Équitation/Mortalité de chevaux à Koumassi et Port-Bouët: La Fédération attend avec impatience le résultat des examens vétérinaires

Le président de la Fédération souhaite avoir le rapport vétérinaire afin de dicter à ses mandants la conduite à tenir. (Ph: Dr)
Le président de la Fédération souhaite avoir le rapport vétérinaire afin de dicter à ses mandants la conduite à tenir. (Ph: Dr)
Le président de la Fédération souhaite avoir le rapport vétérinaire afin de dicter à ses mandants la conduite à tenir. (Ph: Dr)

Équitation/Mortalité de chevaux à Koumassi et Port-Bouët: La Fédération attend avec impatience le résultat des examens vétérinaires

Le 23/07/22 à 01:12
modifié 23/07/22 à 01:12
Depuis le 13 avril dernier, tous les rassemblements de chevaux ainsi que toutes les compétitions équestres sont interdits. Il y a eu, à cette période, plusieurs chevaux morts dans les zones de Koumassi et Port-Bouët.

En 72 heures, 23 bêtes sont passées de vie à trépas dans des conditions étranges. Ce qui a interpellé le ministère des Ressources animales et halieutiques et la Fédération ivoirienne d’équitation qui ont pris leurs responsabilités.

Le ministère avait aussitôt diligenté des investigations, avec un groupe de vétérinaires. Ils avaient évoqué des maladies virales telles que West Nile et la Vallée du Rift. Deux pathologies qui se reconnaissent par des signes de paralysie du train postérieur de la bête, la fièvre, la nervosité, mais surtout leur caractère épidémique.

Dans un communiqué largement diffusé, le ministère des Ressources animales et halieutiques précisait que des prélèvements avaient été effectués et acheminés dans deux laboratoires de référence pour des analyses plus poussées. Depuis, plus rien.

Par deux fois, la Fédération ivoirienne d’équitation, préoccupée par la situation, a écrit aux services compétents du ministère pour savoir ce qu’il en est exactement. En vain.

Aux dernières nouvelles, l’on apprend que les résultats ont été transmis aux clubs concernés. Sans donner copie à la faîtière équestre nationale. Sous prétexte qu’elle ne serait pas concernée directement par la mort des chevaux !

« Pourtant au moment d’aller se réunir en séminaire sur la question à Yamoussoukro, on nous sollicite en tant que fédération. C’est difficile à comprendre... », estiment les dirigeants fédéraux qui n’ont pas manqué d’exprimer leur mécontentement face à l’attitude des services vétérinaires du ministère.

En effet, la Fédération ivoirienne d’équitation est concernée à plusieurs niveaux dans cette affaire de mortalité de chevaux. Parce qu’elle est l’organe directeur national des sports équestres en Côte d’Ivoire. A ce titre, elle a une délégation du ministère des Sports et est affiliée à la Fédération équestre internationale (Fei).

Il est vrai qu’il n’y a que deux clubs touchés directement par l’épidémie. Même s’ils sont sous sanctions de la fédération, Saint Michel et Crinière d'Ivoire ne sont pas les seuls clubs équestres à Port-Bouët et Koumassi, encore moins de la zone d’Abidjan.

La fédération, seule institution à gérer les intérêts et les compétitions sportives, doit être informée de l’évolution de la situation afin de pouvoir faire ses programmations sur la saison sportive. Surtout que la Fédération mondiale s’inquiète, depuis Lausanne, de la situation en Côte d'Ivoire.


Le 23/07/22 à 01:12
modifié 23/07/22 à 01:12