Ils ont préféré communier dans le silence méditatif d'une messe, en solidarité à leurs compatriotes (PH DR).
Ils ont préféré communier dans le silence méditatif d'une messe, en solidarité à leurs compatriotes (PH DR).
Conflit à l’Est de la Rdc: Les Congolais en Côte d’Ivoire prient pour la paix dans leur pays
La diaspora congolaise installée en Côte d‘Ivoire a, jeudi dernier, célébré dans la stricte sobriété, l’an 62 de l’indépendance du Congo-Belge, actuelle République démocratique du Congo (Rdc).
L’ambassadeur Gilbert Naiya Nabina et sa communauté ont fait le choix de la méditation. « Comme un seul homme », selon les mots de Gilbert Naiya Nabina, ils ont communié dans le silence d’une messe œcuménique à Abidjan.
En effet, les Congolais n’ont pas en ce moment le cœur à la danse. Et pour cause. D’une part, un conflit armé déchire la partie Est du pays. D’autre part, la capitale Kinshasa a célébré le même jeudi 30 juin, les funérailles du héros national Patrice Émery Lumumba, le tout premier chef du gouvernement.
Le martyr de l’indépendance congolaise a été assassiné il y a plus de 61 ans. Une de ses dents a été remise à la RDC par la Belgique, l’ancienne puissance coloniale. Ce qui a fait l’objet de funérailles, jeudi. Une imposante statue de l’illustre figure a été élevée à Kinshasa, sur l’avenue qui porte son nom.
Jeudi donc, les Congolais vivant en Côte d’Ivoire ont tenu à manifester leur solidarité à leurs compatriotes par une messe, en fin d’après-midi, dans la chapelle de L’UCAO (Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest), à Cocody. Célébrée par le révérend père Didier Tcshibangou, de l’Ucao, cet instant d’union de prière a permis aux Congolais d’exprimer leur chagrin et leurs ressentiments du moment.
Ils ont parlé de « force du mal » pour indexer le voisin rwandais dans la crise à l’Est. « La lutte pour la paix, la prospérité et la grandeur du Congo se poursuit et se complexifie sur les fronts sécuritaire, économique et diplomatique et, hélas, sur les fronts social et politique également », a déploré Germaine Djibikilay, tête d’affiche des femmes congolaises de la diaspora, faisant l’allusion au conflit à l’Est entre Congolais et groupe armé du M23.
«En ce jour, nous, peuple congolais, commémorons les 62ème anniversaire de notre accession à la souveraineté nationale et internationale. Cela, sur un fond d’amertume dû au retour sur le sol congolais de la relique de notre éminent et valeureux premier Premier ministre de la Rdc », a-t-elle ajouté.
«Aujourd’hui, fils et filles, petits-fils et petites-filles des contemporains de Lumumba, loin du pays natal, nous témoignons que la date du 30 juin est gravée dans nos cœurs et que nous avons appris avec fierté, la signification de cette date. C’est le lieu de citer cet autre passage. Patrice Emery Lumumba a dit «La République du Congo a été proclamée et notre cher pays est maintenant entre les mains de ses propres enfants.
Ensemble, mes frères, mes sœurs, nous allons commencer une nouvelle lutte, une lutte sublime qui va mener notre pays à la paix, à la prospérité et à la grandeur. » Cette parole visionnaire est plus que jamais d’actualité », a souligné le doyen des Congolais en Côte d’Ivoire, Paul Yuma Morisho.
De son côté, le père Didier Tcshibangou a prié pour qu’il plaise au Dieu compatissant d’inspirer aux hommes des attitudes d’espérence et de foi
En effet, les Congolais n’ont pas en ce moment le cœur à la danse. Et pour cause. D’une part, un conflit armé déchire la partie Est du pays. D’autre part, la capitale Kinshasa a célébré le même jeudi 30 juin, les funérailles du héros national Patrice Émery Lumumba, le tout premier chef du gouvernement.
Le martyr de l’indépendance congolaise a été assassiné il y a plus de 61 ans. Une de ses dents a été remise à la RDC par la Belgique, l’ancienne puissance coloniale. Ce qui a fait l’objet de funérailles, jeudi. Une imposante statue de l’illustre figure a été élevée à Kinshasa, sur l’avenue qui porte son nom.
Jeudi donc, les Congolais vivant en Côte d’Ivoire ont tenu à manifester leur solidarité à leurs compatriotes par une messe, en fin d’après-midi, dans la chapelle de L’UCAO (Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest), à Cocody. Célébrée par le révérend père Didier Tcshibangou, de l’Ucao, cet instant d’union de prière a permis aux Congolais d’exprimer leur chagrin et leurs ressentiments du moment.
Ils ont parlé de « force du mal » pour indexer le voisin rwandais dans la crise à l’Est. « La lutte pour la paix, la prospérité et la grandeur du Congo se poursuit et se complexifie sur les fronts sécuritaire, économique et diplomatique et, hélas, sur les fronts social et politique également », a déploré Germaine Djibikilay, tête d’affiche des femmes congolaises de la diaspora, faisant l’allusion au conflit à l’Est entre Congolais et groupe armé du M23.
«En ce jour, nous, peuple congolais, commémorons les 62ème anniversaire de notre accession à la souveraineté nationale et internationale. Cela, sur un fond d’amertume dû au retour sur le sol congolais de la relique de notre éminent et valeureux premier Premier ministre de la Rdc », a-t-elle ajouté.
«Aujourd’hui, fils et filles, petits-fils et petites-filles des contemporains de Lumumba, loin du pays natal, nous témoignons que la date du 30 juin est gravée dans nos cœurs et que nous avons appris avec fierté, la signification de cette date. C’est le lieu de citer cet autre passage. Patrice Emery Lumumba a dit «La République du Congo a été proclamée et notre cher pays est maintenant entre les mains de ses propres enfants.
Ensemble, mes frères, mes sœurs, nous allons commencer une nouvelle lutte, une lutte sublime qui va mener notre pays à la paix, à la prospérité et à la grandeur. » Cette parole visionnaire est plus que jamais d’actualité », a souligné le doyen des Congolais en Côte d’Ivoire, Paul Yuma Morisho.
De son côté, le père Didier Tcshibangou a prié pour qu’il plaise au Dieu compatissant d’inspirer aux hommes des attitudes d’espérence et de foi