Constance-Simone, belle jeune femme accomplie dans sa vie professionnelle, se marie à Brice Ezéquiel Gnahoua, un jeune médecin a priori bien sous tous rapports. De leur union sur laquelle planent le bonheur et l’amour naîtront d’adorables filles. Cependant, le nuage rose va virer au gris et leurs relations deviendront de plus en plus orageuses jusqu’à atteindre le point de rupture. Dans « La force de l’amour », premier roman que signe Edwige A. Djecketh Dékou aux éditions L’Harmattan Côte d’Ivoire, il est question de rencontres, de marivaudages, d’amour, d’infidélités, de rupture, puis de dénouement heureux. En somme, on y retrouve tous les ingrédients des bons romans à l’eau de rose.

Le 7 juillet, à la faveur de la présentation officielle de l’œuvre qui a eu lieu à l’église Saint-Jean, dans la commune de Cocody, l’auteure a indiqué qu’il « s’agit d’un hymne à l’amour ». La cérémonie de présentation de ce livre préfacé par Macaire Etty, président des écrivains de Côte d’Ivoire (Aeci), a réuni du beau monde. Hommes et femmes de lettres, élus, guides religieux et autorités administratives sont venus en grand nombre pour soutenir la primo-écrivaine, par ailleurs administrateur civil au ministère de la Fonction publique. Dans les échanges qu’elle a eus avec le public, l’auteure a insisté sur le fait que dans la vie de couple, « chacun doit y mettre du sien, car l’amour doit pouvoir triompher des ego, des incompréhensions et des querelles inhérentes à la vie conjugale ». Même s’il s’agit d’une œuvre de fiction, le parallèle avec la réalité est parfois frappant. «Je me suis inspirée de ce que j’ai vu et entendu», confie-t-elle.

Avec « La force de l’amour », Edwige A. Djecketh Dékou nous démontre comment une idylle peut basculer dans la détresse, mais aussi comment l’amour, le pardon et les compromis peuvent ouvrir le chemin d’une seconde vie amoureuse merveilleuse.