Université des droits de l’homme : 310 auditeurs reçoivent leurs parchemins de fin de formation

Photo de famille des auditeurs en droit international des droits de l'homme (Didh) en compagnie des officiels. (Franck YEO)
Photo de famille des auditeurs en droit international des droits de l'homme (Didh) en compagnie des officiels. (Franck YEO)
Photo de famille des auditeurs en droit international des droits de l'homme (Didh) en compagnie des officiels. (Franck YEO)

Université des droits de l’homme : 310 auditeurs reçoivent leurs parchemins de fin de formation

Le 14/07/22 à 15:18
modifié 14/07/22 à 17:56
L’Ecole de police d’Abidjan (Epa) a abrité ce jeudi 14 juillet 2022, la double cérémonie de remise de parchemins de fin de formation de la 9e promotion des auditeurs et auditrices de l’Université des droits de l’homme (Uddh) et de la première sur le programme des Droits de l’enfant (De), ainsi que l’ouverture de la 2e session de formation ordinaire de l’année 2022 en Droit international des droits de l’homme (Didh).

Ce sont 310 auditeurs, à savoir 160 pour le Droit international des droits de l’homme (Didh) et 150 pour le Droit de l’enfant (De), qui ont reçu leurs parchemins de fin de formation à l’Université des droits de l’homme (Uddh) du Conseil national des droits de l’homme (Cndh) de Côte d’Ivoire.

Le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Ibrahime Kuibiert-Coulibaly, invité spécial de la cérémonie, a félicité la présidente du Cndh, Mme Namizata Sangaré, pour le travail qu’elle abat à la tête de cette institution nationale avec son équipe. « Chère sœur, je veux saluer ton dynamisme, ton engagement à faire un travail propre et pour ta haute connaissance en matière de droit de l’homme », dit-il.

L’objectif est de former les décideurs d’aujourd’hui et de demain

Puis de renchérir : « Merci pour l’initiative de mettre en place ce cadre de formation qui constitue un véritable pan du savoir en matière des droits de l’homme ». Pour lui, les droits de l’homme sont désormais indispensables dans tous les domaines de la vie en société. C’est pourquoi, dit-il, la Cei s’est engagée dans un partenariat avec le Cndh dans le cadre des élections qui sont organisées en Côte d’Ivoire.

« Ce partenariat permet aux observateurs ou à l’observation électorale faite sous l’angle des droits de l’homme, de faire des recommandations et de prendre en compte la problématique du respect des droits de l’homme dans nos interventions », dit-il, félicitant à l’occasion, les auditeurs en les invitant à faire un bon usage de leurs parchemins.

La présidente du Cndh, Namizata Sangaré, a pour sa part félicité les formateurs pour l’excellent travail réalisé. Elle a rappelé que depuis sa mise en place, le 1er février 2018 jusqu’à ce jour, 1500 auditeurs ont été formés au cours des différentes sessions. « Nous avons offert la possibilité aux auditeurs de suivre les cours en ligne. A cet effet, des auditeurs ont pu suivre les cours depuis le Mali, le Togo, le Gabon, le Sénégal, le Niger, le Burkina, le Tchad, la Mauritanie, le Bénin, la République Centrafricaine et la RDC », a fait savoir Namizata Sangaré.

Les auditeurs des droits de l'enfant (DE) invités à mettre en pratique leurs connaissances théoriques. (Franck YEO)
Les auditeurs des droits de l'enfant (DE) invités à mettre en pratique leurs connaissances théoriques. (Franck YEO)



A l’en croire, en instituant ce cadre de formation, l’ambition du Cndh, est de former les décideurs d’aujourd’hui et de demain à une meilleure politique de gouvernance où le respect des droits de l’homme occupe une place de choix. « Chères auditrices, chers auditeurs, je voudrais vous féliciter pour l’intérêt que vous avez bien voulu accorder à cette formation. Je souhaite vivement que ces parchemins que vous recevez ce jour, vous servent dans vos carrières professionnelles pour ceux qui travaillent déjà, et contribuent à ouvrir les portes de l’emploi pour ceux qui sont en quête », a souhaité la présidente du Cndh.

Les auditeurs invités à l’engagement politique

Le chef du bureau d’Abidjan de la fondation Friedrich Naumann, Magloire NDehi, a exprimé la gratitude de sa structure pour avoir été associée à la formation à plus de 300 auditeurs. Selon lui, la question de la gouvernance est le point central de la gestion des Etats. « Il nous faut des leaders de la société civile assez forts qui soient capables de construire des idées, des politiques de clairvoyance, des politiques pouvant influencer les choix politiques des décideurs », a-t-il proposé, invitant les auditeurs à l’engagement politique, car il y va de l’avenir de la Côte d’Ivoire.

Au cours de cette cérémonie, M. Fréderic Lapeyre, a animé une conférence sur le thème : « Normes internationales du travail décent : rôles et responsabilités des parties prenantes ». Le conférencier a invité les auditeurs à mettre en pratique leurs connaissances théoriques pour l’harmonie de la société. Selon lui, pour qu’il y ait une société prospère, il faut combattre la pauvreté et les inégalités sociales. Avant de faire savoir le travail des enfants dans la cacaoculture est dû à la pauvreté des planteurs. « Des efforts ont été faits en Côte d’Ivoire pour mettre un terme à cette pratique », s’est-il réjoui.

Kouamé Lou Toa Julia, au nom des auditeurs, a exprimé sa gratitude au Cndh et l’ensemble des formateurs qui leur ont permis d’avoir une connaissance en plus. « Connaitre et respecter les droits de l’homme est essentiel à la réalisation du droit à l’éducation », a-t-elle indiqué.

Plusieurs personnalités et non des moindres étaient présentes à cette cérémonie. Il s’agit entre autres, des ambassadeurs d’Israël et de Suisse et Nana Tanoe Désiré, président de la chambre des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire.



Le 14/07/22 à 15:18
modifié 14/07/22 à 17:56