Croissance économique du continent africain: Les États-Unis et l’Afrique s’engagent dans un partenariat gagnant-gagnant
La 14e édition du Us-Africa Business Summit a clos ses portes le 22 juillet 2022, au Palais des congrès de Marrakech (Maroc) par un panel de haut niveau.
Le gouvernement américain et les pays africains se sont engagés, le 22 juillet, dans une collaboration encore plus dynamique, fructueuse, pour la croissance économique du continent. C’est ce qui ressort globalement du panel marquant la clôture de la 14e édition du sommet des affaires États-Unis - Afrique organisé autour du thème « Construire ensemble l’avenir ».
Les panélistes que sont Dana Banks, représentant le gouvernement américain ; Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce du Maroc ; Alan John Kyerematen, ministre du Commerce et de l’Industrie du Ghana ; Farouk Gumel, directeur général d’une institution bancaire nigériane ; Temitope Iluyemi, représentant le secteur privé, ont fait l’état des lieux des domaines de coopération économique entre les deux continents. Notamment dans le domaine du commerce, des infrastructures, du financement des Pme, de l’énergie et de l’innovation.
Dans sa déclaration à ce panel, le ministre du Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce du Maroc, s’est désolé que les échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique ont, non seulement, chuté de 12% mais aussi n’ont pas donné les résultats escomptés ; tout en déplorant que l’Afrique soit un continent oublié.
Pourtant, poursuit-il, il regorge d’énormes potentialités et ressources naturelles, minières, agricoles ; avec 80% des terres cultivables et surtout une population jeune. Autant d’atouts, espère-t-il, qui ouvrent des opportunités d’affaires aux investisseurs américains.
Par conséquent, le ministre chérifien a lancé un appel aux États-Unis pour qu’ensemble, main dans la main, les deux parties prenantes marchent dans la même direction pour la croissance économique du continent africain. « Merci de vous intéresser au continent africain. Nous avons besoin des entreprises américaines pour investir en Afrique », a-t-il exhorté.
Une vision partagée par son homologue du Ghana, Alan John Kyerematen, qui a vivement appelé à soutenir l’intégration du continent africain. « Il faut aller ensemble, progresser ensemble pour un continent encore plus fort », a-t-il dit. Tout en saluant la mise en œuvre de l’African Growth Opportunity Act (Agoa) du gouvernement américain axé sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique. L’Agoa permet, en effet, aux pays d’Afrique subsaharienne d’exporter des produits sur le marché américain sans droit de douanes.
Pour sa part, le représentant du gouvernement ghanéen a exhorté le pays de l’Oncle Sam à faire des investissements massifs sur le continent africain. « Les États-Unis doivent investir dans le secteur privé pour le développement du continent, le financement des Pme et les infrastructures. Nous avons des déficits dans ce secteur », a insisté le ministre.
Le plaidoyer du secteur privé
Au nom du secteur privé africain, Temitope Iluyemi a demandé aux Américains de porter un regard favorable sur le continent africain, saisir les opportunités qui s’y trouvent et travailler ensemble. Pour ce faire, elle a souhaité qu’il n’y ait plus de barrières réglementaires pour promouvoir davantage le commerce entre les deux parties. Mieux, elle a proposé un cadre de dialogue plus fructueux avec les partenaires américains à travers la mise en place des plans nationaux. « Nous devons renforcer nos liens pour nos projets et la création de la valeur sur le continent », a-t-elle plaidé.
Farouk Gumel, directeur général de l’institution bancaire nigériane présente à Marrakech, estime que les États-Unis doivent mettre à profit leur grande innovation pour aider le continent africain. « Il faut donner un nouveau cap à cette relation pour qu’elle soit encore plus fructueuse. Le secteur privé, le développement des Pme doivent être au centre de vos priorités ».
Les assurances du gouvernement américain
En réponse, Dana Banks, représentant le gouvernement américain, a rassuré les pays africains présents ou non à ce Sommet ainsi que le secteur privé sur l’engagement de son pays à investir massivement en Afrique ; dans les infrastructures, la santé, le développement des entreprises, la promotion du genre, etc.
Cet engagement des États-Unis s’est traduit lors du Sommet du G7 où d’importants investissements ont été annoncés pour faire fleurir le continent. « Nous sommes en train d’analyser ensemble comment revoir notre engagement pour le continent afin d’y accroître notre rôle », a laissé entendre Dana Banks.
Qui a ajouté que des initiatives américaines ont été lancées dans ce sens en Tanzanie, au Ghana et au Nigeria par le Président Barack Obama. Ceci, pour la croissance économique et le développement sur le continent grâce à un meilleur accès à une énergie fiable, abordable et durable.
