Koumbala/Ferké : Les populations sensibilisées aux effets néfastes de VBG en lien avec la santé reproductive
Les populations des villages et campements de la sous préfecture de Koumbala dans le département de Ferkessédougou ont été sensibilisées sur les Violences Basées sur le Genre et la santé reproductive en lien avec l'autonomisation de la femme.
C’était lors de séances organisées, du 8 au 11 juin 2022 par l'ONG Tchêlê Woyê qui exécute son « Projet d'appui à l'autonomisation de la femme par la lutte contre les Violences Basées sur le Genre et l'éducation à la santé reproductive en zone rurale ».
Selon la présidente de l'ONG Tchêlê Woyê, OUATTARA Gnininmankiyé Epse INEKA, l’objectif est de sensibiliser les communautés des villages cibles sur les effets néfastes des VBG en rapport avec la santé sexuelle et reproductive et d’assurer la prise en compte de leurs besoins et avis afin de lutter efficacement contre ce phénomène dans la région.
« Pour nous, il est nécessaire d’organiser des séances de sensibilisation des communautés des villages cibles sur l’importance des soins mère-enfant ainsi que les dangers liés à l’abandon de ces soins. C’est pourquoi nous parlons aux hommes pour leur dire qu’ils évitent d’exercer les violences à l’égard des femmes. Les hommes doivent aider leur femme pour l’épanouissement de la famille et le développement du village. Ils doivent conjuguer leurs efforts pour la cohésion familiale », nous a confié Mme INEKA.
Dans les villages et campements sillonnées à Koumbala, que ce soit à Koumangbe, Gniniyavogo et Tiéfla, le message est le même, il faut éviter d’exercer toute forme de violences sur la femme mais plutôt lui donner l’occasion d’avoir accès à des opportunités et services, notamment des soins de santé reproductive par une fréquentation régulière des centres de santé urbains.
L’ONG peut compter sur le soutien de l’administration préfectorale de Ferkessédougou qui a dépêché le sous-préfet de Koumbala, M.Kambo Bi Tapé. Celui-ci a tenu à témoigner son soutien à la démarche de Mme Ineka.
« Pendant de longues années, on a mené campagne pour promouvoir le développement humain. Et le travail de cette ONG vient en quelque sorte compléter sinon continuer l’action du sous-préfet dans tous les hameaux. Donc, c’est avec un grand plaisir que je me retrouve ici pour lui réaffirmer mon soutien, surtout montrer à nos parents que ce qui se fait ici s’inscrit dans un cadre bien planifié. Cela vient compléter l’action gouvernementale. Car toutes les thématiques développées se retrouvent aussi dans les préoccupations du gouvernement », a indiqué M.Kambo Bi Tapé, présent à chaque étape des séances de sensibilisation.
L’autorité sous-préfectorale n’a pas manqué d’exhorter les populations, surtout les femmes, à adhérer aux activités de ladite ONG.
Le projet, faut-il le rappeler, bénéficie de l’appui technique et financier de Speak Up Africa, de la fondation Chanel, du Fonds mondial contre le Sida, la tuberculose et le paludisme dans le cadre du projet global “Voix Essentielles”.
Une correspondance particulière d’Augustin Tapé
Selon la présidente de l'ONG Tchêlê Woyê, OUATTARA Gnininmankiyé Epse INEKA, l’objectif est de sensibiliser les communautés des villages cibles sur les effets néfastes des VBG en rapport avec la santé sexuelle et reproductive et d’assurer la prise en compte de leurs besoins et avis afin de lutter efficacement contre ce phénomène dans la région.
« Pour nous, il est nécessaire d’organiser des séances de sensibilisation des communautés des villages cibles sur l’importance des soins mère-enfant ainsi que les dangers liés à l’abandon de ces soins. C’est pourquoi nous parlons aux hommes pour leur dire qu’ils évitent d’exercer les violences à l’égard des femmes. Les hommes doivent aider leur femme pour l’épanouissement de la famille et le développement du village. Ils doivent conjuguer leurs efforts pour la cohésion familiale », nous a confié Mme INEKA.
Dans les villages et campements sillonnées à Koumbala, que ce soit à Koumangbe, Gniniyavogo et Tiéfla, le message est le même, il faut éviter d’exercer toute forme de violences sur la femme mais plutôt lui donner l’occasion d’avoir accès à des opportunités et services, notamment des soins de santé reproductive par une fréquentation régulière des centres de santé urbains.
L’ONG peut compter sur le soutien de l’administration préfectorale de Ferkessédougou qui a dépêché le sous-préfet de Koumbala, M.Kambo Bi Tapé. Celui-ci a tenu à témoigner son soutien à la démarche de Mme Ineka.
« Pendant de longues années, on a mené campagne pour promouvoir le développement humain. Et le travail de cette ONG vient en quelque sorte compléter sinon continuer l’action du sous-préfet dans tous les hameaux. Donc, c’est avec un grand plaisir que je me retrouve ici pour lui réaffirmer mon soutien, surtout montrer à nos parents que ce qui se fait ici s’inscrit dans un cadre bien planifié. Cela vient compléter l’action gouvernementale. Car toutes les thématiques développées se retrouvent aussi dans les préoccupations du gouvernement », a indiqué M.Kambo Bi Tapé, présent à chaque étape des séances de sensibilisation.
L’autorité sous-préfectorale n’a pas manqué d’exhorter les populations, surtout les femmes, à adhérer aux activités de ladite ONG.
Le projet, faut-il le rappeler, bénéficie de l’appui technique et financier de Speak Up Africa, de la fondation Chanel, du Fonds mondial contre le Sida, la tuberculose et le paludisme dans le cadre du projet global “Voix Essentielles”.
Une correspondance particulière d’Augustin Tapé