Préservation de l’environnement : Les Ivoiriens mobilisés pour la revitalisation de l’océan

Delfin Abé Ochou (à gauche), coordonnateur du Projet Waca remettant les documents dans le cadre du Pagil au représentant du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Kodehi Gnahoré. (Ph: Dr)
Delfin Abé Ochou (à gauche), coordonnateur du Projet Waca remettant les documents dans le cadre du Pagil au représentant du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Kodehi Gnahoré. (Ph: Dr)
Delfin Abé Ochou (à gauche), coordonnateur du Projet Waca remettant les documents dans le cadre du Pagil au représentant du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Kodehi Gnahoré. (Ph: Dr)

Préservation de l’environnement : Les Ivoiriens mobilisés pour la revitalisation de l’océan

Le 15/06/22 à 18:23
modifié 15/06/22 à 18:53
La dégradation de l’environnement et des ressources naturelles inquiète au plus haut niveau les autorités ivoiriennes et les organisations qui militent pour leur protection. Le 8 juin, le peuple s’est donné rendez-vous à Grand-Lahou à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des océans, édition 2022, pour mener la réflexion sur le phénomène de dégradation des eaux, particulièrement, le littoral.

Pour les organisateurs de cette édition les océans restent une préoccupation majeure pour la communauté internationale car elles sont directement influencées par le phénomène tels que la pêche illégale, la pollution, les déchets plastiques, etc. Par ailleurs, près de 40 % des océans sont considérés comme « lourdement affectés » par les activités anthropiques. D’où le thème : « Revitalisation : action collective pour l’Océan ».

C’est donc dans cette dynamique que Delphin Abé Ochou, coordonnateur du Projet d’investissement pour la Résilience des zones côtières ouest-africaines (Waca-Resip), projet financé par la Banque mondiale et mis en œuvre depuis septembre 2018 pour s’achever en décembre 2023 a fait certaines remarques.

Selon lui, cette dégradation est due à la forte migration des populations depuis l’intérieur des terres vers la côte. Ce fait a fait passer la population des villes littorales de 1 105 913 habitants en 1975 à près de 7 206 608 habitants (Rgph, 2014). Elle représente environ 30 % de la population ivoirienne, qui se concentre dans les grandes agglomérations dont les plus importantes sont Abidjan, San Pedro, Jacqueville, et Dabou.

Cette pression humaine sur l’espace littoral et l’importance des activités économiques qui s’y sont développées ont eu, depuis quelques décennies, de nombreuses répercussions sur les ressources littorales et côtières qui ont entraîné la dégradation des milieux.

En plaçant donc la Journée de l’océan sous le slogan « Agir ensemble pour redonner vie à nos océans », il amène à trouver des voies et moyens pour relever ce défi. Et l’une des voies proposées est le partenariat pour les recherches et les programmes de développement.

« Pour instaurer un développement durable, il importe donc d’intensifier la coopération entre les différents acteurs en présence », soutient-il. Avant d’ajouter que cette démarche permettra de renforcer la collaboration transfrontalière et Trans sectorielle, en tenant compte de la participation active des populations respectives pour lesquelles la recherche du développement durable est entreprise.

Ce partenariat se fonde sur un inventaire exhaustif des composantes des océans pour aboutir sur des résultats tangibles et des solutions durables. Car la journée voudrait, cette année, gagner le pari de réunir toute cette communauté autour des scientifiques pour innover dans la protection des océans.

C’est donc sur cette base qu’il a officiellement remis pour le compte du projet Waca, les documents-cadre du Plan d’aménagement et de gestion intégrée du littoral (Pagil).


Le 15/06/22 à 18:23
modifié 15/06/22 à 18:53