Forum libéral Afrique-Europe : La coopération multilatérale au centre des débats
La Fondation Friedrich Naumann pour la liberté a organisé, en collaboration avec ses partenaires, un Forum libéral de dialogue politique sur le thème : « Afrique-Europe : avenir commun ? ». C’était le 4 août 2022, à Abidjan-Plateau.
Ce forum a été marqué par une conférence inaugurale sur le thème : « Afrique-Europe, quelle coopération dans l’ordre international actuel » et des panels sur les thématiques suivantes : « Afrique, Europe, une histoire à reconstruire ? », « Afrique Europe, les nouvelles routes de la soie », « Quel futur du partenariat Ue, Acp ? ».
« Au moment où l’Europe connaît l’une des plus graves crises de son histoire avec de nombreuses conséquences, en plus de la crise du Covid-19 et du changement climatique, ce forum donne l’occasion à l’Europe et à l’Afrique, deux continents liés par l’histoire de se parler, de réfléchir sur leurs relations. 60 ans après, quel bilan peut-on faire de ces différents accords ? Quel a été leur impact dans les relations entre les parties ? Comment renforcer la coopération entre les deux continents ? Ce sont autant de questions qu’il faudra répondre tout le long de ce forum », a indiqué Joachim Holden, directeur Afrique de l’ouest de cette Fondation.
Baptiste Heintz-Macias, conseiller des Français de Côte d’Ivoire et du Liberia, et président du groupe Ecologie et Solidarité à l’Assemblée des Français de l’étranger, s’est félicité de cette initiative de la Fondation Friedrich Naumann au profit de la société civile ivoirienne. Avant d’ajouter que la question aujourd’hui n’est pas de savoir si l’Afrique et l’Europe ont un avenir commun, mais plutôt de déterminer comment construire cet avenir commun au regard des enjeux mondiaux, dans un contexte international marqué par les crises sociales et environnementales.
Pour Ingo Herbert, ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire, il n’y a aucun doute, l’Afrique et l’Europe sont liées par un destin commun comme l’Amérique Latine et les Etats-Unis.
« Nous avons des liens historiques communs (le colonialisme, l’esclavage et les conférences régionales pour resserrer les liens entre les nations). Mais aujourd’hui, le contexte a changé. La guerre entre l’Ukraine et la Russie ne peut être considérée seulement comme une guerre européenne car elle constitue une rupture à l’ordre normal depuis la seconde guerre mondiale. C’est pourquoi l’Union africaine et l’Union européenne doivent réfléchir à une réponse commune », a-t-il soutenu.
« Ce thème nous permet de réfléchir sur les fondamentaux de la paix, la coopération Afrique-Europe et discuter des nouveaux accords Ue-Acp après l’accord de Cotonou de 2000. Ainsi que le cadre stratégique qui lui est destiné au regard des enjeux mondiaux », a déclaré Joséphine Charlotte Mayuma Kala, Représentante spéciale et cheffe du Bureau de l’Union africaine en Côte d’Ivoire.
Quant à Anne Désirée Ouloto, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, elle a indiqué qu’il faut un engagement citoyen. « Afrique-Europe : avenir commun ? C’est un thème très évocateur qui appelle à un engagement citoyen », a-t-elle souligné. Avant de s’interroger sur la contribution de l’Afrique dans la construction de cet avenir commun. Car, a-t-elle dit, « au moment où l’Europe se veut de plus en plus solidaire, les Africains ont un plan individuel. »
Le 20 juillet 1962, la Communauté économique européenne et des Etats d’Afrique, Malgaches et Caraïbes (Acp) ont signé, à Yaoundé au Cameroun, une convention de coopération. Celle-ci a connu des évolutions avec les conventions de Lomé à partir de 1975 et celle de Cotonou en 2000 arrivée à expiration en février 2020. Depuis le 15 avril 2021, un nouvel accord a été signé entre l'Ue et les 79 pays d'Acp visant à renforcer les relations entre les deux parties afin de relever ensemble les défis mondiaux.
Une correspondance particulière d’E.Y
« Au moment où l’Europe connaît l’une des plus graves crises de son histoire avec de nombreuses conséquences, en plus de la crise du Covid-19 et du changement climatique, ce forum donne l’occasion à l’Europe et à l’Afrique, deux continents liés par l’histoire de se parler, de réfléchir sur leurs relations. 60 ans après, quel bilan peut-on faire de ces différents accords ? Quel a été leur impact dans les relations entre les parties ? Comment renforcer la coopération entre les deux continents ? Ce sont autant de questions qu’il faudra répondre tout le long de ce forum », a indiqué Joachim Holden, directeur Afrique de l’ouest de cette Fondation.
Baptiste Heintz-Macias, conseiller des Français de Côte d’Ivoire et du Liberia, et président du groupe Ecologie et Solidarité à l’Assemblée des Français de l’étranger, s’est félicité de cette initiative de la Fondation Friedrich Naumann au profit de la société civile ivoirienne. Avant d’ajouter que la question aujourd’hui n’est pas de savoir si l’Afrique et l’Europe ont un avenir commun, mais plutôt de déterminer comment construire cet avenir commun au regard des enjeux mondiaux, dans un contexte international marqué par les crises sociales et environnementales.
Pour Ingo Herbert, ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire, il n’y a aucun doute, l’Afrique et l’Europe sont liées par un destin commun comme l’Amérique Latine et les Etats-Unis.
« Nous avons des liens historiques communs (le colonialisme, l’esclavage et les conférences régionales pour resserrer les liens entre les nations). Mais aujourd’hui, le contexte a changé. La guerre entre l’Ukraine et la Russie ne peut être considérée seulement comme une guerre européenne car elle constitue une rupture à l’ordre normal depuis la seconde guerre mondiale. C’est pourquoi l’Union africaine et l’Union européenne doivent réfléchir à une réponse commune », a-t-il soutenu.
« Ce thème nous permet de réfléchir sur les fondamentaux de la paix, la coopération Afrique-Europe et discuter des nouveaux accords Ue-Acp après l’accord de Cotonou de 2000. Ainsi que le cadre stratégique qui lui est destiné au regard des enjeux mondiaux », a déclaré Joséphine Charlotte Mayuma Kala, Représentante spéciale et cheffe du Bureau de l’Union africaine en Côte d’Ivoire.
Quant à Anne Désirée Ouloto, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, elle a indiqué qu’il faut un engagement citoyen. « Afrique-Europe : avenir commun ? C’est un thème très évocateur qui appelle à un engagement citoyen », a-t-elle souligné. Avant de s’interroger sur la contribution de l’Afrique dans la construction de cet avenir commun. Car, a-t-elle dit, « au moment où l’Europe se veut de plus en plus solidaire, les Africains ont un plan individuel. »
Le 20 juillet 1962, la Communauté économique européenne et des Etats d’Afrique, Malgaches et Caraïbes (Acp) ont signé, à Yaoundé au Cameroun, une convention de coopération. Celle-ci a connu des évolutions avec les conventions de Lomé à partir de 1975 et celle de Cotonou en 2000 arrivée à expiration en février 2020. Depuis le 15 avril 2021, un nouvel accord a été signé entre l'Ue et les 79 pays d'Acp visant à renforcer les relations entre les deux parties afin de relever ensemble les défis mondiaux.
Une correspondance particulière d’E.Y