Placé, rappelons-le, sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI du Maroc et organisé par le « Corporate Council on Africa », Us-Africa Business Summit a été marqué par des dialogues de haut niveau, des sessions plénières, panels, tables rondes et side-events autour des priorités du continent en matières de sécurité alimentaire, de santé, d’agriculture, de transition énergétique, de nouvelles technologies, d’infrastructures et d’intégration des écosystèmes industriels.
Envoyée spéciale à Marrakech
Dans sa déclaration à ce panel, le ministre du Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce du Maroc, s’est désolé que les échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique ont, non seulement, chuté de 12% mais aussi n’ont pas donné les résultats escomptés ; tout en déplorant que l’Afrique soit un continent oublié.
Pourtant, poursuit-il, il regorge d’énormes potentialités et ressources naturelles, minières, agricoles ; avec 80% des terres cultivables et surtout une population jeune. Autant d’atouts, espère-t-il, qui ouvrent des opportunités d’affaires aux investisseurs américains.
Par conséquent, le ministre chérifien a lancé un appel aux États-Unis pour qu’ensemble, main dans la main, les deux parties prenantes marchent dans la même direction pour la croissance économique du continent africain. « Merci de vous intéresser au continent africain. Nous avons besoin des entreprises américaines pour investir en Afrique », a-t-il exhorté.
Une vision partagée par son homologue du Ghana, Alan John Kyerematen, qui a vivement appelé à soutenir l’intégration du continent africain. « Il faut aller ensemble, progresser ensemble pour un continent encore plus fort », a-t-il dit. Tout en saluant la mise en œuvre de l’African Growth Opportunity Act (Agoa) du gouvernement américain axé sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique. L’Agoa permet, en effet, aux pays d’Afrique subsaharienne d’exporter des produits sur le marché américain sans droit de douanes.
Pour sa part, le représentant du gouvernement ghanéen a exhorté le pays de l’Oncle Sam à faire des investissements massifs sur le continent africain. « Les États-Unis doivent investir dans le secteur privé pour le développement du continent, le financement des Pme et les infrastructures. Nous avons des déficits dans ce secteur », a insisté le ministre.
Le plaidoyer du secteur privé
Au nom du secteur privé africain, Temitope Iluyemi a demandé aux Américains de porter un regard favorable sur le continent africain, saisir les opportunités qui s’y trouvent et travailler ensemble. Pour ce faire, elle a souhaité qu’il n’y ait plus de barrières réglementaires pour promouvoir davantage le commerce entre les deux parties. Mieux, elle a proposé un cadre de dialogue plus fructueux avec les partenaires américains à travers la mise en place des plans nationaux. « Nous devons renforcer nos liens pour nos projets et la création de la valeur sur le continent », a-t-elle plaidé.
Farouk Gumel, directeur général de l’institution bancaire nigériane présente à Marrakech, estime que les États-Unis doivent mettre à profit leur grande innovation pour aider le continent africain. « Il faut donner un nouveau cap à cette relation pour qu’elle soit encore plus fructueuse. Le secteur privé, le développement des Pme doivent être au centre de vos priorités ».
Les assurances du gouvernement américain
En réponse, Dana Banks, représentant le gouvernement américain, a rassuré les pays africains présents ou non à ce Sommet ainsi que le secteur privé sur l’engagement de son pays à investir massivement en Afrique ; dans les infrastructures, la santé, le développement des entreprises, la promotion du genre, etc.
Cet engagement des États-Unis s’est traduit lors du Sommet du G7 où d’importants investissements ont été annoncés pour faire fleurir le continent. « Nous sommes en train d’analyser ensemble comment revoir notre engagement pour le continent afin d’y accroître notre rôle », a laissé entendre Dana Banks.
Qui a ajouté que des initiatives américaines ont été lancées dans ce sens en Tanzanie, au Ghana et au Nigeria par le Président Barack Obama. Ceci, pour la croissance économique et le développement sur le continent grâce à un meilleur accès à une énergie fiable, abordable et durable.
Placé, rappelons-le, sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI du Maroc et organisé par le « Corporate Council on Africa », Us-Africa Business Summit a été marqué par des dialogues de haut niveau, des sessions plénières, panels, tables rondes et side-events autour des priorités du continent en matières de sécurité alimentaire, de santé, d’agriculture, de transition énergétique, de nouvelles technologies, d’infrastructures et d’intégration des écosystèmes industriels.
Envoyée spéciale à Marrakech