Zone de libre-échange africaine : le Fonds africain de développement octroie un don de 11 millions de dollars au Secrétariat de l’institution
Ce don du Fad intervient dans le cadre de la phase 2 de l’accompagnement à la Zlecaf après un premier appui de 5 millions de dollars à l’Union africaine, pour la mise en place du Secrétariat permanent de l’institution.
« Le projet prévoit d’engager des études et des initiatives pour identifier de nouvelles opportunités commerciales et économiques pour les femmes, d’aider à l’élaboration du protocole de la ZLECAf sur les femmes et les jeunes dans le commerce, et d’appuyer le renforcement des capacités et l’acquisition de compétences commerciales ciblées pour les femmes », précise le communiqué.
Cela passe par le renforcement institutionnel du Secrétariat de la ZLECAf, un appui au secteur privé dans le cadre de la mise en œuvre du marché, mais aussi un appui à des chaînes de valeur régionales et continentales résilientes au climat pour stimuler le commerce intra-africain.
La mobilisation du Groupe de la Bad en faveur de la Zlecaf découle de ce que « le continent africain affiche le plus faible niveau de commerce intrarégional au monde, avec un taux inférieur à 18 % contre respectivement de 22 %, 50 % et 70 % en Amérique latine, en Asie et en Europe.
Or, avec ses 54 pays États membres de l’Union africaine et un PIB combiné de 3 000 milliards de dollars environ, la ZLECAf représente la deuxième plus grande zone de libre-échange au monde et un marché potentiel de 1,2 milliard de consommateurs.
Aussi, ambitionne-t-elle notamment de faire passer le niveau des échanges continentaux de 18 % à 25 % en l'espace d'une décennie. Elle compte stimuler le commerce intra-africain à hauteur de 35 milliards de dollars par an, réduire annuellement les importations de 10 milliards de dollars tout en stimulant les exportations agricoles et industrielles à hauteur de 45 milliards de dollars (7%) et 21 milliards de dollars (5 %), respectivement.