Benoît Chervalier se félicite des mesures prises par certains pays pour juguler les crises. (Ph: Dr)
Benoît Chervalier se félicite des mesures prises par certains pays pour juguler les crises. (Ph: Dr)
Africa Ceo Forum/Benoît Chervalier (enseignant à Sciences Po Paris): ‘‘Certains pays comme la Côte d’Ivoire font bien de soutenir le secteur privé, source de croissance’’
A Abidjan dans le cadre du Ceo Africa Forum, Benoît Chervalier, banquier d’affaires et enseignant à Sciences Po Paris et à l’Essec sur le financement des économies et des entreprises en Afrique, a échangé avec la presse le mercredi 15 juin 2022, à l’hôtel Movenpick, au Plateau.
Une occasion pour l’entrepreneur, fondateur de one2five advisory, une boutique spécialisée en conseil financier corporate et souverain en Afrique, en restructuration de dettes, fusions-acquisitions et en financement de projets, de se prononcer sur le Ceo Africa Forum et l’actualité économique des pays africains.
« Nous avons eu à Abidjan une semaine très active par le Ceo forum, d’une part, le Plan national de développement (Pnd), d’autre part, puis un certain nombre d’évènements, notamment le dialogue entre l’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne », a exposé le banquier d’affaires. Il estime que le premier message important qui ressort du Ceo Africa Forum est le dynamisme, l’envie et l’action.
Selon lui, l’action, parce que le monde fait face à des défis extrêmement importants. Défis survenus à la suite de la pandémie, aux conséquences de la guerre en Ukraine et des défis en poussées inflationnistes. C’est-à-dire le coût de la vie de plus en plus élevé. En gros, les difficultés qui s’amoncellent. Donc les défis sont de plus en plus nombreux.
« Ce qui ressort de ce forum, c’est l’inverse. Une forme de dynamisme qui est perçue dans certaines capitales comme Abidjan où l’on voit des transformations en cours avec les programmes d’infrastructures. Au Sénégal, avec la ville nouvelle près de Dakar qui est en construction », a-t-il souligné.
Renforçant la présence d’une crise, on note des défis, d’une part, des réponses, d’autre part et des actions qui sont engagées et menées. Ceo Africa Forum a donc été l’occasion de mettre en lumière ces réponses, ces messages d’encouragement et d’action.
Concernant l’économie ivoirienne, il a fait remarquer qu’il y a toujours des indicateurs à améliorer, malgré que depuis une dizaine d’années, le pays est sur une très bonne trajectoire.
Sur la question de l’économie africaine dans cette double-crise, Benoît Chervalier dit qu’il ne faut pas parler du continent de manière globale, mais parler des situations au cas par cas pour chaque pays. Parce qu’il s’agit de la fameuse résilience utilisée le plus souvent pour caractériser un certain nombre d’économies sur le continent africain.
Cette résilience se traduit, selon lui, en actions concrètes pour s’adapter aux différents chocs et défis. « On s’adapte en mettant en place des plans de résilience, en maintenant les investissements et en continuant dans ce dynamisme. Au-delà de tout cela, le message à retenir, c’est le secteur privé », a-t-il déclaré. Car, appuie-t-il, c’est ce secteur qui crée des emplois, qui est source d’innovations.
« C’est le secteur qui génère de la croissance à long terme. Donc le rôle des pouvoirs publics, que ce soit en Côte d’Ivoire ou ailleurs, c’est de fournir, soutenir, accompagner et développer ce secteur privé. C’est le cas en Côte d’Ivoire et dans certains pays d’Afrique », s’est-il félicité. Et de garantir que c’est ce qui permet la création d’emplois. Cela passe, à l’en croire, par le capital humain. C’est-à-dire des écoles de formation comme celle du pétrole qui a été créée en Côte d’Ivoire.
« on note toute une série de mesures qui sont prises pour créer un écosystème, un ensemble qui permet d’accompagner et de développer le secteur privé en Côte d’Ivoire », a terminé l’entrepreneur satisfait de l’évolution de l’économie ivoirienne.
« Nous avons eu à Abidjan une semaine très active par le Ceo forum, d’une part, le Plan national de développement (Pnd), d’autre part, puis un certain nombre d’évènements, notamment le dialogue entre l’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne », a exposé le banquier d’affaires. Il estime que le premier message important qui ressort du Ceo Africa Forum est le dynamisme, l’envie et l’action.
Selon lui, l’action, parce que le monde fait face à des défis extrêmement importants. Défis survenus à la suite de la pandémie, aux conséquences de la guerre en Ukraine et des défis en poussées inflationnistes. C’est-à-dire le coût de la vie de plus en plus élevé. En gros, les difficultés qui s’amoncellent. Donc les défis sont de plus en plus nombreux.
« Ce qui ressort de ce forum, c’est l’inverse. Une forme de dynamisme qui est perçue dans certaines capitales comme Abidjan où l’on voit des transformations en cours avec les programmes d’infrastructures. Au Sénégal, avec la ville nouvelle près de Dakar qui est en construction », a-t-il souligné.
Renforçant la présence d’une crise, on note des défis, d’une part, des réponses, d’autre part et des actions qui sont engagées et menées. Ceo Africa Forum a donc été l’occasion de mettre en lumière ces réponses, ces messages d’encouragement et d’action.
Concernant l’économie ivoirienne, il a fait remarquer qu’il y a toujours des indicateurs à améliorer, malgré que depuis une dizaine d’années, le pays est sur une très bonne trajectoire.
Sur la question de l’économie africaine dans cette double-crise, Benoît Chervalier dit qu’il ne faut pas parler du continent de manière globale, mais parler des situations au cas par cas pour chaque pays. Parce qu’il s’agit de la fameuse résilience utilisée le plus souvent pour caractériser un certain nombre d’économies sur le continent africain.
Cette résilience se traduit, selon lui, en actions concrètes pour s’adapter aux différents chocs et défis. « On s’adapte en mettant en place des plans de résilience, en maintenant les investissements et en continuant dans ce dynamisme. Au-delà de tout cela, le message à retenir, c’est le secteur privé », a-t-il déclaré. Car, appuie-t-il, c’est ce secteur qui crée des emplois, qui est source d’innovations.
« C’est le secteur qui génère de la croissance à long terme. Donc le rôle des pouvoirs publics, que ce soit en Côte d’Ivoire ou ailleurs, c’est de fournir, soutenir, accompagner et développer ce secteur privé. C’est le cas en Côte d’Ivoire et dans certains pays d’Afrique », s’est-il félicité. Et de garantir que c’est ce qui permet la création d’emplois. Cela passe, à l’en croire, par le capital humain. C’est-à-dire des écoles de formation comme celle du pétrole qui a été créée en Côte d’Ivoire.
« on note toute une série de mesures qui sont prises pour créer un écosystème, un ensemble qui permet d’accompagner et de développer le secteur privé en Côte d’Ivoire », a terminé l’entrepreneur satisfait de l’évolution de l’économie ivoirienne.