Au terme de deux jours de réflexion sur le climat à Abidjan, le secrétaire général de l’Association internationale des maires francophones (Aimf), Beugré Mambé, a proposé, le samedi é juillet 2022, au Palais de la culture de Treichville, sept actions. La première est de permettre aux collectivités territoriales du monde, particulièrement les villes francophones, de se doter d’un plan climat. La deuxième est relative à l’établissement d'une passerelle avec les bailleurs de fonds pour structurer des modes de financement souples et adaptés aux contraintes de gestion des infrastructures liées à la lutte contre le changement climatique. Beugré Mambé a aussi demandé à ses pairs de privilégier l’économie circulaire, en vue d’optimiser la consommation et la transformation des matières premières. La quatrième action, c’est d’établir un tableau de comparaison entre les annonces qui sont souvent faites dans les conférences internationales et les réalisations effectives par rapport aux attentes de ceux et celles qui ont besoin du soutien de la communauté internationale. La cinquième action est de consolider les actions à succès dans les différents pays pour les dupliquer, après adaptation, sur le plan local. «Parce que les paramètres qui ont servi à établir une action à succès sont souvent différents de ceux que nous pouvons prendre en compte sur le plan local quand nous sommes concernés », a-t-il expliqué. La sixième action consiste à engager une fédération de responsabilité en ouvrant la collaboration avec toutes les couches sociales de la société, notamment les Ong, les chefs traditionnels, les pouvoirs publics et locaux. « Que ce soit une fédération de concertation en vue de couvrir le maximum de champ social », a-t-il souhaité. Enfin, Robert Beugré Mambé a dit qu’il faut expliquer les périls réels auxquels l’humanité est exposée en continuant d’agir contre l’équilibre de la nature. « Si nous n’expliquons pas, nous serons toujours dans l’erreur », a averti le secrétaire général de l’Aimf.