Taekwondo: Laurène Ossin, dans les pas de Ruth Gbagbi
La Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd) a fêté ses derniers médaillés jeudi soir au Centre sportif, culturel et des Tic ivoiro-coréen Alassane Ouattara. Ce fut l’occasion pour Jean-Marc Yacé, président de la Fitkd, de présenter officiellement Laurène Ossin Kimi, la jeune tireuse qui, bien qu’âgée de 14 ans, balaie tout sur son passage en Europe et dans le monde. Laurène Ossin qui vient d’être sacrée championne du monde cadette (+59 Kg) marche dans les pas de Ruth Gbagbi. Une valeur sûre du taekwondo ivoirien.
Elle a plané à l'Aréna Armeec de Sofia, dans la capitale Bulgare où a eu lieu, du 28 au 31 juillet, la 5e édition du championnat du monde des cadets (12 à 14 ans). Après un parcours sans faute, Laurène Ossin devait terminer face à Suphaphon Srimahathat (Thaïland), en finale. Mais l’Ivoirienne n’a pas tremblé.
Ce premier sacre mondial vient confirmer tout le bien qu’on disait de cette jeune fille née de père et de mère originaires de Côte d’Ivoire et qui vivent en Italie. « Nous sommes fiers de Laurène Ossin. Pendant que les autres se battent pour aller en Europe, elle fait le chemin inverse pour venir porter le flambeau national », a relevé le président Yacé, qui n’a pas manqué de traduire sa gratitude à M. Ossin Serges, père de Laurène, qui n’a vu aucun inconvénient à laisser sa fille venir combattre pour la Côte d’Ivoire. « En tout, c’est une bonne pioche pour le taekwondo ivoirien », estime Anuar Bykovskiy, entraîneur de l’athlète. Un technicien italien qui ne tarit pas d’éloges à l’endroit de son élève. « Laurène est une machine sportive, dotée d’une technique au-dessus de la moyenne. Elle est intelligente et dispose d’une force mentale et physique extraordinaire. Quelle que soit la difficulté en face, Laurène trouve toujours le moyen de la contourner. Une athlète difficile à absorber par l’adversaire », explique coach Bykoyskiy, qui suit Laurène depuis l’âge de 7 ans.
« Au départ, c’était un simple jeu. Puis j’ai commencé à prendre conscience de ce que je peux devenir dans cette activité. J’ai pris conscience de mes qualités et je m’en sers pour progresser chaque jour », raconte Laurène Ossin qui a décidé volontairement d’évoluer sous les couleurs de la Côte d’Ivoire. Au grand dam de l’Italie son pays d’accueil, qui insiste toujours pour récupérer la jeune championne qu’elle a vue naître sur son sol. « Je vis certes en Italie, mais je me sens plus Ivoirienne. Ici, il y a beaucoup plus de chaleur humaine. En témoigne l’accueil qui nous a été réservé à l’aéroport et partout où nous sommes passés. En Italie, on ne m’aurait pas regardée de cette manière », insiste Laurène.
En réalité, la passion de cette jeune fille pour l’art martial coréen a été boostée par les performances de Ruth Gbagbi. « C’est mon idole et je tenais absolument à évoluer dans la même équipe qu’elle », a-t-elle avoué.
Ce premier sacre mondial vient confirmer tout le bien qu’on disait de cette jeune fille née de père et de mère originaires de Côte d’Ivoire et qui vivent en Italie. « Nous sommes fiers de Laurène Ossin. Pendant que les autres se battent pour aller en Europe, elle fait le chemin inverse pour venir porter le flambeau national », a relevé le président Yacé, qui n’a pas manqué de traduire sa gratitude à M. Ossin Serges, père de Laurène, qui n’a vu aucun inconvénient à laisser sa fille venir combattre pour la Côte d’Ivoire. « En tout, c’est une bonne pioche pour le taekwondo ivoirien », estime Anuar Bykovskiy, entraîneur de l’athlète. Un technicien italien qui ne tarit pas d’éloges à l’endroit de son élève. « Laurène est une machine sportive, dotée d’une technique au-dessus de la moyenne. Elle est intelligente et dispose d’une force mentale et physique extraordinaire. Quelle que soit la difficulté en face, Laurène trouve toujours le moyen de la contourner. Une athlète difficile à absorber par l’adversaire », explique coach Bykoyskiy, qui suit Laurène depuis l’âge de 7 ans.
« Au départ, c’était un simple jeu. Puis j’ai commencé à prendre conscience de ce que je peux devenir dans cette activité. J’ai pris conscience de mes qualités et je m’en sers pour progresser chaque jour », raconte Laurène Ossin qui a décidé volontairement d’évoluer sous les couleurs de la Côte d’Ivoire. Au grand dam de l’Italie son pays d’accueil, qui insiste toujours pour récupérer la jeune championne qu’elle a vue naître sur son sol. « Je vis certes en Italie, mais je me sens plus Ivoirienne. Ici, il y a beaucoup plus de chaleur humaine. En témoigne l’accueil qui nous a été réservé à l’aéroport et partout où nous sommes passés. En Italie, on ne m’aurait pas regardée de cette manière », insiste Laurène.
En réalité, la passion de cette jeune fille pour l’art martial coréen a été boostée par les performances de Ruth Gbagbi. « C’est mon idole et je tenais absolument à évoluer dans la même équipe qu’elle », a-t-elle avoué.
Avec les autres membres de la sélection nationale, Aaron Kobenan (-68 Kg), Ibo Koumba (-62 Kg), Issa Diakité (-58 kg) et Cissé Mariama (-57 kg), présents à la cérémonie, Laurène Ossin a pris l’engagement de continuer de se battre pour faire honneur au pays.