Transition écologique du transport: Des réflexions pour la création d’un organe sur la mobilité électrique
La Côte d’Ivoire ne veut pas rester en marge de l’électromobilité aussi appelée la mobilité électrique (la façon de se déplacer en utilisant un moyen de transport électrique).
Les enjeux climatiques du développement de ce mode de transport, moins pollueur, se posent aujourd'hui avec acuité et ont incité plusieurs acteurs nationaux, notamment des représentants de ministères techniques et organismes parapublics à s’engager dans ces réflexions sur la création et l’encrage institutionnel d’un organe qui devrait coordonner les actions futures à poser.
A l’initiative du projet de mobilité électrique, piloté par le ministère de l’Environnement et du Développement durable (Minedd), un atelier s’est tenu à cet effet le vendredi 12 août 2022, dans un réceptif hôtelier sis Abidjan-Cocody.
L’ouverture de cette session a été présidée par le conseiller technique Lavry Nazaire, représentant le ministre Jean-Luc Assi. A l’en croire, la thématique des véhicules électriques est au centre des préoccupations des acteurs ivoiriens.
« J’en veux pour preuve la tenue du récent forum de l’automobile tenu au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire qui a réservé une place de choix à l’électromobilité. De plus, plusieurs initiatives sont actuellement mises en œuvre par des communes et des startups pour mettre en place des taxis électriques », a-t-il indiqué. Et d’ajouter, en guise d’appel aux différents acteurs : « le temps presse car dans un horizon très proche, il ne sera plus produit de véhicules à combustion thermique dans le monde entier ».
Le cadre organique, le projet de budget et le plan de travail de cet organe de coordination de l’électromobilité ont été, entre autres, les principaux sujets qui ont meublé l’atelier.
Au plan international, les choses sont en train d’évoluer à grands pas vers la mobilité électrique. En effet, le 8 juin 2022, le parlement européen a voté en faveur de l’interdiction de la vente de véhicules à moteur thermique utilisant l’essence ou le diesel, à partir de 2035.
L’objectif est de réduire de 55% les émissions de Co2 des voitures particulières et des camionnettes en 2030 et de 100% en 2035. Tout comme le parlement européen, les constructeurs et les autres puissances économiques sont à l’œuvre pour entrer dans la transition écologique du transport.
N'étant pas producteur, cette décision touche la Côte d’Ivoire, y compris les pays en voie de développement dont la plupart des véhicules, neufs ou d’occasion sont importés des pays constructeurs de véhicules.
Ce faisant, ce sont les modes de consommation et d’utilisation des transports et des énergies qui sont mis en jeu. « Le cadre est donc bien indiqué pour repenser l’encadrement institutionnel nécessaire à l’accompagnement des acteurs publics et privés dans la mise en œuvre des différents dispositifs de l’électromobilité dans le pays », estime Lavry Nazaire.
Rappelons que la Côte d’Ivoire a récemment reçu un financement du Fonds pour l’environnement mondial (Fem) pour mettre en œuvre un projet sur la promotion de la mobilité électrique, intitulé « Integrated, Sustainable and Low Emissions Transport in Côte d’Ivoire ».
L'objectif de ce projet est d’atténuer les émissions de Gaz à effet de Serre en Côte d'Ivoire en accélérant l'introduction de la mobilité électrique à travers la révision du cadre politique et institutionnel, la formation et le renforcement des capacités, la vulgarisation des véhicules électriques, le développement de schémas de financement et des plans d’affaires, l’engagement du secteur privé et la mise à l’échelle.
A l’initiative du projet de mobilité électrique, piloté par le ministère de l’Environnement et du Développement durable (Minedd), un atelier s’est tenu à cet effet le vendredi 12 août 2022, dans un réceptif hôtelier sis Abidjan-Cocody.
L’ouverture de cette session a été présidée par le conseiller technique Lavry Nazaire, représentant le ministre Jean-Luc Assi. A l’en croire, la thématique des véhicules électriques est au centre des préoccupations des acteurs ivoiriens.
« J’en veux pour preuve la tenue du récent forum de l’automobile tenu au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire qui a réservé une place de choix à l’électromobilité. De plus, plusieurs initiatives sont actuellement mises en œuvre par des communes et des startups pour mettre en place des taxis électriques », a-t-il indiqué. Et d’ajouter, en guise d’appel aux différents acteurs : « le temps presse car dans un horizon très proche, il ne sera plus produit de véhicules à combustion thermique dans le monde entier ».
Le cadre organique, le projet de budget et le plan de travail de cet organe de coordination de l’électromobilité ont été, entre autres, les principaux sujets qui ont meublé l’atelier.
Au plan international, les choses sont en train d’évoluer à grands pas vers la mobilité électrique. En effet, le 8 juin 2022, le parlement européen a voté en faveur de l’interdiction de la vente de véhicules à moteur thermique utilisant l’essence ou le diesel, à partir de 2035.
L’objectif est de réduire de 55% les émissions de Co2 des voitures particulières et des camionnettes en 2030 et de 100% en 2035. Tout comme le parlement européen, les constructeurs et les autres puissances économiques sont à l’œuvre pour entrer dans la transition écologique du transport.
N'étant pas producteur, cette décision touche la Côte d’Ivoire, y compris les pays en voie de développement dont la plupart des véhicules, neufs ou d’occasion sont importés des pays constructeurs de véhicules.
Ce faisant, ce sont les modes de consommation et d’utilisation des transports et des énergies qui sont mis en jeu. « Le cadre est donc bien indiqué pour repenser l’encadrement institutionnel nécessaire à l’accompagnement des acteurs publics et privés dans la mise en œuvre des différents dispositifs de l’électromobilité dans le pays », estime Lavry Nazaire.
Rappelons que la Côte d’Ivoire a récemment reçu un financement du Fonds pour l’environnement mondial (Fem) pour mettre en œuvre un projet sur la promotion de la mobilité électrique, intitulé « Integrated, Sustainable and Low Emissions Transport in Côte d’Ivoire ».
L'objectif de ce projet est d’atténuer les émissions de Gaz à effet de Serre en Côte d'Ivoire en accélérant l'introduction de la mobilité électrique à travers la révision du cadre politique et institutionnel, la formation et le renforcement des capacités, la vulgarisation des véhicules électriques, le développement de schémas de financement et des plans d’affaires, l’engagement du secteur privé et la mise à l’échelle.