Emmanuel Kouassi, ex-chef de service région recevant un présent (Bosson Honoré)

Ils ont été reçus à un copieux déjeuner offert par les délégués du personnel dans un coquet restaurant de Cocody, le vendredi 22 novembre 2024.

Ce fut donc un moment d’émotion, de belles retrouvailles en dehors du cadre stressant de travail, un temps de convivialité et de partage autour d’un idéal. Celui d'une très longue Fraternité entre collègues qui se séparent professionnellement mais restent toujours ensemble.

« Nous avons organisé ce modeste déjeuner pour exprimer deux choses. Premièrement, vous dire merci pour toutes les années passées ensemble, auprès de vous comme chefs. Votre fréquentation nous a enrichie à maints égards. Deuxièmement, nous voulons profiter de l'occasion pour vous présenter nos excuses si d'aventure nous vous avons offensés de quelque manière », s’est exprimé Firmin N’Dri Bonfils, porte-parole des délégués qui plantait le décor.

Le journaliste a salué le leadership dont ils ont fait montre dans l'exercice de leur fonction à Fraternité Matin. « Nous avons tenu à vous faire savoir combien vous avez contribué à nous former à travers vos écrits, le partage de vos expériences professionnelles et même personnelles. Que Dieu vous accorde la santé et vous ouvre de nouveaux horizons, en termes d'emploi », a-t-il prié à l'intention des aînés.

Edouard Gonto au nom de ses pairs dit merci aux délégués pour le geste (Bosson Honoré)

Au nom du Syntu-Fratmat, mouvement porté sur les fonts baptismaux par Emmanuel Kouassi, grâce auquel les aspirations des travailleurs peuvent être portées aujourd'hui aux dirigeants de l'entreprise, Faustin Kouadio Amani, secrétaire général par intérim, a salué leur intégrité. Vertu qui a fait d’eux des travailleurs exemplaires et inspirants.

« Nous avons beaucoup appris auprès de vous. Soyez rassurés, nous poursuivrons le combat que vous laissez. Car, vous avez combattu le bon combat. Merci pour les leçons de militantisme dans l'intégrité », a soutenu le SG par intérim du syntu-Fratmat.

Edouard Gonto, ému, a tenu à dire merci au syndicat et aux délégués pour leur geste hautement humain. « Nous allons garder éternellement le bon souvenir de ce moment. Nous ne nous y attendions pas. Nous vous disons infiniment merci », s’est exprimé l’ex-chef du secrétariat de rédaction. Qui n'a pas manqué de saluer les premiers responsables du journal de service public. " Pour clore en beauté ces retrouvailles festives, les délégués ont offert un présent à chaque retraité.