L’Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr) est dans la dynamique de doter l’ensemble des aires protégées de Plan d’aménagement et de gestion (Pag).

Ce, en élaborant un processus participatif et conforme à la réglementation nationale en vigueur et aux standards internationaux en vue de leur gestion durable. C’est tout le sens de l’organisation de l’atelier de validation des Pag de la réserve naturelle de Dahliafleur, du parc national de la Marahoué et de la réserve de faune d’Abokouamékro qui se tient depuis le 21 juin, à Cocody-Angré.

Pendant 72 heures, il s'agit de faire des propositions en vue de leur consolidation, leur validation définitive et de leurs projets d’arrêté d’approbation. Pour le directeur général de l’Oipr, Adama Tondossama, les parcs nationaux et réserves ont besoin d’outils de gestion. Au nombre de ces outils, a-t-il confié, « C’est le Pag qui donne les grandes orientations de gestion d’espace. L’Oip ne peut assurer tout seul les fonctions de gestion des parcs nationaux. C’est pour cela que nous allons commencer par élaborer un certain nombre d’outils, notamment les Pag pour les parcs nationaux. A savoir Comoé, Taï, le Banco... Il nous reste un lot de six.

Au cours de cet atelier, nous allons faire en sorte qu’on puisse valider trois autres et il va nous rester que les nouvelles réserves naturelles ». L’atelier qui se fait en deux étapes portera sur, notamment les exposés introductifs et l’examen approfondi du projet Pag en commission.