Lutte contre la violence en milieu scolaire: Le Rasalao propose la création d’une brigade anti-drogue au sein des établissements
Le Réseau d’actions sur les armes légères en Afrique de l’Ouest, section Côte d’Ivoire, a présenté, récemment, les résultats d’une étude menée dans des écoles à Bouaké, Dabou et à Issia.
Le Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest, section Côte d’Ivoire (Rasalao-Ci), a mené du 21 mars au 21 juillet 2022, une étude sur la violence scolaire en Côte d’Ivoire.
Financée par l’Ambassade de Suisse en Côte d’Ivoire, dans le cadre d’un projet intitulé « L’Ecole, un cadre d’apprentissage dans la non-violence » (Ecanv), l’étude s’est déroulée dans des établissements scolaires de Bouaké, Dabou et d'Issia, sur une période de quatre mois, allant du 21 mars au 21 juillet 2022.
Au total 1114 élèves ont été interrogés au cours de cette enquête. Sélectionnés selon une méthode d’échantillonnage arbitraire, ils sont issus de neuf établissements scolaires. Soit 3 par localité.
Selon Victorien Aka N’Tayé, président du Rasalao, les résultats de l’étude ont montré que les formes de violences fréquemment observées concernent les injures (83%), les perturbations de cours (73,8%) et les bagarres (70,7%). Les violences sexuelles, quant à elles, sont estimées à 32,8%. Il a ajouté que près de 50% des élèves se sentent peu ou pas du tout en sécurité.
« Les données ont aussi montré que plus de la moitié des élèves victimes ou témoins de violences, n’en parlent pas. Relativement au profil des auteurs de violences, les principaux acteurs indexés par ordre décroissant sont les élèves, les enseignants, l’administration, les forces de sécurité et des individus non formellement identifiés (mécaniciens, badauds) », a-t-il poursuivi. Avant d’ajouter : « En ce qui concerne les raisons évoquées par les élèves pour expliquer les violences en milieu scolaire, nous avons repéré quatre évocations majeures. A savoir : des blessés, la drogue, la mauvaise compagnie, la mésentente ».
Comme solution à ce fléau, le président du Rasalao propose l’assainissement de l’environnement scolaire (destruction de fumoir, maquis, bar, commerces divers aux alentours des établissements scolaires).
De façon concrète, il propose, entre autres, la création d’une brigade anti-drogue au sein des établissements scolaires ; le renforcement et l’application stricte des statuts, et règlement intérieur des établissements scolaires ; l’instauration des fouilles systématiques à l’entrée des établissements scolaires ; l’installation des caméras à l’entrée et au sein des établissements scolaires.
« Le Rasalao-Ci voudrait en appeler une fois de plus à une prise de conscience nationale et à la mise en oeuvre de solutions adaptées et adéquates au problème de la violence, en général et particulièrement de la violence en milieu scolaire. Car nous serons redevables à la postérité si nous n’opérons pas un choix judicieux qui procure la paix et conditionne le développement durable », a-t-il lancé.
Au total 1114 élèves ont été interrogés au cours de cette enquête. Sélectionnés selon une méthode d’échantillonnage arbitraire, ils sont issus de neuf établissements scolaires. Soit 3 par localité.
Selon Victorien Aka N’Tayé, président du Rasalao, les résultats de l’étude ont montré que les formes de violences fréquemment observées concernent les injures (83%), les perturbations de cours (73,8%) et les bagarres (70,7%). Les violences sexuelles, quant à elles, sont estimées à 32,8%. Il a ajouté que près de 50% des élèves se sentent peu ou pas du tout en sécurité.
« Les données ont aussi montré que plus de la moitié des élèves victimes ou témoins de violences, n’en parlent pas. Relativement au profil des auteurs de violences, les principaux acteurs indexés par ordre décroissant sont les élèves, les enseignants, l’administration, les forces de sécurité et des individus non formellement identifiés (mécaniciens, badauds) », a-t-il poursuivi. Avant d’ajouter : « En ce qui concerne les raisons évoquées par les élèves pour expliquer les violences en milieu scolaire, nous avons repéré quatre évocations majeures. A savoir : des blessés, la drogue, la mauvaise compagnie, la mésentente ».
Comme solution à ce fléau, le président du Rasalao propose l’assainissement de l’environnement scolaire (destruction de fumoir, maquis, bar, commerces divers aux alentours des établissements scolaires).
De façon concrète, il propose, entre autres, la création d’une brigade anti-drogue au sein des établissements scolaires ; le renforcement et l’application stricte des statuts, et règlement intérieur des établissements scolaires ; l’instauration des fouilles systématiques à l’entrée des établissements scolaires ; l’installation des caméras à l’entrée et au sein des établissements scolaires.
« Le Rasalao-Ci voudrait en appeler une fois de plus à une prise de conscience nationale et à la mise en oeuvre de solutions adaptées et adéquates au problème de la violence, en général et particulièrement de la violence en milieu scolaire. Car nous serons redevables à la postérité si nous n’opérons pas un choix judicieux qui procure la paix et conditionne le développement durable », a-t-il lancé.