Protection de l’Environnement : La société civile invite la BAD à plus d’engagement
En marge de la réunion de l’Unité indépendante des relations de la Banque africaine de développement (Bad) qui partage son document d’évaluation de 5 ans de relation avec l’Institution africaine, dénommé « Cadre d’engagement Bad avec la société civile », l’Ong Synergie lumière synergie pour le développement (Lsd) Sénégal a organisé, en collaboration avec la Coalition ivoirienne des défenseurs des droits de l’homme (Ciddh), avec le soutien d’Open society initiative for west Africa (Osiwa), un déjeuner de presse sur la finance verte et les engagements de la Bad. C’était le 18 juillet 2022, à Abidjan-Plateau.
Pour Aly Marie Sagne, fondateur et directeur exécutif de Lsd, Sénégal, la Bad finance des centaines de projets sur le continent et constitue l’un des principaux acteurs économiques en Afrique.
« Grâce à ces financements directs et indirects, la Banque soutient la réalisation des projets et des politiques dans plusieurs secteurs, notamment l’agroalimentaire, l’énergie et le développement des infrastructures. Malheureusement, dans la mise en œuvre de ces projets, la participation des communautés locales reste une préoccupation. Et dans bien des cas, elle affecte négativement les communautés bénéficiaires et riveraines, notamment les atteintes aux droits humains, le droit du travail et les dégâts causés à l’environnement. Comme c’est le cas du projet de la Centrale à charbon de Sendou (Sénégal). C’est pourquoi les groupes de la société civile exigent plus d’engagement de la Bad », a-t-il indiqué.
Evoquant la question de la crise climatique, Ali Sagne explique que l’Afrique perd un lourd tribut de cette crise en termes d’impact lié au changement climatique. 600 millions d’Africains n’ont pas droit à l’énergie, selon la Bad et cette institution consacre 40% de son budget au financement des projets sur le continent, sans résultat probant.
C’est pourquoi, il invite cette institution financière à un financement stratégique de la transition verte et à revoir son cadre d’engagement avec la société civile afin de conduire l’Afrique vers un développement juste et durable.
Pour la société civile, une telle démarche de la banque devient contradictoire face aux défis tels que la crise climatique. Elle exige donc de cette institution financière africaine, le financement, d’une part, des projets d’adaptation et d’atténuation nécessaires pour le bien-être des ayants droit et finance, d’autre part, pour la réalisation des projets d’hydrocarbures nuisibles au climat car les communautés sont les plus affectées par l’impact du changement climatique.
« Nous voulons une réforme du cadre de collaboration entre la Bad et la société civile dans la conduite des projets de développement. Afin que les organisations de la société civile puissent mener des actions de plaidoyers mais aussi communiquer sur les différentes directrices de cette institution. Car de telles dispositions existent dans les politiques de la Bad mais sur le terrain, la réalité est tout autre. Les populations ne bénéficient pas toujours des avantages et de l’accompagnement auxquels elles ont droit », affirme Marthe Coulibaly, coordinatrice nationale de la Ciddh.
Cette rencontre d’Abidjan a lieu au moment où la Bad révise et met à jour son Système de sauvegarde intégré (Ssi), un ensemble de règles visant à prévenir et à atténuer les impacts environnementaux et sociaux que pourraient avoir les projets de la Banque.
Une correspondance particulière d’EY
« Grâce à ces financements directs et indirects, la Banque soutient la réalisation des projets et des politiques dans plusieurs secteurs, notamment l’agroalimentaire, l’énergie et le développement des infrastructures. Malheureusement, dans la mise en œuvre de ces projets, la participation des communautés locales reste une préoccupation. Et dans bien des cas, elle affecte négativement les communautés bénéficiaires et riveraines, notamment les atteintes aux droits humains, le droit du travail et les dégâts causés à l’environnement. Comme c’est le cas du projet de la Centrale à charbon de Sendou (Sénégal). C’est pourquoi les groupes de la société civile exigent plus d’engagement de la Bad », a-t-il indiqué.
Evoquant la question de la crise climatique, Ali Sagne explique que l’Afrique perd un lourd tribut de cette crise en termes d’impact lié au changement climatique. 600 millions d’Africains n’ont pas droit à l’énergie, selon la Bad et cette institution consacre 40% de son budget au financement des projets sur le continent, sans résultat probant.
C’est pourquoi, il invite cette institution financière à un financement stratégique de la transition verte et à revoir son cadre d’engagement avec la société civile afin de conduire l’Afrique vers un développement juste et durable.
Pour la société civile, une telle démarche de la banque devient contradictoire face aux défis tels que la crise climatique. Elle exige donc de cette institution financière africaine, le financement, d’une part, des projets d’adaptation et d’atténuation nécessaires pour le bien-être des ayants droit et finance, d’autre part, pour la réalisation des projets d’hydrocarbures nuisibles au climat car les communautés sont les plus affectées par l’impact du changement climatique.
« Nous voulons une réforme du cadre de collaboration entre la Bad et la société civile dans la conduite des projets de développement. Afin que les organisations de la société civile puissent mener des actions de plaidoyers mais aussi communiquer sur les différentes directrices de cette institution. Car de telles dispositions existent dans les politiques de la Bad mais sur le terrain, la réalité est tout autre. Les populations ne bénéficient pas toujours des avantages et de l’accompagnement auxquels elles ont droit », affirme Marthe Coulibaly, coordinatrice nationale de la Ciddh.
Cette rencontre d’Abidjan a lieu au moment où la Bad révise et met à jour son Système de sauvegarde intégré (Ssi), un ensemble de règles visant à prévenir et à atténuer les impacts environnementaux et sociaux que pourraient avoir les projets de la Banque.
Une correspondance particulière d’EY