Après une formation qui a consisté à la création des coopératives, le Bureau international du travail (Bit) a tenu à renforcer les capacités d’une quarantaine de vendeuses du maraîcher du marché de Marcory sur la meilleure gestion d’une coopérative formelle. C’était au cours d’un atelier qui se tient à l’école Sainte-Bernadette de Marcory, du 8 au 15 juin 2022.

Réunies au sein de la coopérative "Comovimar", les femmes vendeuses du maraîcher au marché de Marcory ont acquis les outils nécessaires pour quitter l’informel pour une économie formelle.

Pour Frédéric Lapeyre, directeur du Bureau pays de l’Oit en Côte d’Ivoire, cette formation va permettre aux vendeuses du marché de Marcory de mieux gérer leurs activités économiques, d’augmenter leurs revenus, d’améliorer leurs conditions de travail et de mieux gérer leur coopérative. Ce, pour assurer la durabilité de leur structure.

Au dire des formateurs du comité intersyndical pour la transition vers l’économie formelle (Citef), cet atelier qui intervient dans le cadre du projet de résilience de l’économie informelle post-Covid-19, est une opportunité de réduction des déficits de travail décent pour la formalisation de l’économie informelle en Côte d’Ivoire.

Selon les instructeurs, plusieurs questions seront passées en revue. Notamment, la question de la précarité des femmes dans les marchés, le règlement des conflits, la gestion des budgets ainsi que la prise d’initiative...

« À partir de cette formation, les femmes auront tous les documents administratifs afin de bénéficier de tout ce dont un citoyen ivoirien travailleur bénéficie », ont ajouté les formateurs.

Prenant la parole au nom des femmes du marché, Kouakou N’Zi épouse Kouablan, présidente de "Comovimar" a remercié tous les partenaires pour cette initiative qui vient à point nommer.

À l’en croire, elles seront plus dynamiques, s’affirmeront mieux et rayonneront socialement au travers de leurs activités.