Sécurité alimentaire : Les agriculteurs africains appellent à favoriser la production locale d’engrais
L'Union africaine (Ua), les gouvernements et les Communautés économiques régionales (Cer) d'Afrique ont été invités ce samedi 30 juillet 2022 - par les responsables de faîtières agricoles des quatre coins du continent – à créer les conditions de production locale africaine des intrants, en général et des engrais, en particulier.
C’est la principale recommandation à noter au sortir du webinaire international organisé par Agri Digitale, en collaboration avec le Réseau des journalistes pour le développement de l’agriculture en Afrique de l’ouest (Reja-Cedeao) et dont le thème a été : ‘’Agriculture en Afrique et flambée du prix des engrais : enjeux et perspectives‘’.
Face à la multiplication - par trois voire plus - des prix des engrais due notamment à la pandémie à coronavirus (Covid-19) et la crise ukrainienne, les intervenants ont appelé l’Ua et les Cer dont la Cedeao à coordonner des politiques sous-régionales de production d’engrais, en harmonisant les acquis enregistrés dans plusieurs pays en la matière.
Des outils d’accompagnement mis en place par le groupe de la Banque africaine de développement (Bad) et le groupe de la Banque mondiale, et susceptibles d’aider à l’émergence de moyens intégrateurs et structurants ont donc été évoqués.
Des efforts durables sont également demandés aux gouvernements dans le sens de mesures structurelles durables en lieu et place d’actions conjoncturelles qui ont montré leurs limites. Notamment, pour ce qui concerne les subventions allouées à l’accès des agriculteurs à l’engrais.
Des risques de famine pointent à l’horizon
Il ressort des discussions que l’Afrique se dirige inéluctablement vers une aggravation de la pénurie alimentaire, en général et la famine, en particulier dans les zones les plus sensibles. D’autant plus que les prix des engrais ne connaîtront pas de baisse significative avant un an au moins, selon les experts et les études de la Cedeao.
En attendant des avancées dans le sens du développement de l’agro-écologie que d’aucuns appellent de tous leurs vœux, les participants ont convenu de la nécessité de travailler à la mise à disposition conséquente des engrais minéraux et d’en favoriser une complémentarité efficace avec les engrais organiques.
Un clin d’œil a également été fait en direction de la transformation des matières premières agricoles. Les participants ont préconisé le remplacement de produits importés par des denrées dont la production connaît des avancées sur le continent. C'est ainsi qu'un appel a été lancé en faveur de l'utilisation de céréales locales en lieu et place du blé notamment.
Face à la multiplication - par trois voire plus - des prix des engrais due notamment à la pandémie à coronavirus (Covid-19) et la crise ukrainienne, les intervenants ont appelé l’Ua et les Cer dont la Cedeao à coordonner des politiques sous-régionales de production d’engrais, en harmonisant les acquis enregistrés dans plusieurs pays en la matière.
Des outils d’accompagnement mis en place par le groupe de la Banque africaine de développement (Bad) et le groupe de la Banque mondiale, et susceptibles d’aider à l’émergence de moyens intégrateurs et structurants ont donc été évoqués.
Des efforts durables sont également demandés aux gouvernements dans le sens de mesures structurelles durables en lieu et place d’actions conjoncturelles qui ont montré leurs limites. Notamment, pour ce qui concerne les subventions allouées à l’accès des agriculteurs à l’engrais.
Des risques de famine pointent à l’horizon
Il ressort des discussions que l’Afrique se dirige inéluctablement vers une aggravation de la pénurie alimentaire, en général et la famine, en particulier dans les zones les plus sensibles. D’autant plus que les prix des engrais ne connaîtront pas de baisse significative avant un an au moins, selon les experts et les études de la Cedeao.
En attendant des avancées dans le sens du développement de l’agro-écologie que d’aucuns appellent de tous leurs vœux, les participants ont convenu de la nécessité de travailler à la mise à disposition conséquente des engrais minéraux et d’en favoriser une complémentarité efficace avec les engrais organiques.
Un clin d’œil a également été fait en direction de la transformation des matières premières agricoles. Les participants ont préconisé le remplacement de produits importés par des denrées dont la production connaît des avancées sur le continent. C'est ainsi qu'un appel a été lancé en faveur de l'utilisation de céréales locales en lieu et place du blé notamment.