Dialogue politique/ Ouattara-Bédié-Gbagbo : une rencontre pour dessiner la Côte d’Ivoire de demain

Le Président de la République, Alassane Ouattara. (DR)
Le Président de la République, Alassane Ouattara. (DR)
Le Président de la République, Alassane Ouattara. (DR)

Dialogue politique/ Ouattara-Bédié-Gbagbo : une rencontre pour dessiner la Côte d’Ivoire de demain

C’est confirmé. Le Président de la République Alassane Ouattara rencontrera jeudi prochain ses prédécesseurs Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié. Rendez-vous de la dernière chance ? Non, la Côte d’Ivoire ne vit pas une autre crise. Mais cette rencontre est plutôt celle qui redessinera les contours de la Côte-d’Ivoire de demain, résolument engagée sur la voie de la paix et du développement. Après les errements de la rébellion, de la crise-post électorale de 2010 et les événements liés à la présidentielle de 2020, tous les Ivoiriens rêvent de stabilité et de croissance économique. Sur ce parcours, de nombreux pas ont été posés par le Président Alassane Ouattara.
Sur l’économie, les institutions financières internationales ne tarissent pas d’éloges sur les prouesses de la Côte d’Ivoire. La Banque mondiale par exemple fait savoir que ‘’l’économie ivoirienne a, certes, été durement secouée par la crise de la Covid-19 mais elle n’a pas abdiqué. Mieux, la Côte d’Ivoire est à nouveau sur une dynamique de forte croissance qu’elle pourrait maintenir à moyens et longs termes si elle améliore la productivité des secteurs clés de son économie, sa politique de concurrence et renforce son cadre règlementaire pour les rendre plus favorables au développement du secteur privé, tout en diversifiant ses exportations. C’est la principale conclusion d’un nouveau rapport d’étude de la Banque mondiale publié ce 10 mars à Abidjan’’.
En matière de stabilité, la Côte d’Ivoire a retrouvé sa place de havre de paix. Ce pays est loin de toutes les zones de turbulences. Pour preuve, Abidjan est redevenue la capitale de la sous-région. De grands sommets s’y tiennent. On a vécu récemment aux rythmes de la Cop 15 sur la désertification, du rendez-vous économique Africa-Ceo, de la Cop des villes et bien d’autres événements. En lançant le 16 décembre 2021 la 5e phase du dialogue politique, l’objectif visé était de créer les conditions du retour d’une paix durable pour que la Côte d’Ivoire qui est aux portes du paradis, selon la Banque mondiale, puisse entrer dans le cercle des pays où coule le lait et le miel.

Où le taux de pauvreté est en net recul, où les sans emploi sont moins nombreux et pris en charge par l’État. Pour y arriver, il faut un minimum de cohésion sociale, que dans nos contradictions nous soyons un. C’est-à dire mus par la ferme volonté de participer au développement du pays. La rencontre qui aura lieu le 14 juillet à l’initiative du Chef de l’État Alassane Ouattara, disciple de Félix Houphouët-Boigny, permettra de créer cette nouvelle Côte d’Ivoire. Une nation forte et solidaire, socle essentiel pour mener des actions de développement. Nous en sentons les prémisses avec ce qui se passe à l’Assemblée nationale. Les députés sous la conduite du nouveau président Adama Bictogo sont unis dans leurs diversités. A l’instar des trois grands que tout opposait et qui ont décidé de se parler, les Ivoiriens devraient également sortir de leurs positions manichéennes et travailler pour le rayonnement de leur pays. Cela est possible ensemble.