Hôpital général de Bingerville: Un gynécologue en conseil de discipline pour négligence et racket, après le décès d’une parturiente
A la suite de l'affaire concernant la parturiente Doumbouya Sita Ruth, âgée de 25 ans, porteuse d’une grossesse à terme, reçue le mardi 2 août 2022, à 12h30 à l’hôpital général de Bingerville, en compagnie de son conjoint. Et qui malheureusement est décédée le lendemain 3 août, au Centre hospitalier universitaire (Chu) d'Angré où elle avait été finalement référée, le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle a décidé de sanctionner Dr Kohou Ignace, gynécologue obstétricien, chef de garde.
Pour ledit ministère, Dr Kohou a fait preuve de « négligence professionnelle en abandonnant la parturiente à ses stagiaires » car se disant fatigué. Il est, pour ce faire, traduit en conseil de discipline et fait objet de déplacement d’office, a souligné Dr Aka Charles Koffi, directeur de Cabinet du ministre.
Selon ses explications, le gynécologue a également pratiqué le racket en soutirant une somme de « 80 mille FCfa » comme indiqué par le conjoint. Il a enfreint alors aux dispositions pertinentes de l’arrêté interministériel N° 0047 du 21 mars 2012. Une loi qui prescrit en son article 2 que la césarienne fait partie « des actes et prestations qui bénéficient d’exemption sélective de paiement ». Autrement dit, la césarienne bénéficie de la gratuité ciblée et ne doit faire l’objet de recouvrement.
Bien plus, une décision de ce même département interdit toute transaction financière entre un praticien et son patient ou son accompagnateur.
Après le départ de Dr Kohou Ignace parce que fatigué en raison d’autres interventions, poursuit le ministère de la Santé, ce n’est qu’à 21 heures 30 que la césarienne a été réalisée par Dr Adou Ruth et Dr Ahoueli Ange Patrick. Ils ont réussi à extraire le bébé. Mais Doumbouya Sita Ruth qui était sous rachi anesthésie a fait un arrêt cardiaque.
Réanimée, elle a alors été transférée au Chu d’Angré où malheureusement elle a rendu l’âme le lendemain.
Les stagiaires en Gynéco obstétrique, Dr Adou Ruth et Dr Ahoueli Ange Patrick n'ont pas été sanctionnés. Le directeur de Cabinet a fait savoir qu'ils ont « accompli leur charge de travail. »
Selon ses explications, le gynécologue a également pratiqué le racket en soutirant une somme de « 80 mille FCfa » comme indiqué par le conjoint. Il a enfreint alors aux dispositions pertinentes de l’arrêté interministériel N° 0047 du 21 mars 2012. Une loi qui prescrit en son article 2 que la césarienne fait partie « des actes et prestations qui bénéficient d’exemption sélective de paiement ». Autrement dit, la césarienne bénéficie de la gratuité ciblée et ne doit faire l’objet de recouvrement.
Bien plus, une décision de ce même département interdit toute transaction financière entre un praticien et son patient ou son accompagnateur.
Après le départ de Dr Kohou Ignace parce que fatigué en raison d’autres interventions, poursuit le ministère de la Santé, ce n’est qu’à 21 heures 30 que la césarienne a été réalisée par Dr Adou Ruth et Dr Ahoueli Ange Patrick. Ils ont réussi à extraire le bébé. Mais Doumbouya Sita Ruth qui était sous rachi anesthésie a fait un arrêt cardiaque.
Réanimée, elle a alors été transférée au Chu d’Angré où malheureusement elle a rendu l’âme le lendemain.
Les stagiaires en Gynéco obstétrique, Dr Adou Ruth et Dr Ahoueli Ange Patrick n'ont pas été sanctionnés. Le directeur de Cabinet a fait savoir qu'ils ont « accompli leur charge de travail. »