Santé/Formation: La Fondation Roche satisfaite de sa collaboration avec l’Université de l’atlantique

La photo de famille après la visite des responsables de la Fondation Roche à ceux de l'Université de l'atlantique. (Ph: Dr)
La photo de famille après la visite des responsables de la Fondation Roche à ceux de l'Université de l'atlantique. (Ph: Dr)
La photo de famille après la visite des responsables de la Fondation Roche à ceux de l'Université de l'atlantique. (Ph: Dr)

Santé/Formation: La Fondation Roche satisfaite de sa collaboration avec l’Université de l’atlantique

Le 05/08/22 à 17:31
modifié 05/08/22 à 17:53
Une délégation de la Fondation Roche a effectué une visite de travail le 2 août 2022, à l’Université de l’atlantique (Ua) sise à Cocody-II Plateaux, pour s’enquérir des nouvelles des techniciens de laboratoire spécialisés en Anathomocythopathologie qui postulent au sein de l’Institut de formation des professionnels de la santé (Ifps) pour une Licence professionnelle à ses frais depuis deux ans.

A cet effet, Mabeh Fang, directrice politique de santé et relations publiques, et Julien Kakou, responsable de partenariat secteur privé et innovation, ont échangé avec Boubacar Mané, président de l’Ua, avant de rencontrer les bénéficiaires des bourses de formation de ladite fondation.

Il était question pour la fondation suisse de multiplier le nombre d’agents de santé spécialisés en Anathomocythopathologie en vue de soutenir le ministère de tutelle, le gouvernement ivoirien et surtout la communauté face aux 17 000 cas de cancer détectés chaque année pour les deux laboratoires publics qui existent.

Ce programme de formation a été pensé pour les agents de santé de l’Afrique subsaharienne. En 2018, sur plus de 600 établissements d’enseignement supérieur privés en Côte d’Ivoire, le seul autorisé à dispenser de formation diplômante dans le secteur de la santé, en Anathomocythopathologie, est l’Université de l’atlantique, dont Pr Diomandé en est le garant scientifique.

La prise de contact est donc établie avec le président-fondateur de l’Ua, feu Pr Aliou Mané. La première promotion, composée de six étudiants, commence la formation de trois ans avec une licence professionnelle en ligne de mire.

Pour les 14 futurs titulaires de la Licence professionnelle, « tout va bien ! », selon lui, malgré quelques petites inquiétudes relatives à leur future insertion au sein de la Fonction publique. Comme élément de réponse à cette préoccupation, le président Mané s’est voulu rassurant : « Pour travailler dans les hôpitaux publics, il faut être bien formé et diplômé de surcroît. N’est-ce pas ce que nous faisons ici ? Croyez-moi, le secteur public a besoin de vous ».

Julien Kakou, quant à lui, a l’assurance qu’il existera de nombreux laboratoires privés qui pourront également les employer dans les années à venir.

Pour la petite histoire, l’état de délabrement des établissements sanitaires dû aux multiples crises socio-politiques de 2000 à 2011, et l’incapacité de l’Institut national de formation des agents de santé (Infas) à former suffisamment de techniciens de laboratoires, ont poussé la Fondation Roche à se tourner vers des universités privées pour résoudre cette équation.

Source: Sercom


Le 05/08/22 à 17:31
modifié 05/08/22 à 17:53