Us-Africa Business Summit : L’appel du patronat marocain
« Construire l’avenir ensemble ». Tel est le thème de la 14e édition du sommet qui se tient du 19 au 22 juillet, à Marrakech. Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc, a saisi l’occasion pour inviter les États-Unis et le Maroc à regarder dans la même direction et à partager les mêmes ambitions : commerce équitable, libre concurrence, plus d’innovations pour une croissance inclusive et durable.
« Le thème prend tout son sens, compte tenu du contexte mondial difficile. Unir nos forces par le dialogue et la coopération est, en effet, essentiel à la croissance et à la prospérité de nos pays respectifs, mais aussi pour faire face à l’incertitude. C’est en fait le seul moyen d’avoir de la visibilité », a conseillé le président. Tout en indiquant que construire ensemble l’avenir nécessite avant tout de mieux se connaître, de se faire davantage confiance, de croire aux potentiels et capacités respectifs.
« Construire ensemble l’avenir, c’est aussi changer d’état d’esprit en cessant de voir l’Afrique comme un problème et en commençant à la voir comme la solution. Je crois sincèrement que c’est la base d’un partenariat économique dynamique et solide entre les États-Unis et l’Afrique au XXIe siècle. Le monde change plus vite que jamais. Il est maintenant temps de planifier l’avenir, d’agir ensemble », a-t-il affirmé.
Puis de rassurer que les entreprises marocaines sont prêtes à travailler main dans la main avec des partenaires américains et africains afin d’accélérer cette dynamique. Et de rappeler que le monde ne s’est pas encore complètement remis de l’impact socioéconomique de la pandémie de Covid-19, quand le conflit russo-ukrainien a entraîné d’autres menaces économiques majeures et une hausse sans précédent de l’inflation sous la pression des prix des denrées alimentaires, de l’énergie et des principaux produits de base.
Se référant à la Banque mondiale, il a fait remarquer que la croissance mondiale devrait passer de 5,7 % en 2021 à 2,9 % en 2022 , soit nettement moins que les 4,1 % prévus en janvier. Une situation qui pourrait constituer une menace sérieuse pour les efforts entrepris par les pays développés, comme les États-Unis. Cela pourrait également compromettre les progrès remarquables réalisés par le continent africain au cours des deux dernières décennies, a-t-il craint.
Toutefois, Chakib Alj s’est dit optimiste quant aux nombreuses potentialités de l’Afrique dans les secteurs de la technologie et de l’agriculture. Se penchant sur le cas du Maroc, il a précisé que sous la houlette de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, son pays est un pionnier pour croire et investir en Afrique, dans de multiples secteurs (banque, assurance, infrastructures, immobilier, énergie, agriculture), avec des acteurs locaux comme partenaires.
« Aux côtés du secteur public, les entreprises privées ont, en effet, un rôle essentiel à jouer dans la résolution des plus grands défis de l’Afrique, tels que l’énergie, la sécurité alimentaire, l’éducation, la transformation numérique et la santé », a noté Chakib Alj.
Envoyée spéciale à Marrackech
« Construire ensemble l’avenir, c’est aussi changer d’état d’esprit en cessant de voir l’Afrique comme un problème et en commençant à la voir comme la solution. Je crois sincèrement que c’est la base d’un partenariat économique dynamique et solide entre les États-Unis et l’Afrique au XXIe siècle. Le monde change plus vite que jamais. Il est maintenant temps de planifier l’avenir, d’agir ensemble », a-t-il affirmé.
Puis de rassurer que les entreprises marocaines sont prêtes à travailler main dans la main avec des partenaires américains et africains afin d’accélérer cette dynamique. Et de rappeler que le monde ne s’est pas encore complètement remis de l’impact socioéconomique de la pandémie de Covid-19, quand le conflit russo-ukrainien a entraîné d’autres menaces économiques majeures et une hausse sans précédent de l’inflation sous la pression des prix des denrées alimentaires, de l’énergie et des principaux produits de base.
Se référant à la Banque mondiale, il a fait remarquer que la croissance mondiale devrait passer de 5,7 % en 2021 à 2,9 % en 2022 , soit nettement moins que les 4,1 % prévus en janvier. Une situation qui pourrait constituer une menace sérieuse pour les efforts entrepris par les pays développés, comme les États-Unis. Cela pourrait également compromettre les progrès remarquables réalisés par le continent africain au cours des deux dernières décennies, a-t-il craint.
Toutefois, Chakib Alj s’est dit optimiste quant aux nombreuses potentialités de l’Afrique dans les secteurs de la technologie et de l’agriculture. Se penchant sur le cas du Maroc, il a précisé que sous la houlette de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, son pays est un pionnier pour croire et investir en Afrique, dans de multiples secteurs (banque, assurance, infrastructures, immobilier, énergie, agriculture), avec des acteurs locaux comme partenaires.
« Aux côtés du secteur public, les entreprises privées ont, en effet, un rôle essentiel à jouer dans la résolution des plus grands défis de l’Afrique, tels que l’énergie, la sécurité alimentaire, l’éducation, la transformation numérique et la santé », a noté Chakib Alj.
Envoyée spéciale à Marrackech