Entrepreneuriat: La Fondation Kaydan et l’Université Félix Houphouët-Boigny s’accordent pour renforcer la recherche
Une convention de partenariat a été signée, hier, entre la Fondation Kaydan et l’Université Félix Houphouët-Boigny, en vue d’appuyer les travaux de recherche sur les problématiques liées à l’entrepreneuriat.
Booster durablement l’entrepreneuriat des jeunes passe impérativement par une recherche bien fournie sur la question. C’est ce qui a conduit la Fondation Kaydan, à travers son institut dénommé Institut Kaydan de recherche sur l’entrepreneuriat pour l’Afrique (Ikrea), et l’Université Félix Houphouët-Boigny (Ufhb) à conclure une convention de partenariat visant à appuyer, sur plusieurs années, des travaux de recherche poussée sur la problématique liée à l’entrepreneuriat.
Cette convention a été signée, hier, à l’Ufhb, par le président de l’établissement universitaire, Pr Ballo Zié et celui de la Fondation Kaydan, Alain Kouadio.
« C’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour notre université parce que le plus souvent, les conventions sont signées entre universités. Signer une convention avec le secteur privé est quelque chose de nouveau. Cela traduit parfaitement notre volonté de faire en sorte que nos formations répondent au mieux aux besoins du secteur privé et de l’économie en général. Ce que nous voulons, c’est que nos étudiants aient aussi des idées de création d’entreprises », a déclaré Pr Ballo Zié.
En Côte d’Ivoire, le constat est que la plupart des gens s’engagent dans l’entrepreneuriat de façon intuitive, sans une connaissance scientifique et actualisée sur la question. Grâce à ce partenariat et aux résultats qui en découleront, le secteur de l’entrepreneuriat devrait migrer progressivement vers le formel, en mettant à la disposition de tous des informations scientifiques toujours actualisées.
« La fondation a toujours envisagé d’être une force de proposition quant aux politiques entrepreneuriales. Et pour ce faire, il faut aller au cœur des problématiques, c’est-à-dire faire des recherches poussées. Et s’il y a une institution qui est habilitée à le faire, c’est bien l’université d’Abidjan. Nous allons donc identifier les problématiques et financer les réflexions qui vont se faire et leur diffusion, afin que les résultats des recherches soient utilisés pour définir les meilleures politiques entrepreneuriales », a expliqué Alain Kouadio.
A en croire le vice-président de la Fondation Kaydan, Jil-Alexandre N’Dia, qui l’a brillamment détaillé, déjà, ce partenariat va se concrétiser par l’organisation d’un colloque international sur l’écosystème entrepreneurial en Afrique autour du thème : « Ouvrir une nouvelle ère de prospérité : quel rôle pour l’entrepreneuriat ? » Co-organisé par l’Ufhb et la Fondation Kaydan, ce colloque qui en sera à sa deuxième édition se tient les 23 et 24 juin, au sein de l’Ufhb et est placé sous le parrainage du ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba.
Pour l’année académique 2022-2023, a expliqué Jil-Alexandre N’Dia, des étudiants en doctorat et en master seront sélectionnés et bénéficieront de bourses de recherche sur des problématiques liées à l’entrepreneuriat. Selon lui, ce sera ainsi chaque année. Pendant les trois ans que dure la thèse, les études des étudiants sélectionnés seront entièrement financées par la Fondation Kaydan, de même que pour ceux en master.
« Nous nous impliquerons aussi dans leurs éventuels voyages d’études et leur accès aux informations partout où ils seront à travers le monde, afin qu’ils produisent les meilleurs travaux qui soient. D’ici fin 2023, on devrait avoir les premiers résultats. Et d’ici dix ans, on aura une bonne base de données d’études qui vont être réalisées sur l’entrepreneuriat », a-t-il indiqué.
« C’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour notre université parce que le plus souvent, les conventions sont signées entre universités. Signer une convention avec le secteur privé est quelque chose de nouveau. Cela traduit parfaitement notre volonté de faire en sorte que nos formations répondent au mieux aux besoins du secteur privé et de l’économie en général. Ce que nous voulons, c’est que nos étudiants aient aussi des idées de création d’entreprises », a déclaré Pr Ballo Zié.
En Côte d’Ivoire, le constat est que la plupart des gens s’engagent dans l’entrepreneuriat de façon intuitive, sans une connaissance scientifique et actualisée sur la question. Grâce à ce partenariat et aux résultats qui en découleront, le secteur de l’entrepreneuriat devrait migrer progressivement vers le formel, en mettant à la disposition de tous des informations scientifiques toujours actualisées.
« La fondation a toujours envisagé d’être une force de proposition quant aux politiques entrepreneuriales. Et pour ce faire, il faut aller au cœur des problématiques, c’est-à-dire faire des recherches poussées. Et s’il y a une institution qui est habilitée à le faire, c’est bien l’université d’Abidjan. Nous allons donc identifier les problématiques et financer les réflexions qui vont se faire et leur diffusion, afin que les résultats des recherches soient utilisés pour définir les meilleures politiques entrepreneuriales », a expliqué Alain Kouadio.
A en croire le vice-président de la Fondation Kaydan, Jil-Alexandre N’Dia, qui l’a brillamment détaillé, déjà, ce partenariat va se concrétiser par l’organisation d’un colloque international sur l’écosystème entrepreneurial en Afrique autour du thème : « Ouvrir une nouvelle ère de prospérité : quel rôle pour l’entrepreneuriat ? » Co-organisé par l’Ufhb et la Fondation Kaydan, ce colloque qui en sera à sa deuxième édition se tient les 23 et 24 juin, au sein de l’Ufhb et est placé sous le parrainage du ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, Souleymane Diarrassouba.
Pour l’année académique 2022-2023, a expliqué Jil-Alexandre N’Dia, des étudiants en doctorat et en master seront sélectionnés et bénéficieront de bourses de recherche sur des problématiques liées à l’entrepreneuriat. Selon lui, ce sera ainsi chaque année. Pendant les trois ans que dure la thèse, les études des étudiants sélectionnés seront entièrement financées par la Fondation Kaydan, de même que pour ceux en master.
« Nous nous impliquerons aussi dans leurs éventuels voyages d’études et leur accès aux informations partout où ils seront à travers le monde, afin qu’ils produisent les meilleurs travaux qui soient. D’ici fin 2023, on devrait avoir les premiers résultats. Et d’ici dix ans, on aura une bonne base de données d’études qui vont être réalisées sur l’entrepreneuriat », a-t-il indiqué.