestiers durables ; les limites de sept territoires villageois matérialisées par des arbres et plus de 600 ha de parcelles communautaires et privées reforestés.
La déforestation en Côte d’Ivoire, si elle n’est pas freinée, pourrait conduire à la disparition totale du couvert forestier naturel du pays dans les 20 prochaines années, préviennent régulièrement les experts. Les 234 forêts classées du territoire ivoirien ont perdu en l’espace d’un demi-siècle plus de 70% de leur couvert forestier. En cause, l’agriculture extensive.
« Cette perte de la biodiversité animale et végétale provoque aujourd’hui des changements climatiques à l’échelle régionale, un amoindrissement de la pluviométrie et l’apparition de périodes de sécheresse de plus en plus longues, souvent fatales aux récoltes des communautés locales », a mis en garde Patrice Adaye.
C’est dans ce contexte que les structures Reforest’Action et Agro-Map se sont associées pour accompagner les petits producteurs de cacao dans les régions de l’Est de la Côte d’Ivoire dans la reforestation et la création de systèmes agroforestiers durables qui permettront de concilier les arbres et leurs cultures.
En ce sens, cette séance de sensibilisation a été couplée d’une séance de planting communautaire d'arbres forestiers et fruitiers sur une superficie de deux hectares avec la participation du sous-préfet de Taabo, Mariam Traoré, le chef de cantonnement des Eaux et Forêts de Taabo, la chefferie traditionnelle du village Sokrogbo et de plus de 300 participants constitués de femmes, de jeunes et d’enfants dudit village.
« Nous devons mettre tout en œuvre pour stopper l’avancée du désert dans notre pays. C’est pourquoi le Président de République a réuni du 9 au 20 mai 2022, à Abidjan, les experts de 197 pays pour réfléchir sur le phénomène de désertification », a déclaré le sous-préfet, Mariam Traoré.
Le Projet d’agroforesterie et de reforestation des ilots forestiers, à en croire ses responsables, a porté de beaux fruits depuis 2019. Un million de plants forestiers et fruitiers produits et plantés ; plus de 7 000 producteurs de cacao et 60 communautés sensibilisés et formés à l’agroforesterie, les systèmes agroforestiers à base de cacao, le nouveau code forestier, la propriété de l’arbre et la reforestation communautaire ; plus de 7 500 ha d’exploitations cacaoyères convertis en systèmes agroforestiers durables ; les limites de sept territoires villageois matérialisées par des arbres et plus de 600 ha de parcelles communautaires et privées reforestés.
La déforestation en Côte d’Ivoire, si elle n’est pas freinée, pourrait conduire à la disparition totale du couvert forestier naturel du pays dans les 20 prochaines années, préviennent régulièrement les experts. Les 234 forêts classées du territoire ivoirien ont perdu en l’espace d’un demi-siècle plus de 70% de leur couvert forestier. En cause, l’agriculture extensive.
« Cette perte de la biodiversité animale et végétale provoque aujourd’hui des changements climatiques à l’échelle régionale, un amoindrissement de la pluviométrie et l’apparition de périodes de sécheresse de plus en plus longues, souvent fatales aux récoltes des communautés locales », a mis en garde Patrice Adaye.
C’est dans ce contexte que les structures Reforest’Action et Agro-Map se sont associées pour accompagner les petits producteurs de cacao dans les régions de l’Est de la Côte d’Ivoire dans la reforestation et la création de systèmes agroforestiers durables qui permettront de concilier les arbres et leurs cultures.