Moya Sabine, présidente des femmes atchans. (Ph: Dr)
Gestion des conflits dans les villages atchans : Les femmes veulent s’impliquer
Dans le cadre de la recherche de solutions aux conflits fonciers et autres palabres qui minent les villages Ebrié, les femmes atchans des villages du District d’Abidjan veulent apporter leur contribution.
Selon Sabine Moya, présidente de cette association, « les conflits constituent un frein à la cohésion sociale et à la paix dans les villages atchans. Notamment, dans le village d'Abatta dans la commune de Cocody en proie, depuis quelque temps, à une crise de chefferie où des frères et sœurs du même village se regardent en chien de faïence et n'hésitent pas à faire recours à la violence. »
C’est donc pour trouver des solutions durables à cette énième crise qui empoisonne l’environnement social et créer un cadre de convivialité, qu’une rencontre a été organisée, récemment, à la chefferie d'Agban village.
Une occasion au cours de laquelle, Moya Sabine, présidente des femmes atchans, et ses ‘’sœurs’’ ont lancé un véritable cri de cœur en appelant leurs parents du village d'Abatta à la paix. « Nous disons non à cette division, cette haine dans le village. Il y a un seul chef qui a été désigné et validé par l’administration. Nous ne pouvons pas aller contre la décision des autorités administratives. Aujourd'hui, Abatta vit une situation triste. Des maisons saccagées et pillées. Nous voulons la paix et le vivre-ensemble dans ce village », ont-elle plaidé.
Moya Sabine a également lancé un appel aux autorités politiques et administratives afin qu’elles se penchent sur la situation du village d’Abatta. « Nous demandons aux autorités de se pencher sur les palabres à Abatta. Nous les femmes, nous ne pouvons pas laisser nos parents s’entre-tuer. Nous allons rencontrer les deux parties, le doyen, la doyenne du village pour prôner la paix et la cohésion », a fait savoir la présidente des femmes atchans.
Aussi a-t-elle tenu à remercier les femmes d’Abatta. Avant de les rassurer du soutien de l’ensemble des femmes atchans. « Ne pleurez pas. Nous sommes à vos côtés. Nous ne pouvons pas regarder faire. Il y a un seul village, c’est Abatta. Tous les fils et filles de ce village doivent y vivre dans la paix. Et le village doit aller de l’avant. Nous les femmes, sommes déterminées. Nous allons lutter pour ramener la paix dans nos villages. Nous faisons la politique de développement de nos villages. Nous ne faisons pas la politique de quelqu’un », a-t-elle soutenu.
Info: une correspondance particulière
C’est donc pour trouver des solutions durables à cette énième crise qui empoisonne l’environnement social et créer un cadre de convivialité, qu’une rencontre a été organisée, récemment, à la chefferie d'Agban village.
Une occasion au cours de laquelle, Moya Sabine, présidente des femmes atchans, et ses ‘’sœurs’’ ont lancé un véritable cri de cœur en appelant leurs parents du village d'Abatta à la paix. « Nous disons non à cette division, cette haine dans le village. Il y a un seul chef qui a été désigné et validé par l’administration. Nous ne pouvons pas aller contre la décision des autorités administratives. Aujourd'hui, Abatta vit une situation triste. Des maisons saccagées et pillées. Nous voulons la paix et le vivre-ensemble dans ce village », ont-elle plaidé.
Moya Sabine a également lancé un appel aux autorités politiques et administratives afin qu’elles se penchent sur la situation du village d’Abatta. « Nous demandons aux autorités de se pencher sur les palabres à Abatta. Nous les femmes, nous ne pouvons pas laisser nos parents s’entre-tuer. Nous allons rencontrer les deux parties, le doyen, la doyenne du village pour prôner la paix et la cohésion », a fait savoir la présidente des femmes atchans.
Aussi a-t-elle tenu à remercier les femmes d’Abatta. Avant de les rassurer du soutien de l’ensemble des femmes atchans. « Ne pleurez pas. Nous sommes à vos côtés. Nous ne pouvons pas regarder faire. Il y a un seul village, c’est Abatta. Tous les fils et filles de ce village doivent y vivre dans la paix. Et le village doit aller de l’avant. Nous les femmes, sommes déterminées. Nous allons lutter pour ramener la paix dans nos villages. Nous faisons la politique de développement de nos villages. Nous ne faisons pas la politique de quelqu’un », a-t-elle soutenu.
Info: une correspondance particulière