Grève à l’université: La FESCI rejette certains frais instaurés par la direction du système de l’information
Ils étaient plusieurs centaines d’étudiants, tout de noir vêtus, bandeaux rouges ceints au front, qui battaient le pavé, chantaient et dansaient pour manifester dans toute l’université ce mercredi 3 août 2022.
Pour eux, « il n’y a pas d’école jusqu’à nouvel ordre ! », tel qu’a ordonné le secrétaire général de la faîtière, Allah Kouadio Saint-Clair, du haut du balcon de la présidence de l’Université Félix Houphouët-Boigny.
La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire n’arrive pas à comprendre pourquoi les autorités étatiques ne font pas des problèmes de l’école à elles soumises depuis trois ans, des priorités au même titre que les projets d’urgence.
« Les problèmes existent depuis longtemps. C’est pourquoi les organisations à caractère syndical ont fait profil bas. Elles ont sensibilisé les étudiants à leur part de responsabilité dans la bonne marche de l’école. Ce qui explique que ces trois dernières années, nous n’avons organisé que des séminaires pour faire des propositions à l’autorité. Mais depuis trois ans, nous proposons et aucune de nos propositions n’est encore prise en compte à ce jour. Par conséquent, nous n’avons plus confiance en l’autorité », a situé Allah Kouadio Saint-Clair, le secrétaire général de la Fesci.
Selon un communiqué signé du bureau exécutif national de l’organisation syndicale datant du 1er août 2022, et largement partagé sur les plateformes des journalistes, les revendications des étudiants portent, entre autres, sur la suppression des 10 000 FCfa de préinscription exigés aux nouveaux bacheliers ; l’orientation en propédeutique de nouveaux bacheliers dans des filières qu’ils n’ont jamais étudiées auparavant ; le retour du quai Sotra à l’ancien emplacement à l’intérieur de l’université ; la suspension des coûts exceptionnels de formation dans les Masters recherche et professionnel afin de permettre aux étudiants qui le méritent d’aller au bout du cycle Master comme le requiert le système LMD et que soit délivré, à titre transitoire la Maîtrise aux étudiants qui n’ont pu faire le Master 2 pour leur permettre de sortir du système avec un bac +4.
« Un élève qui fait l’espagnol au lycée, il obtient son bac, on l’oriente en faculté d’allemand. Cela n’a pas de sens ! », s’est insurgé Allah Kouadio. Qui s’explique mal que l’on exige 5000 FCfa aux étudiants orientés dans certaines institutions universitaires en guise de confirmation d’orientation.
Pour lui, « cela n’est ni plus ni moins que de l’arnaque ». Le secrétaire général de la Fesci a aussi indexé la Direction du système de l’information (Dsi) qu’il accuse d’être à la base des frais supplémentaires exigés sur les différentes opérations d’inscription à l’université.
Il a, pour finir, demandé à l’Etat de se pencher sur ces différentes revendications afin de trouver une issue heureuse pour tous. D’ici là, les étudiants ont promis de se rendre à la Primature, au Plateau, le jeudi prochain pour se faire entendre du Premier ministre Patrick Achi.
Firmin N’Dri Bonfils
La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire n’arrive pas à comprendre pourquoi les autorités étatiques ne font pas des problèmes de l’école à elles soumises depuis trois ans, des priorités au même titre que les projets d’urgence.
« Les problèmes existent depuis longtemps. C’est pourquoi les organisations à caractère syndical ont fait profil bas. Elles ont sensibilisé les étudiants à leur part de responsabilité dans la bonne marche de l’école. Ce qui explique que ces trois dernières années, nous n’avons organisé que des séminaires pour faire des propositions à l’autorité. Mais depuis trois ans, nous proposons et aucune de nos propositions n’est encore prise en compte à ce jour. Par conséquent, nous n’avons plus confiance en l’autorité », a situé Allah Kouadio Saint-Clair, le secrétaire général de la Fesci.
Selon un communiqué signé du bureau exécutif national de l’organisation syndicale datant du 1er août 2022, et largement partagé sur les plateformes des journalistes, les revendications des étudiants portent, entre autres, sur la suppression des 10 000 FCfa de préinscription exigés aux nouveaux bacheliers ; l’orientation en propédeutique de nouveaux bacheliers dans des filières qu’ils n’ont jamais étudiées auparavant ; le retour du quai Sotra à l’ancien emplacement à l’intérieur de l’université ; la suspension des coûts exceptionnels de formation dans les Masters recherche et professionnel afin de permettre aux étudiants qui le méritent d’aller au bout du cycle Master comme le requiert le système LMD et que soit délivré, à titre transitoire la Maîtrise aux étudiants qui n’ont pu faire le Master 2 pour leur permettre de sortir du système avec un bac +4.
« Un élève qui fait l’espagnol au lycée, il obtient son bac, on l’oriente en faculté d’allemand. Cela n’a pas de sens ! », s’est insurgé Allah Kouadio. Qui s’explique mal que l’on exige 5000 FCfa aux étudiants orientés dans certaines institutions universitaires en guise de confirmation d’orientation.
Pour lui, « cela n’est ni plus ni moins que de l’arnaque ». Le secrétaire général de la Fesci a aussi indexé la Direction du système de l’information (Dsi) qu’il accuse d’être à la base des frais supplémentaires exigés sur les différentes opérations d’inscription à l’université.
Il a, pour finir, demandé à l’Etat de se pencher sur ces différentes revendications afin de trouver une issue heureuse pour tous. D’ici là, les étudiants ont promis de se rendre à la Primature, au Plateau, le jeudi prochain pour se faire entendre du Premier ministre Patrick Achi.
Firmin N’Dri Bonfils